"Je suis rentré tout de suite dans le match. Dès les premières minutes de jeu, j'ai gagné un duel contre un attaquant de l'ESM". Salaheddine Sahraoui, le gardien du Mouloudia de Batna, était l'homme du match côté MSPB vendredi dernier contre l'ESM. Il a sauvé son équipe à plusieurs occasions. Cela ne l'empêche pas de garder la tête sur les épaules. Tout le monde s'accorde à dire que vous aviez sauvé votre équipe contre l'Espérance de Mostaganem. Qu'en dites-vous ? J'ai fait mon travail du mieux que j'ai pu. Je ne vois pas que j'ai réalisé une partie exceptionnelle. Combien d'occasions de buts aviez-vous sauvées ? Je ne m'en rappelle pas. Il y en avait quelques-unes, mais c'est difficile de revenir avec exactitude sur le nombre d'occasions de buts sauvées. Il y a eu des moments où la défense du MSPB a eu chaud, n'est-ce pas ? L'équipe de Mostaganem s'est montrée dangereuse, dans les vingt premières de jeu de la rencontre et dans le dernier quart d'heure de la partie. L'ESM a mis le paquet pour essayer de marquer le but de la victoire coûte que coûte. A quel moment du match aviez-vous senti que vous étiez rentré dans le match et que vous aviez cette confiance qui permet au gardien que vous êtes de sortir le grand jeu ? Je suis rentré tout de suite dans le match. Dès les premières minutes de jeu, j'ai gagné un duel contre un attaquant de l'ESM. Un duel aérien ? Non, une frappe de balle dans les 18 mètres que j'ai réussie à contrer. Quel était cet attaquant de l'ESM ? Je ne pourrai vous dire le nom de cet attaquant. Je ne connais pas tous les noms des joueurs de l'ESM. Sinon, quelle était l'action la plus chaude du match que vous aviez sauvée ? Sans nul doute cette balle que j'ai pu sauver de la ligne. Le ballon se dirigeait au fond des filets, mais j'ai réussi à le sortir. Le MSPB a-t-il usé par le jeu défensif ? Non, jamais, on s'est créés des occasions de buts, et on a été privés de deux penalties que l'arbitre a omis de siffler. La semaine dernière, vous avez raté le match contre l'USB, vous reprenez votre poste à Mostaganem. Vous attendiez-vous à récupérer votre poste ? Je n'étais persuadé de rien. J'ai fait mon travail toute la semaine. Je me suis bien appliqué à l'entraînement, le reste est de la compétence du staff technique. Quel est le gardien numéro un du MSPB ? Il n'y a pas de gardien numéro un, ni de gardien numéro deux. C'est à l'entraînement que la titularisation se travaille. On ne part pas titulaire d'office. Pensez-vous que le MSPB a enfin trouvé sa vitesse de croisière après la série de deux résultats positifs ? Je l'espère, on a gagné contre l'USB et on a ramené un bon point de Mostaganem. L'équipe progresse, on ne peut pas le nier. On reçoit Merouana, on va faire de notre mieux pour gagner encore une fois, pour faire durer la sérénité. Après 4 journées, estimez-vous que le MSPB a les moyens de joueur la course sur le podium ? Il est encore très tôt pour faire ce genre de pronostic. Des quatre équipes que vous aviez rencontrées en championnat, quelle est celle qui joue le mieux ? L'ESM pratique du beau football. ----------------------------------- Il n'est pas de Merouana On a profité de l'occasion pour demander à Sahraoui s'il était réellement de Merounana, comme on nous l'avait fait croire. Le portier du Boubiya dément. Il nous précise qu'il est de Batna. Une semaine à huis clos Si l'on croit des sources généralement sûres, le staff technique a décidé de travailler cette semaine à huis clos. Les supporters sont priés de rester chez eux, tout au moins loin de l'équipe. L'astuce, ou le hasard, c'est que les supporters ne vont rien trouver à redire. L'équipe va bien et les résultats aussi. Le huis clos n'est pas imposé pour éloigner les joueurs de la pression ou de la colère. Le staff technique profite du climat, sans doute pour continuer à bénéficier de toute la concentration de ses joueurs, dans un climat de sérénité que le MSPB et ses joueurs n'ont pas connu depuis le début de la saison. En cela, le président Zidani ne peut pas nous contredire.