Iker Casillas, le capitaine et gardien du Real Madrid, en est convaincu: son club va gagner au Nou Camp, ce lundi, lors du Clasico contre le Barça. A deux jours du somment de la saison espagnol, le Real semble toujours aussi sûr de sa force. Les Madrilènes, leaders de la Liga et encore invaincus cette saison toutes compétitions confondues, vont, lundi soir, certainement disputer le match le plus compliqué depuis leur début de saison sur la pelouse au Barça. Avec un point d'avance sur le rival catalan, les Merengue savent qu'en cas de succès au Nou Camp, ils frapperaient un grand coup sur la scène nationale et européenne. Défait ces deux dernières saisons, le Real veut inverser la tendance. Comme Cristiano Ronaldo avant lui, Iker Casillas ne pense qu'à la victoire: «Cette année, nous sommes décidés à gagner là-bas, avoue, dans Marca, le capitaine et gardien madrilène. Nous allons voir un Madrid vaillant et convaincu du succès au Nou Camp. Même si nous avons un point d'avance au classement, je ne vais pas me contenter d'un simple match nul.» Le portier champion du monde estime même que cette rencontre sera décisive dans l'attribution du titre: «Il y a si peu de marge d'écart entre le Real et le Barça que ce Clasico peut décider du sort de la Liga», juge-t-il. Pour aider le Real dans sa soif de victoires, Casillas compte sur José Mourinho, leur nouvel entraîneur, dont il avait déjà loué les qualités: «Avec lui, nous nous sommes habitués à ne pas perdre un match», reconnaît-il. Tous les fans du Real espèrent qu'ils ne commenceront pas à perdre cette habitude lundi soir... De son côté, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, supporteur affiché du FC Barcelone, a parié vendredi sur une victoire 4-2 du Barça contre le Real Madrid lors du Clasico. Dans une interview à la radio catalane RAC1, M.Zapatero a indiqué qu'il ne pourrait pas assister au match de lundi soir au Camp Nou de Barcelone en raison d'un voyage officiel, mais a dit attendre «un message sur le portable annonçant les buts du Barça». «Le Barça nourrit et cultive l'intelligence du football et en fait quelque chose de plus qu'un sport de contact physique. Parfois cela rappelle les échecs», a affirmé le chef du gouvernement. Il a cependant reconnu que le Real «avait une frappe très forte et serait un rival de poids pour le Barça». Zapatero a déclaré que ses préférences allaient à l'entraîneur du Barça Josep Guardiola plutôt qu'à celui du Real Jose Mourinho, et à l'attaquant argentin de Barcelone, Lionel Messi, plutôt qu'au Portugais du Real Cristiano Ronaldo. Le Real Madrid est leader du Championnat d'Espagne avec un point d'avance sur le Barça avant le déplacement au Camp Nou.