Le Khroub et le spectre des deuxièmes périodes catastrophiques. Ça craint grave pour l'ASK de Khezzar. Après deux cinglantes défaites, contre le WAT et le MCO, les camarades de Mehia ont remis ça, avant-hier, et ont ajouté à leur capital une autre défaite qui ressemble à une blague de mauvais goût que personne ne va apprécier au Khroub. Samedi passé, face au MCS, alors que certains s'attendaient à un tout autre scénario, la bande à Khezzar a fait ce qu'elle semble aimer faire ces derniers temps, soit prendre un malin plaisir à concéder les défaites contre des formations en pleine crise, comme face à Saïda, où l'ASK a encaissé la bagatelle de six buts. De quoi de faire du petit poucet la honte des équipes du championnat. Le Khroub et le spectre des deuxièmes périodes catastrophiques Depuis le début de la phase retour, la défense de l'ASK accumule bizarrement les bourdes et les erreurs de débutants, ce qui fait d'elle une vraie passoire. A vrai dire, transpercer le rideau défensif de l'ASK est devenu chose aisée, au point où n'importe qui est capable d'inscrire des doublés comme Madouni qui s'est fait un nom sur le dos de l'ASK. Mais le plus étonnant reste le nombre de buts encaissés après les pauses comme ce fut le cas contre le MCO où l'ASK a encaissé trois buts dans les dernières 45 minutes, ou aussi face au MCS, où les Askistes en ont encaissé quatre de suite. De quoi se demander si Khezzar parle vraiment à ses joueurs pendant les mi-temps, si c'est oui, alors là… ! Que font Khezzar et Krebaza à part suivre la presse ? En jetant un coup d'œil aux statistiques de l'équipe depuis la reprise de la compétition mi-janvier, les chiffres sont un vrai désastre, la faillite générale, sans parler de la dernière débâcle face au MCS. Il faut juste préciser que rien ne fonctionne depuis le retour de l'équipe de Aïn Draham. Aucun compartiment n'assure dans son job, les défauts ne se comptent pas, aucune forme de construction dans le jeu, une anarchie à tous les niveaux du terrain, aucun schéma tactique clair pendant les matches ni organisation qui démontre que l'équipe bossait vraiment avant ces rencontres sans parler des déchets techniques et du nombre de joueurs blessés et suspendus après chaque match. Il faut dire que le duo Khezzar-Krebaza ne trouve plus le temps pour régler tout ce cirque, car ils ont autre chose de plus important à faire, suivre ce qui s'écrit sur eux dans les pages de la presse spécialisée. Et ils osent parler d'un stage hivernal réussi ! Un score de 6-1 a poussé un vieux supporter de l'ASK à nous dire que son équipe favorite a affronté le MCS avec des joueurs de handball, car lui-même n'arrive pas à croire qu'une formation faible et relégable comme le MCS ait pu battre l'ASK avec un score aussi lourd. De plus, il ne comprend plus rien quand il entend le staff technique parler d'un stage hivernal réussi, alors que l'ASK est devenue si fragile que n'importe quelle formation peut la battre à présent. Devant cela, on n'a pas trouvé de réponse pour consoler notre chauvin fan. Jeu pourri et mauvais état d'esprit depuis longtemps Ce lourd revers, on peut dire qu'il était prévisible, car beaucoup de choses ne tournaient pas rond au vestiaire de l'ASK et l'on entend des choses peu réjouissantes sur l'état d'esprit de certains éléments qui ne trouvent plus la joie pour se donner à fond aux entraînements. Cela est sûrement dû à certaines décisions du staff technique et aussi à la crise financière que traverse le club. Ce sont des choses qui mènent directement vers le jeu pourri et les scores honteux. Une première historique pour l'équipe Depuis la montée du club parmi l'élite en 2006-2007, l'ASK n'a jamais encaissé autant de buts en un seul match de son histoire et, comme on dit, il y a un début à tout. Sauf que l'histoire ne retiendra pas que le chiffre, elle gardera aussi en mémoire les responsables de cette mascarade de 6 à 1. On a déjà dit que l'ASK a battu l'USMA avec le cœur Comme on l'a annoncé dans l'une de nos précédentes éditions, l'ASK a pu battre l'armada de l'USMA grâce à sa grosse volonté et le cœur, et aussi le talent du véritable enfant du Khroub, Hamza Bounab, qui, suspendu, n'a pas participé à la débâcle de Saïda. Pauvre supporters askistes ! Après une défaite de ce genre, on pense directement à ceux qui vivent et respirent au rythme de l'ASK, les fidèles et vrais supporters qui sont les perdants dans l'histoire, car ce sont eux qui ont le plus de peine après des coups de ce genre. Si joueurs et entraîneurs ont la force d'oublier les revers et les corrections plus rapidement que certains le pensent, les amoureux des couleurs rouge et blanc ont un cœur et des sentiments, et rares sont ceux qui, après que l'on a touché à leur amour-propre, peuvent s'en relever.
