Il pourrait être la solution à gauche En l'absence d'un concurrent sur le flanc gauche puisque seul Briki est un joueur type à ce poste, Boussaâda pourrait être la doublure ou bien même le titulaire s'il arrive à se montrer meilleur que l'ancien Harrachi. En effet, Boussaâda, qui est droitier, a joué à plusieurs reprises à gauche de la défense oranaise. A droite, Henkouche semble avoir deux choix en les personnes de Sebbah et Bourzama, ce ne semble pas le cas du couloir gauche. Le latéral droit des Hamraoua, Larbi Boussaâda, dit avoir accepté de revenir car les sages de l'équipe le lui ont demandé. Comment se déroule la préparation à Marrakech ? On se prépare avec l'idée d'être meilleurs durant la phase retour. Le MCO et dans une situation très difficile à cause de cette phase aller catastrophique qu'on a réalisée. Il sera très difficile pour nous de surmonter une telle situation, mais nous sommes décidés à relever le défi. Mais vous avez manqué le début du stage. Que s'est-il passé au juste ? Personnellement, je suis passé par des moments difficiles. Ce n'est pas moi qui suis responsable de cette situation car on n'a pas voulu de moi en premier lieu. On m'a demandé de revenir tout en promettant de me payer, mais personne n'a respecté cet engagement et je me suis retrouvé dans l'obligation de bouder l'équipe. Comment vous vous êtes entendu ensuite avec les dirigeants ? Les sages m'ont appelé et m'ont convaincu, c'est pourquoi j'ai décidé de revenir à de meilleurs sentiments. Djebbari a été clair avec moi. Il m'a dit qu'il ne payera pas mes arriérés car il n'était pas le président à l'époque. Sincèrement, je ne sais plus sur quel pied danser. Et qu'allez-vous faire maintenant ? J'espère seulement que les dirigeants vont régler ce problème le plus tôt possible car c'est de l'avenir du MCO qu'il s'agit. Sur le plan personnel vous risquez de souffrir sur le plan physique suite à cette longue absence… Non pas du tout, une semaine de stage me suffira pour reprendre ma forme. Je suis un joueur expérimenté qui sait gérer sa forme. Je ne me suis jamais arrêté. J'ai travaillé pendant toute cette période tout en prenant part à des matches amicaux. Sur ce plan-là, je ne me fais pas trop de soucis, je sais comment m'y prendre. Comment s'annonce cette phase retour ? Je crois que notre mission n'a rien d'une partie de plaisir. C'est un véritable défi qu'on va relever, à commencer par ce match contre l'USMH où il faudra coûte que coûte aller chercher un résultat positif. Je demande également à tout le monde de nous aider car ce n'est pas facile de sortir la tête de l'eau. Programme chargé pour Haddou Alors qu'il croyait avoir un peu de répit à Marrakech, lui qui est passé par des moments de stress à Oran, à cause de cette opération de recrutement qui a pris beaucoup de retard, Haddou Moulay, qui a débarqué avant-hier matin avec les retardataires et deux nouvelles recrues à Marrakech, a dû trouver plusieurs chantiers en instance, à commencer par le cas de Belaïli et Tiah qu'il a été amené à résoudre avant même de poser ses valises. L'ancien arrière gauche du Mouloudia qui a pris part ensuite à la séance d'entraînement d'avant-hier dans l'après-midi s'est penché sur le cas de l'attaquant burkinabé qui avait besoin d'un visa afin de rentrer en Algérie. Toute la nuit et même la matinée, il a dû rester en contact avec les responsables du MCO restés à Oran. «Je croyais que la pression du boulot allait diminuer ici à Marrakech. Je ne vous mentirai pas en vous disant que je comptais avoir un peu de répit ici, mais c'est loin d'être le cas», affirme Haddou Moulay qui est en train de vérifier la difficulté de passer de statut de joueur à celui de dirigeant, notamment au Mouloudia d'Oran. Il a rechaussé ses crampons Haddou Moulay a laissé avant-hier en l'espace d'une séance d'entraînement son statut de manager à part avant de revenir à sa vocation initiale, celle de joueur. En effet, l'ancien arrière des Hamraoua a profité de la sortie de Kadri pour participer à la seconde mi-temps du match d'application. Bien qu'il soit à court sur le plan physique, Haddou n'a pas eu de mal à trouver ses marques dans l'entrejeu de l'équipe. Il a même joué au milieu de terrain pour assurer le rôle de distributeur. Il est émerveillé par le lieu du stage Après Mohamed Henkouche qui était très satisfait des conditions de stage, c'est au tour de Haddou Moulay d'être subjugué par l'endroit où se trouvent les Hamraoua. Il pense en effet que l'hôtel Sangho Privilège est le meilleur endroit possible pour effectuer une préparation d'intersaison. Ayant pris part à une centaine de stages et de mises au vert durant sa riche carrière de joueur du Mouloudia d'Oran et celle d'international, Haddou Moulay affirme que cet hôtel n'a besoin que d'un terrain en gazon naturel avec les dimensions réglementaires. «Si ce complexe disposait d'un stade, il deviendrait l'endroit le plus indiqué pour les regroupements. L'hôtel est agréable à vivre et très calme, il procure la sérénité et la tranquillité aux joueurs qui peuvent facilement se concentrer. Il dispose des moyens de récupération et d'une salle de musculation et une forêt en gazon», dira Haddou Moulay avant d'ajouter : «L'autre point positif relevé dans ce complexe est le fait qu'il soit loin de la ville. Aucun joueur ne risque de s'aventurer à sortir. Même les dirigeants peuvent dormir tranquilles sur ce plan». Le dossier du Burkinabé Sandaogo est prêt Pris par le temps, les responsables du Mouloudia, qui ont ramené le Burkinabé au lieu du stage, ont réuni toutes les pièces du dossier du joueur avant de le déposer à la Ligue nationale. Ainsi si Henkouche donnera son feu vert pour le recrutement du joueur, le secrétaire n'aura qu'à déposer le dossier. Bien qu'il ait signé un contrat de 30 mois et obtenu son visa, le joueur n'est pas encore sûr de pouvoir jouer au Mouloudia d'Oran. Il devra convaincre le staff technique à l'issue des trois matches amicaux qu'il va livrer à Marrakech. « Je suis là pour convaincre le coach » Pour sa première réaction à son arrivée, le joueur se dit motivé à l'idée de convaincre le coach et jouer au Mouloudia. «Je me sens à l'aise. Je me suis bien intégré dans ce groupe. L'ambiance est très bonne ici au MCO», lâche le joueur avant le début de la séance d'entraînement d'avant-hier avant d'ajouter : «Maintenant, j'ai un seul objectif en tête qui est de faire mon possible pour convaincre. Je pense avoir les qualités pour ça. Seulement, il me faudra un peu de temps durant ce stage car je me sens encore fatigué après ce long voyage». Il a raté un penalty Voulant l'encourager ou peut-être le voir à l'œuvre, l'entraîneur a demandé au Burkinabé de tirer un penalty dont son équipe avait bénéficié lors du match d'application d'avant-hier. Malheureusement, Sandaogo a raté son tir face au portier Ahmed Fellah. Laoufi : « Trop tôt pour l'évaluer » L'entraîneur adjoint, Salem Laoufi pense qu'il est encore tôt pour évaluer le joueur qui a pris part avant-hier au match d'application. «Le but n'était pas de juger le joueur car on sait bien qu'il a effectué une véritable expédition pour arriver au lieu du stage. Il se trouve que la fatigue le diminue. Il est aussi tétanisé par le fait de rejoindre un nouveau groupe. On doit donc laisser un temps d'adaptation au joueur.» Une nouvelle chance pour les nouveaux L'entraîneur du Mouloudia a reporté son appréciation sur la qualité des deux nouvelles recrues, surtout concernant le Burkinabé Saïdo. En effet, Mohamed Henkouche pensait hier qu'il était un peu prématuré de porter un jugement sur la valeur des deux éléments. «Boussehaba, je le connais bien car c'était mon joueur au CRB. Il était très bon il y a une année de cela, mais je dois quand même le surveiller de près pour juger son état physique. Mais il demeure quand même un bon joueur grâce à sa vivacité et sa rapidité», nous dira l'entraîneur avant le match d'hier, avant d'ajouter : «Pour ce qui est du Burkinabé, je pense qu'il est encore tôt pour le juger d'autant plus que le joueur a fait un véritable périple avant d'atterrir ici au Maroc. Il a besoin d'un temps d'adaptation avant qu'on puisse l'évaluer». Ainsi, Henkouche devra attendre le troisième match avant de donner son avis sur Saïdo. Henkouche insiste sur la répartition des tâches Bien qu'il avait bien meilleure mine du moment qu'il a résolu le problème disciplinaire avec les joueurs et suite à l'arrivée des éléments récalcitrants, Mohamed Henkouche devait régler hier un nouveau pépin. En effet, le coach des Hamraoua a encore une fois pris son bâton de pèlerin pour organiser la hiérarchie. Constatant que chacun essaye de dicter sa propre vision des choses au niveau de l'organisation durant ce stage, l'entraîneur a demandé au président de section ainsi qu'au manager général de l'équipe de se réunir hier pour définir la tâche de chaque membre de la délégation. Il faut dire que les malentendus et les sautes d'humeur de certains membres de la délégation ont obligé Henkouche à mettre de l'ordre autour de lui. Pas plus tard qu'hier matin, l'entraîneur adjoint a eu un différend avec le secrétaire de l'équipe sur un sujet qui ne les concerne point. L'éclairage de Harti lui fait rappeler un certain MCO-CRB de 2009 L'entraîneur du Mouloudia était loin d'être satisfait de l'éclairage du stade Harti puisque la séance d'avant-hier s'est déroulée en nocturne. Henkouche avait même demandé aux responsables de l'Olympique de Marrakech d'avancer le match en milieu d'après-midi mais il a été finalement rassuré par les employés du stade qui lui ont fait savoir que durant le match, ils vont devoir allumer tous les projecteurs pour une meilleure visibilité. Il faut dire que Henkouche s'est rappelé le fameux match MCO-CRB en prologue de la saison 2009-2010 lorsque son équipe de l'époque, le CR Belouizdad, avait pris quarte buts. A la fin du match, l'entraîneur a justifié cette défaite par le manque d'éclairage au stade Habib-Bouakeul. Il a affirmé aux gens de la presse que le match s'est déroulé à la chandelle et pas sous les projecteurs. Les retardataires intègrent le groupe Alors qu'il était question d'établir un programme spécial pour les nouvelles recrues ainsi que les retardataires, l'entraîneur Mohamed Henkouche a décidé avant-hier d'aligner tous les joueurs qu'il avait sous la main en organisant un match d'application sur le terrain synthétique de Harti. Deux raisons ont poussé le coach du Mouloudia à intégrer ses éléments directement dans le groupe. Il a voulu tout d'abord voir dans quel état se trouvent les joueurs n'ayant pas pris part aux premiers jours du stage ainsi que constater la forme des nouvelles recrues à savoir Boussehaba et le Burkinabé Saïdo. Ensuite, le driver des Hamraoua a voulu dégager un onze bien compétitif pour le match d'hier qui a opposé le MCO à l'Olympique de Marrakech. Le match d'application d'avant-hier au stade Harti a vu le réveil des attaquants qui se sont bien illustrés. Ce qu'il faut retenir de cette opposition, c'est le fait que les attaquants aient inscrit dix buts — El Bahari (2), Belaïli (2), Kouriba (1), Hichem Chérif (1), Feddal (2), Benattia (1) et Boussehaba (1). El Bahari «Objectif : la barre des 12 buts» Bien qu'il ne soit pas encore payé, El Bahari Nasreddine a dû revenir à de meilleurs sentiments pour prendre part à ce stage d'hiver avec le groupe. Meilleur buteur de l'équipe avec cinq réalisations, le centre-avant des Hamraoua ne compte pas en rester là. «Je n'ai jamais songé à faire du chantage, mais je n'ai fait que réclamer mes droits. Le fait que je sois venu sans avoir perçu le moindre sou prouve ma bonne foi», dira le joueur avant d'enchaîner : «L'équipe est en mauvaise posture. Ce sont les joueurs qui subissent toujours les conséquences. Donc, j'ai décidé de reprendre avec le groupe». L'autre raison qui a poussé El Bahari à revenir à de meilleurs sentiments est due au fait qu'il veut terminer meilleur buteur de l'équipe, mais aussi battre son record de 9 buts. «J'ai fixé l'objectif de dépasser 12 buts et de battre mon propre record qui est de neufs réalisations», affirme El Bahari qui en est à cinq buts. «Il faut qu'on sache que j'ai inscrit cinq buts sans avoir joué les premiers matches. Si j'arrive à jouer toute la phase retour, j'aurai des chances d'atteindre cette barre de douze réalisations.» Dagoulou multiplie les retards Apparemment, Dagoulou est en train de fondre dans le moule des Hamraoua. Ayant prolongé de son propre chef son séjour à Casablanca, l'international centrafricain a encore fait des siennes à son arrivée au complexe de Sangho Privilège. Ayant fait preuve de diplomatie pour éviter la sanction de Henkouche, le joueur a dû encore une fois rater l'entraînement dans l'après-midi. Il a aussi loupé le départ du groupe pour l'entraînement avant de se racheter et les rejoindre au stade en taxi. Une fois sur place avec une bonne demi-heure de retard, le joueur a été immédiatement sanctionné par son coach qui lui a interdit de jouer le match d'application. Dagoulou s'est alors contenté de quelques tours de piste sans pour autant taper dans le ballon. Cela ne l'a pas empêché de remettre ça au petit déjeuner puisqu'il a été le seul joueur à n'avoir pas rallié le restaurant à temps, c'est-à-dire avant 8h30. « Je ne prend jamais de petit déjeuner » Le centre-avant des Hamraoua a tenu à expliquer son retard à la séance d'entraînement et son absence au petit déjeuner d'hier matin. «Avant-hier, je me suis présenté à l'avance à la réception, c'est-à-dire à 15h. On m'a dit que le départ est prévu dans trois quarts d'heure. Je suis retourné dans ma chambre tout en demandant à mes coéquipiers de me réveiller. Le temps que j'ouvre les yeux, j'avais 15 mn de retard. J'ai directement rejoint le groupe en taxi», affirme Dagoulou avant de justifier le retard du matin : «Je ne prends jamais de petit déjeuner avant l'entraînement car je me sens lourd si je prend quelque chose avant, ce qui explique mon absence au restaurant». Boussehaba «Je serai d'attaque face à El Harrach» ll Si Sandaogo est en train de chercher ses repères chez les Rouge et Blanc du Mouloudia d'Oran, Brahim Boussehaba n'a pas trouvé beaucoup de peine à s'intégrer dans le groupe. Ayant déjà effectué le voyage d'Oran jusqu'à Marrakech avec quatre anciens joueurs que sont Benattia, El Bahari, Boussaâda et Tahar, l'ancien milieu de terrain du CR Belouizdad et du Widad de Tlemcen a retrouvé sur place deux personnes l'ayant déjà côtoyé. Il s'agit de l'entraîneur en chef, Mohamed Henkouche et son ancien coéquipier Harizi Abdelkader. «Je me suis directement intégré au groupe car je connais la plupart des joueurs dont certains sont mes amis. Le MCO est aussi un grand club, c'est une fierté pour moi de porter ses couleurs. C'est vrai qu'il est désolant que l'équipe soit dans cette situation au classement», dira Boussehaba après le match d'application avant d'ajouter : «Mis à part la fatigue, je me suis bien senti dans ce groupe. C'est vrai que je souffre d'un manque de compétition, mais d'ici le match de reprise du championnat je serai prêt car l'objectif de ce stage est que je retrouve ma forme». Il a inscrit un but Bien qu'il soit encore à court physiquement, Brahim Boussehaba a montré quelques prouesses durant ce match d'application. Il a non seulement réussi à inscrire un but sur un lob, mais il a été l'auteur de belles facettes de jeu. D'aucuns estiment qu'il pourra apporter un plus certain à l'équipe durant cette très difficile phase retour. Djebbari arrivera vendredi Selon les membres de la délégation oranaise, le PDG de la société, Youssef Djebbari devrait arriver à Marrakech vendredi prochain. Il se trouve que le président oranais est malade, mais surtout débordé de travail ces derniers temps. Fellah : «Je n'ai jamais songé à partir» ll Le portier des Hamraoua, Ahmed Fellah nie avoir songé à partir suite à la signature de Mezaïr. «Je n'ai jamais demandé à partir, du moment que je pense que le MCO a besoin d'un gardien de but si jamais El Ghoul ne reviendra pas. Donc, je ne vois pas pourquoi je demanderai à partir alors que c'est moi qui réclame la présence d'un autre portier pour cette phase retour qui s'annonce difficile pour notre équipe», dira le portier avant d'ajouter : «Je suis au Mouloudia et nulle part ailleurs. Mon objectif est d'aider le club à se maintenir, peu importe celui qui jouera ou qui signera». Le stage coûtera 350 millions Selon les dirigeants du Mouloudia d'Oran, le stage coûtera 350 millions de centimes. Le président de section, Larbi Abdelilah, qui s'occupe du séjour marocain affirme que le stage de Marrakech revient nettement moins cher que celui de Kahrama où le MCO avait l'habitude d'installer son quartier général. Tout porte à croire que le Mouloudia devra retourner dans ce même complexe durant les prochains stages.
