Cesc Fabregas : «Iker Casillas est un grand capitaine et je le respecte» Après l'élimination du Real au Camp Nou en Coupe du Roi, José Mourinho avait refusé de parler de l'arbitrage à la presse malgré un agacement perceptible. Pourtant le portugais avait tout de même quelques mots à dire à Monsieur Teixeira. Selon Marca, il a donc attendu que les hommes en noir regagnent leurs véhicules dans le parking du Camp Nou pour leur glisser deux ou trois mots doux. Comme son parte-parole officiel, Eladio Paramés l'a confirmé aujourd'hui, le "Mou" a apostrophé l'arbitre : «Teixeira, maintenant tu vas pouvoir fumer ton cigare et te marrer sans avoir honte.» avant de le saluer en ces termes : «Ciao l'artiste, ça te fait plaisir d'emmerder les pros.» Attendre les arbitres sur un parking comme un mauvais loubard. Quel wesh ce Mourinho. Cesc Fabregas : «Iker Casillas est un grand capitaine et je le respecte» Cesc Fabregas est revenu, dans Marca, sur le Clasico de mercredi soir qui a vu les Blaugrana éliminer le Real Madrid en Coupe du Roi après un match nul spectaculaire deux buts partout : «Eliminer le Real est toujours compliqué, et nous y sommes parvenus». Il excuse le geste de Pepe à son encontre, qu'il juge «involontaire» : «Il n'a pas voulu me blesser». Qui dit Clasico, dit polémiques. Les relations entre les Espagnols du Barça et de Madrid sont, aux dires de certains, assez tendues. On évoque même une certaine guerre des clans au sein de la Roja composée majoritairement d'internationaux issus de l'un ou de l'autre des géants d'Espagne. Iker Casillas, très remonté à l'issue du match de Coupe du Roi, a dit à l'arbitre de la rencontre, monsieur Texeira, qu'il pouvait aller fêter la victoire des Catalans avec ces derniers. Fabregas, un Gandhi du football Fabregas n'en tient pas rigueur à son capitaine en sélection et désamorce au passage indirectement la prétendue crise intestine qui rongerait la sélection des champions du monde et d'Europe en titre : «Iker est un grand capitaine. S'il a dit ça, c'est qu'il le pensait vraiment et qu'il croyait que c'était opportun. J'ai beaucoup de respect pour lui. Nous autres au Barça ne voyons pas les choses comme lui, chacun défend son point de vue.» «Si on perd, on le fera en jouant au ballon» L'ancien milieu d'Arsenal fait l'éloge de ses adversaires : «J'ai vu un très bon Real Madrid, avec une énorme envie de gagner. Cela ne nous a pas surpris mes partenaires et moi. A haut niveau, le Real Madrid est l'adversaire le plus terrible que l'on puisse rencontrer». Certains reprochent d'ailleurs au Barça, qui menait 2-0 avant de se faire rejoindre, d'avoir pris trop de risques au lieu de gérer et de défendre. Fabregas explique que c'est une question de philosophie : «L'entraîneur et les joueurs du Barça ont cette philosophie de jeu. Si nous perdons, nous le ferons en jouant au ballon». Ça en deviendrait presque lassant...