Hammar : «Ghazali sera sanctionné.» Après avoir appris qu'il «était considéré en abandon de poste» et que des mesures allaient être prises contre lui, Samir Ghazali a pris contact avec Hammar. Il donnera au responsable sétifien les raisons de son absence. Il était au chevet de son père malade Ghazali informera Hamar que son absence était due au fait qu'il devait rester au chevet de son père souffrant. Ce dernier doit d'ailleurs subir une intervention chirurgicale. D'un autre côté, Ghazali précisera qu'il était l'un des joueurs les plus lésés de l'effectif sétifien. Il en veut pour preuve le fait qu'il ait été le dernier à être régularisé et que, de surcroît, Serrar a effectué une ponction sur ses avoirs. Pour information, le boss sétifien a récupéré la somme d'argent avancée à Ghazali pour l'achat d'un véhicule. «Le club doit me verser 7 mensualités» A l'évidence, c'est un tout autre son de cloche chez Ghazali en ce qui concerne le paiement de ses arriérés financiers. Le joueur nous informera que le club doit lui verser le montant de sept mensualités. Il expliquera que le montant perçu, il y a de cela quelques jours, ne représente que deux mensualités. Il sera de retour avant la fin de semaine Ghazali a promis à Hammar de rejoindre Sétif dans les tout prochains jours. Ce sera au plus tard avant la fin de la semaine et cela juste après l'intervention chirurgicale qu'aura subie son père. Hammar : «Ghazali sera sanctionné» Le président du club sétifien, Hammar, semblait peu convaincu par les explications de Ghazali. Ne voulant pas rentrer dans les détails, il nous dira ce qui suit : «Ghazali s'est absenté durant 63 jours cette saison, dont 49 jours d'affilée. Je vous laisse apprécier le préjudice causé à l'équipe. Il n'a pas été là quand l'équipe a connu une cascade de blessures et cela est impardonnable. Par ailleurs, il vient d'être régularisé. Pour tout cela, Ghazali aura à s'expliquer devant le conseil de discipline et il sera sanctionné si les membres de ce conseil le décident.» Il a boycotté 6 matchs officiels Hammar expliquera que Ghazali a boycotté cette saison six rencontres officielles, dont la dernière est celle jouée par ses coéquipiers face à l'USMH. Il donnera le détail suivant : «En plus du match face à El Harrach, Ghazali ne s'est pas présenté lors des rencontres face à l'ASO, l'ASK, le MCEE, le CRB et le CAB. Ce sont-là autant de fautes professionnelles graves qui doivent être sanctionnées.» «Il a été payé jusqu'au dernier centime» «Comment voulez-vous que le club verse des mensualités à un joueur qui est absent ? Ghazali doit faire preuve d'honnêteté et comprendre que tout travail mérite salaire. Alors que ses coéquipiers étaient sur le terrain, il était chez lui. Il est donc normal que des ponctions soient faites sur son salaire. De toutes les façons, avec la somme qui lui a été versée jeudi dernier, il aura été payé jusqu'au dernier centime.» --------------------- Benkhodja out contre les Chélifiens Coup dur pour Geiger qui ne pourra pas compter sur les services de son gardien, Samir Benkhodja, pour le prochain match face à l'ASO. C'est suite à un choc avec le joueur Saha lors du match contre l'USMH que Benkhodja s'est blessé. Le professeur Bouguehgouh, qui l'a examiné à la clinique El Mahabi, s'est voulu rassurant. Il expliquera au joueur qu'il ne souffrait que d'une distorsion des ligaments. Cette blessure nécessite un repos d'au moins une semaine, sans intervention chirurgicale. --------------------- Affaire Edangar : ça se complique pour l'ESS… Le paiement de l'amende se fera en deux tranches C'est hier qu'est arrivé à expiration le délai imparti à l'ESS pour régulariser son ex-joueur, le Franco-Tchadien, Edangar Arab. Le club ne manquera pas de contacter, par téléphone, l'un des avocats du joueur, qui fait partie du collectif basé à Paris. C'est le responsable du cabinet d'avocats lui-même qui répondra au dirigeant sétifien. Il lui annoncera que l'échéancier proposé par les Sétifiens a été accepté (voir l'une de nos dernières éditions). L'ESS aura à s'acquitter de la somme en deux tranches. La pénalité de retard maintenue Me Bertrand, le responsable du cabinet d'avocats saisis par Edangar, s'est voulu intransigeant. La pénalité est maintenue et elle augmentera pour chaque jour de retard. Le premier versement avant le 31 mars L'avocat d'Edangar a précisé qu'il voudrait réceptionner dans les plus brefs délais, un engagement écrit, stipulant que le règlement de la première tranche se fera avant le 31 mars. En cas de retard, le montant sera majoré de 10 000 euros. Ce document, pour avoir une valeur juridique, doit être paraphé par le président de la FAF. Par ailleurs, la direction du club sétifien a émis le souhait que le paiement de cette première tranche se fasse dans deux mois. Le montant total à payer dépasse les 85 000 euros ! Suite à la décision de la commission des litiges de débouter les Sétifiens, ces derniers sont condamnés à dédommager Edangar. En comptant le montant des pénalités de retard, les Sétifiens doivent s'acquitter exactement de la somme de 85 077,86 euros. --------------------- Edangar… un musulman occasionnel ! Bizarre, le comportement du Franco-Tchadien Abdallah Sylvain Edangar. On se rappelle que ce joueur avait quitté l'Olympique Lyonnais suite à un différend avec le président Aulas. Le joueur n'a pas accepté certaines contraintes qui l'empêchaient de pratiquer la religion musulmane, comme le jeûne, la prière, etc. Paradoxalement, il accepte d'encaisser des pénalités de retard, ce qui est contre les préceptes de notre religion. 500 millions ont été réservés pour payer l'amende Conscients que la Fifa prendrait une décision aux torts exclusifs de l'ESS, les dirigeants ont mis en réserve la somme de 500 millions de centimes. Ce total provient d'un reliquat de caisse auquel sont venus s'ajouter 400 millions versés par l'un des sponsors du club, à savoir le quotidien Echourouk. La FAF n'a pas encore réagi Ils n'ont pas caché leur déception, les responsables de l'ESS. En effet, contrairement aux promesses qui leur auraient été faites, les responsables de la FAF ne leur ont été d'aucun recours. Le dossier en béton présenté par le joueur a découragé tout le monde. Les banques refusent de procéder à la transaction Aussitôt informé, Serrar a fait le tour des établissements bancaires de Sétif. La réponse des préposés étaient invariablement la même. Leurs services ne procéderont pas à la transaction. Celle-ci ne pourra donc se faire que par l'intermédiaire de la FAF.