Bracci : «Vu qu'il est suspendu je n'ai pas d'objection à propos du départ de Chaouchi» Ghazi : «Je suis venus au Mouloudia pour jouer dans un grand club et non pour l'argent» Alors qu'il devait s'envoler avant-hier à destination de la France, le Camerounais Claude Mobitang a été finalement contraint de rester à Alger pour être ausculté par Dr Zemmouri. Le défenseur africain s'est donc rendu hier matin chez le médecin qui a effectué un examen clinique. Le problème musculaire ajouté à une lésion méniscale au genou gauche avait fait craindre le pire car on avait suspecté des lésions au niveau des ligaments croisés, ce qui aurait alors nécessité une intervention chirurgicale. Finalement, le joueur devra éviter le billard mais sera soumis à un programme de rééducation très strict. Même si du côté mouloudéen on est soulagé de ne pas voir Mobitang subir une intervention chirurgicale, il n'en demeure pas moins qu'il sera officiellement forfait pour le derby contre l'USMH. Dix jours de rééducation chez Dr Ghrib Le médecin traitant de Mobitang lui a spécifié clairement qu'il fallait suivre scrupuleusement un programme de rééducation très précis qui s'étalera sur dix jours. C'est chez Dr Ghrib que Mobitang se soumettra à cette rééducation avant de passer un nouveau contrôle. Il sera réexaminé de nouveau par Dr Zemmouri Après les dix jours de rééducation, Mobitang aura un nouveau rendez-vous chez Dr Zemmouri qui réexaminera le genou du défenseur africain. Et c'est à l'issue de cet examen que se décidera l'avenir immédiat du joueur. Une arthroscopie serait envisagée Dans le cas où le genou de Mobitang le ferait toujours souffrir, Dr Zemmouri envisagerait alors une arthroscopie qui consiste en une ablation du ménisque. Une intervention qui nécessitera deux semaines de repos. Cela signifierait que le joueur manquera probablement le derby contre l'USMA. Pour l'heure, on n'en est pas encore là. Il faudra attendre le contrôle médical prévu dans dix jours pour être définitivement fixé sur l'avenir du défenseur camerounais qui vit actuellement des moments très difficiles. ---------- Bracci : «Vu qu'il est suspendu je n'ai pas d'objection à propos du départ de Chaouchi» A la fin de la séance d'entraînement d'hier matin, nous avons pris attache avec François Bracci qui nous a parlé des cas de Chaouchi et Mobitang. «Concernant Chaouchi qui s'est rendu en France. Je n'ai pas d'objection dans la mesure où il est suspendu et si cela le rendra plus fort je ne peux qu'approuver cette coupure afin de se retaper moralement après tout ce qu'il a enduré ces derniers temps.» « C'est dur de se priver des services de Mobitang et Babouche pour le derby face à l'USMH » Au sujet du forfait confirmé de Claude Mobitang face à l'USMH et qui vient s'ajouter à celui de Réda Babouche, Bracci, qui voit au fil des jours la situation se compliquer considérablement, nous a confié : «C'est un véritable coup dur que de se passer des services de Babouche et Mobitang pour le derby contre l'USMH. Il faudra pourtant faire avec en songeant aux solutions palliatives.» -------- Ghazi : «Je suis venus au Mouloudia pour jouer dans un grand club et non pour l'argent» Alors que beaucoup de supporters affichaient un grand scepticisme suite à la venue de Karim Ghazi du club rival, le temps a finalement donné raison à la direction du club qui a fait une très bonne affaire avec l'enfant du Ruisseau, actuellement l'un des tout meilleurs joueurs de son équipe. Comment se déroule votre préparation pour ce derby contre l'USMH qui se profile à l'horizon ? On essaye de le préparer tant bien que mal avec les moyens du bord. Après la défaite que nous avons essuyée à Batna, nous avons décidé de rectifier le tir et cela ne pourra se faire sans la solidarité de tout le vestiaire. Le Mouloudia est un très grand club qui doit être dans le haut du tableau et non avec les équipes relégables. Il va falloir sortir le grand jeu pour battre cette redoutable équipe de l'USMH qui réussit un très bon début de saison ? Tous les derbies sont difficiles. C'est des rencontres avec un caractère très spécial. Généralement, c'est l'équipe qui en veut le plus qui parvient à s'imposer. Ça se joue au mental. A nous de nous montrer costauds que ce soit sur le plan physique ou mental pour prendre la mesure de notre adversaire, surtout qu'on n'a pas le choix. Il faut réagir car notre situation prête vraiment à l'inquiétude même si nous n'en sommes qu'au milieu de la phase aller. Sur un plan plus personnel, vous êtes considéré comme l'un des tout meilleurs joueurs de votre équipe alors que beaucoup de Mouloudéens étaient très sceptiques lors de votre venue au club ? Ecoutez, dans le football, on ne peut jamais tromper les supporters qui sont des connaisseurs. Ils connaissent mon caractère de gagneur. Ils voient que je me donne à fond sur le terrain où je me dépense sans compter. La preuve, contre Chlef alors que les insultes fusaient de toutes part, moi je suis parvenu à regagner les vestiaires sous les applaudissements car les Chnaoua ont vu que je me suis tué sur le terrain. Maintenant, ce n'est pas important que je vienne de l'USMA ou d'un autre club. L'essentiel, c'est que je me donne avec générosité sur le terrain. Et puis je suis quelqu'un qui a une sainte horreur de la défaite. Je n'aime pas perdre. Et c'est mon tempérament de gagneur qui m'a souvent joué des tours par le passé. Depuis quelques jours des rumeurs font état de votre ras-le-bol en raison de la non régularisation de votre situation financière. On parle même d'un probable boycott afin de vous faire entendre… Puisque vous me donnez l'occasion de m'exprimer, je veux éclaircir certaines choses qui sont essentielles à mes yeux. Tout d'abord, il faut savoir que j'avais quelques opportunités pour signer dans d'autres clubs avec des offres bien supérieures à celle du Mouloudia. Je pouvais signer ailleurs des contrats juteux. Et si j'ai accepté de venir au Mouloudia, c'est pour avoir l'occasion de porter les couleurs d'un très grand club et non pour l'argent. Je ne suis pas un joueur à problème. Je me donne à fond aux entraînements sans sourciller. Maintenant, l'argent, je sais que je vais le toucher tôt au tard au même titre que mes partenaires. C'est comme cela que je perçois les choses. Le plus important actuellement, c'est de redresser la barre en sortant l'équipe de la crise. Après une carrière très aboutie avec à la clé des trophées, qu'est ce qui vous motive à vouloir jouer avec cette assiduité d'un junior ? C'est tout simplement l'amour de ce sport, du jeu. J'aime le football. Et lorsque j'aurais perdu cette passion, j'arrêterai ma carrière. Mais tant qu'il y a cette flamme je continuerai à me donner à fond sur les différents stades du pays. ------- Bouhraoua : « Zaïm touchera dimanche ou bien lundi les 400 millions de Yanis » Le président du conseil d'administration, Abdelkader Bouhraoua, est sorti de son mutisme pour se défendre et parler de l'affaire Yanis qu'il a jugée comme un transfert infructueux pour le club. «Normalement, le président de Blida touchera les 400 millions du transfert de Yanis, ce dimanche ou ce lundi.» « J'ai été en conflit avec Zaïm à cause d'un joueur qui n'a pas été honnête avec nous » «Je suis outré car j'ai été en conflit quitte à mettre ma réputation en jeu pour un joueur qui n'a pas été très honnête avec nous. Il nous a caché qu'il avait une vieille blessure et qu'il avait été opéré lorsqu'il était à Blida. Nous avons tout simplement été bernés dans cette affaire», nous a confié Bouhraoua. « Nous avons payé une grosse somme pour quelqu'un qui n'a joué que quelques minutes » Poursuivant sa critique, Bouhraoua n'a pas mâché ses mots en nous déclarant : «Nous avons déboursé 400 millions pour quelqu'un qui n'a finalement joué que quelques minutes depuis sa venue au club.»