Les assemblées générales se suivent au CSC à un rythme des plus éfreinés et se ressemblent étrangement par la pression et l'anarchie qui ont de tout temps régné. Celle élective, qui s'est déroulée à la salle Ibn Badis dans la soirée de jeudi, n'a pas failli à la tradition. Mais c'est non sans peine que les organisateurs, en particulier le représentant de la jeunesse des sports et loisirs de Constantine, ont réussi à rétablir le calme dans certains moments pour mener à terme les travaux de cette réunion visant à élire un nouveau président. Un retard considérable avant l'entame Prévue à 17 heures, la séance n'a pu débuter qu'à 18 heures 30 et ce pour des motifs relatifs à l'accès à la salle et autre retard des participants. Une fois entamée, le représentant de la Direction de la jeunesse, des sports et loisirs de Constantine a clairement signifié l'ordre du jour qui se résuma à l'élection d'un président et de son bureau. Après le décompte d'usage des présents et en collaboration avec l'huissier de justice présent, l'on constata que seulement 140 membres étaient présents sur les 298. Un quorum non atteint. Ce qui devait pousser le représentant de la DJS de faire valoir la réglementation en demandant le report de l'AG. Les membres présents usant de leur souveraineté ont pris l'option de suspendre la séance pour une demi-heure avant de reprendre les travaux. Les candidats soutiennent leur programme Les trois candidats en lice, Ounis, Hachache et Slimani, ont eu droit à quelques minutes pour évoquer leur programme. Ce sera Ounis le premier à passer au micro pour rappeler son amour pour le club et aussi l'obligation de se manifester dans des moments aussi cruciaux que celui que traverse pour l'heure le CSC. Il devait mettre en évidence la formation, la réorganisation de l'administration et aussi l'accession qui reste le vœu de tous les Clubistes. Il ne manqua pas l'occasion d'égratigner certains de ses opposants lors de son dernier passage à la tête du club. Lui succéda Slimani, qui a eu énormément de mal à placer un mot tant ses opposants étaient nombreux dans la salle. Tant bien que mal, il évoqua la réorganisation du CSC tout en précisant que pour l'heure il est à l'abandon. Il avança le fait qu'il allait être assisté par un groupe dans le volet finances. Ce sera ensuite le tour du dernier candidat, Hachache, lequel a, lui aussi, été chahuté par les présents au moment où il devait prendre la parole. Ce dernier allait mettre en évidence l'état de dégradation d'un CSC qui n'arrive plus à redorer son blason terni ces dernières saisons. Il avança le fait qu'il avait un comité prêt à travailler et que l'accession devait être son objectif majeur pour la saison à venir. Le passage aux urnes Avant de lancer l'opération de vote, on signifiera aux présents que le nombre réel était de 150 membres présents. Chaque candidat allait désigner un représentant pour suivre l'opération et assister au dépouillement en fin de séance. Une heure après l'on donnera la lecture des résultats donnant Ounis premier avec 66 voix suivi de Hachache (35) et Slimani (22). A noter que pas moins de 19 bulletins furent annulés. Le bureau connu Juste après son élection et sous l'influence du représentant de la DJS, le nouveau président Ounis a été prié de donner la composition de son bureau. Après moult hésitations, il avança les noms de Arama, Dilmi, Khodja, Blikaz et enfin le docteur Boulahbal. Tahar Aggoune Ounis : «Il faut redorer le blason terni du club» A peine élu, le nouveau président nous confia : «Je sais que c'est un véritable chantier qui m'attend mais en dépit de cela je ne pouvais rester les bras croisés. Je remercie tous ceux qui m'ont manifesté leur confiance et je leur fais la promesse de tout mettre en œuvre pour replacer notre club à sa véritable place avec le respect voulu. Pour se faire, les membres et aussi les supporters ne doivent ménager aucun effort pour m'apporter toute leur aide. Car seul je ne pourrais rien réussir. Je lance aussi un appel a tous pour unifier nos rangs et mettre fin aux tensions existantes qui ont fini par mettre le CSC à plat ventre. Nous avons un but commun, alors unissons nos forces pour le bien de notre cher club !» Concernant les premières mesures à prendre il dira : «L'essentiel est de me réunir dans l'immédiat avec les membres du bureau qui ont terminé la saison afin de faire le point et aussi la projection dans l'application du programme à venir. Il y a beaucoup de choses à éclaircir pour espérer travailler dans des conditions favorables.» Hachache, une nouvelle défaite Pour le candidat Hachache qui avait dans un passé récent postulé à la même présidence avec Mazar c'est une autre défaite : «Une fois de plus, c'est le jeu des coulisses qui a fait la différence mais au vu de la situation périlleuse que traverse notre club, il est préférable de faire preuve de sagesse et de compréhension. Pour peu que le nouveau président, à qui je souhaite de la réussite, puisse faire le maximum pour notre club qui se trouve au fond de l'abîme. Je reste disposé à aider quiconque voudrait faire du bien à notre club.» Tahar Aggoune