Hadji, Sayoud et Bracci seront hébergés à Dar Diaf de Bouchaou. Babouche : «Dans mon état actuel, je ne pourrai pas jouer» Après l'échec Pelicano et avec toute cette polémique ayant entouré cette affaire, le peuple du Mouloudia avait perdu tout espoir de voir le club retrouver son lustre d'antan, mais le recrutement effectué lors de ce dernier mercato hiveral leur a un peu fait oublier cet épisode malheureux. Seulement, un nouveau rebondissement s'est produit. En effet, un investisseur franco-algérien établi à Paris et possédant de nombreuses entreprises, dont une des plus grandes sociétés spécialisées dans le gardiennage et la surveillance vidéo, en l'occurrence «Bodyguard», voudrait investir au Mouloudia. Selon une source bien informée, ce Franco-Algérien, qui répond au nom d'Eddir Loungar, voudrait acquérir 60% du capital du club. Cette information tenue au secret, nous l'avons obtenue d'une personne très proche du club. Les actuels dirigeants du club ont même donné leur accord à l'issue de la réunion qui a eu lieu mercredi au niveau du siège du club, sis à la villa de Chéraga. Il a rencontré Drif qui lui a conseillé de saisir les autorités pour éviter le scénario des Italiens Selon nos informations, les démarches ont été entreprises depuis quelques semaines dans la discrétion la plus totale. Eddir Loungar, qui était en contact avec des anciens dirigeants du club, a rencontré certains d'entre eux. Tout d'abord, il a eu un tête-à-tête avec Abdelkader Drif. L'ancien président emblématique du Mouloudia, qui a encouragé cet investisseur à prendre le club, lui a même refilé quelques précieux conseils pour pouvoir faire son entrée de la meilleure des façons. Selon une source très proche du dossier, Drif, réputé pour sa crédibilité, aurait demandé à Eddir Loungar de saisir directement le ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération algérienne de football. Chose faite, puisqu'il y a quelques jours, l'intéressé a saisi les instances concernées. Le but de Drif étant d'éviter un scénario Pelicano bis, afin d'avoir toutes les facilités des autorités. Une information qui va sans aucun doute réjouir le peuple du Mouloudia, quoique, selon un membre du Conseil d'administration, cette démarche de Drif n'a pas plu à certains qui se sont sentis pris de vitesse par l'ancien président du club. L'actuel Conseil d'administration a donné son OK lors de la réunion de mercredi La réunion du Conseil d'administration qui a eu lieu mercredi passé a vu les membres du conseil accepter cette proposition pour permettre à cet homme d'affaires franco- algérien de venir investir au club. Conseillé par Drif, Eddir Loungar compte sérieusement acquérir la majorité du capital du club. Reste à savoir maintenant ce qui va se produire dans la maison mouloudéenne lors des tout prochains jours. Pour les proches du club, étant donné que c'est Drif qui s'est impliqué, cette piste paraît des plus crédibles. --------------------------------- Azzedine a failli rater le vol Le deuxième gardien de but mouloudéen, Sofiane Azzedine, était à deux doigts de rater le vol à destination de Sétif. Bien qu'arrivé à une heure matinale à l'aéroport Houari-Boumediène, le natif de Bordj Menaïel n'a pas été autorisé à embarquer, car son billet était au nom de Bouzidi. Le joueur a dû acheter in extremis un autre billet à l'aéroport, ce qui lui a permis de s'envoler avec le groupe. «C'était un problème administratif, sans plus, car il était programmé que je fasse le déplacement avec l'équipe», nous a dit Azzedine à sa descente d'avion. Bouzidi devait être le deuxième gardien De sources proches du club, nous avons appris que c'était Farès Bouzidi qui devait faire le voyage à Sétif. Pour rappel, après le stage en Espagne, il a été décidé que Bouzidi soit la doublure de Chaouchi en alternance avec Azzedine. Finalement, le staff technique a changé d'avis au dernier moment en laissant Bouzidi à la maison, alors qu'il devait être du voyage. Bouzidi : «Je n'ai pas compris ce qui est arrivé» Joint par nos soins pour connaître les tenants et aboutissants de cette histoire, Bouzidi, avec le sentiment d'avoir été lésé par le staff technique, nous dira : «J'ai entendu dire que j'allais être convoqué, mais je n'ai pas compris ce qui est arrivé. Je mérite d'avoir ma chance, d'autant plus que j'ai déjà montré de quoi j'étais capable lors du stage en Espagne. J'ai envie tout simplement qu'on me fasse confiance». --------------------------------- Une grippe cloue Babouche au lit Réda Babouche a créé la panique au sein de l'équipe en ne faisant pas le déplacement à Sétif. Nous avons appris par la suite que le capitaine mouloudéen s'est rendu jusqu'à l'aéroport, avant de rebrousser chemin, en raison d'une grippe aiguë qui l'a affaibli, au point de renoncer à voyager avec ses partenaires. Il s'est rendu à l'hôpital de Beni Messous Pris d'un malaise, Babouche, accompagné d'un ami proche, s'est rendu immédiatement à l'hôpital de Beni Messous pour recevoir les soins nécessaires. Un traitement à base d'antibiotiques a été prescrit à l'enfant de Skikda qui s'est rendu par la suite chez lui pour se reposer. Il devait rejoindre avec Ghrib l'équipe par route Pour encourager les joueurs et les pousser à se transcender, Omar Ghrib a demandé à Babouche de faire le déplacement avec lui par route jusqu'à Sétif. C'est hier soir que les deux hommes étaient attendus dans la ville des Hauts Plateaux. Babouche : «Dans mon état actuel, je ne pourrai pas jouer» Voulant avoir la confirmation de l'intéressé, nous avons pris attache avec Réda Babouche qui nous dira au sujet de ses soucis physiques : «Je suis venu à l'aéroport, mais étant pris d'une grosse faiblesse due à une grippe, j'ai décidé de partir à l'hôpital. Je vais attendre encore vingt-quatre heures pour voir, mais dans mon état actuel, je ne peux pas jouer le match contre l'Entente. Cela dit, je ne sais pas de quoi sera fait demain.» --------------------------------- Bracci «L'absence de Babouche a chamboulé ma tactique» Ce n'est qu'au moment d'embraquer à bord de l'avion que le staff technique s'est rendu à l'évidence que Réda Babouche n'allait pas être du voyage. Une absence qui suscite moult interrogations, car Réda nous a rarement habitués à manquer les rendez-vous de cette importance. Et pour comprendre les raisons de ce forfait de dernière minute, on s'est approchés de Bracci qui nous a déclaré : «Nous avons joint Babouche qui nous a fait savoir qu'il était cloué au lit à cause d'une grippe. Un forfait de dernière minute qui m'incite à chambouler ma tactique.» Le technicien corse ne s'attendait certainement pas à la défection de son capitaine et leader de l'équipe. «Je devrais aligner Djeghbala sur le côté gauche» Pour Bracci, Abdelmalek Djeghbala, même s'il est un pur droitier, est le joueur tout désigné pour pallier le forfait de Babouche : «Il est évident que face à ce forfait, je devrais aligner Djeghbala sur le côté gauche. Je sais qu'il a les capacités pour répondre à nos attentes.» «C'est dommage de quitter l'hôtel El Noui» Dans un autre registre, son renvoi de l'hôtel El Noui n'a pas été du goût du technicien corse qui avait ses petites habitudes dans cet établissement qu'il considérait comme son petit chez soi. «C'est dommage de quitter l'hôtel El Noui, alors que j'avais mes petites habitudes dans cet établissement. C'est pour cela, d'ailleurs, que je n'ai jamais voulu changer d'hôtel. A présent, je vais être hébergé à Dar Diaf à Bouchaoui, en attendant d'élire domicile dans une villa à Chéraga, non loin du siège du club», nous dira Bracci avec un pincement au cœur. --------------------------------- Hadji, Sayoud et Bracci seront hébergés à Dar Diaf de Bouchaoui Renvoyés manu militari par les responsables de l'hôtel El Noui qui réclament le règlement de la facture laissée par le club, François Bracci, Hadji Abou El Kacem et Amir Sayoud seront hébergés à l'hôtel Dar Diaf de Bouchaoui, en attendant de régler leur problème de logement. Bracci aura une villa à Chéraga Alors qu'Alain Michel était hébergé dans une villa à Clairval, François Bracci, lui, devra résider dans les jours qui viennent dans une villa à Chéraga, non loin du siège du club. Contraint de quitter en urgence l'hôtel El Noui, Bracci avait dû laisser une partie de ses effets personnels au siège du club. Djallit s'est trouvé un appartement Désormais, Mustapha Djallit n'est plus concerné par le problème d'hébergement. L'ex-attaquant de la JSMB a pris les choses en main en louant un appartement à ses propres frais. 10 millions en cas de victoire Les joueurs du Mouloudia empocheront la bagatelle de 10 millions de centimes, en cas de victoire, ce soir, contre l'Entente. C'est du moins la prime promise par la direction qui est prête à octroyer la moitié en cas de match nul.