Les carottes sont (presque) cuites... Les coéquipiers de Bahri se souviendront longtemps d'une deuxième mi-temps vécue comme un véritable cauchemar, après une bonne entame de match, les Samistes victimes d'une terrible défaillance, sont emportés par l'enthousiasme de la formation de Mourad Rahmouni. Pourtant, c'est le SAM qui a été le plus dangereux durant la première demi-heure où pas moins de deux occasions nettes de scorer furent lamentablement gâchées par Tlemcani (7') qui n'a pu ajuster son tir face au gardien Aissani, et ce tir des 20 m de Berrami (22') qui frôle le poteau gauche du gardien béjaoui. Ensuite, plus rien, le SAM retombe dans ses travers laissant l'initiative aux Béjaouis jusqu'à la pause. En seconde période, le match se durcit, un climat qui a pour effet de galvaniser l'ardeur des Crabes et dans la foulée, Yaya, de la tête, trompe la vigilance de Gharriche, libère les siens suite à un coup franc bien botté par Hénider (46'). Les Samistes accusent le coup et multiplièrent les maladresses, ce dont profita le remuant Benchaabane pour aggraver le score d'un tir puissant à l'entrée de la surface de réparation (60'). Ce n'est que partie remise puisque la tornade béjaouie est en marche et le SAM perd pied, la défense cafouille et c'est Yaya qui reprend un joli service de son coéquipier pour inscrire le troisième but (62').Cette énième défaite prouve que le SAM n'est pas encore sorti de l'auberge, le plus dur reste à venir. Tant que le SAM n'arrivera pas à rectifier les fautes individuelles et les erreurs de placement, il sera en difficulté dans toutes les rencontres. -------------------------------------- Les carottes sont (presque) cuites Le SAM ne cesse de filer du mauvais coton, à la vue de ses résultats catastrophiques, à une journée de la fin de la phase aller. Le maigre butin (12 points) récolté jusqu'alors ne suffirait sûrement pas à combler ce retard, à moins qu'une réaction d'orgueil, de la part de tout le monde, s'impose. Le challenge du nouvel entraîneur, Bendoukha, semble a priori, très délicat, vu qu'il a hérité d'un groupe sans âme où le bricolage est le maître mot, les tiraillements et les guerres intestines font rage. Cette bombe à retardement parait inéluctable tant la mauvaise série n'a pas épargné le club qui végète dans les profondeurs du classement général. Cette situation était prévisible depuis le début de cet exercice surtout que le recrutement des joueurs n'a pas fait l'unanimité au sein du milieu sportif de Mohammadia, ajoutez à cela le départ des meilleurs joueurs du cru, pour des sommes dérisoires, vers d'autres clubs plus nantis financièrement. Les joueurs recrutés n'ont, jusqu'alors, rien prouvé de leur stature ni de leur compétence et encore moins de leur niveau. La direction devrait songer à leur trouver un club repreneur et…dégraisser un peu l'effectif, le SAM, par la force des choses, est devenu, en quelque sorte, un centre de repos du guerrier, de la nourriture et les soins médicaux pour se retaper à neuf, avant d'aller monnayer son talent ailleurs ! De l'avis de tous les sportifs, l'effectif actuel se limite à cinq ou six joueurs valables, la direction devrait trouver l'argent nécessaire pour ramener des joueurs plus aguerris à ce genre de compétition et non pas des joueurs qui veulent se faire un nom au SAM. La phase retour devrait être prise très au sérieux, si on veut sortir de l'ornière, avec l'ouverture prochaine du stade Ouali, le SAM, sur les sept prochaines rencontres, recevra cinq à domicile (MSPB, RCK, USMAn, OM, ASMO) et jouera deux à l'extérieur (USMBA et USM Blida). C'est une opportunité à ne pas négliger. Espérons tout de même que le nouveau coach misera sur son expérience de meneur d'hommes et ses capacités techniques pour essayer d'enrayer le mal profond qui ronge cette équipe. A bon entendeur…