Le onze de départ est-il le meilleur du moment ? Son équipe ayant trouvé la faille à deux reprises en première période, le coach blidéen n'a pas d'autres choix que faire un pari. Le sien est le suivant. Exit Manaa inexistant, et Mellika sur le côté gauche de l'attaque. Ils sont remplacés par Belmahi et le tout jeune Hazi. Du coup, Djahel et Oukili se retrouvent milieux récupérateurs. Hamia prend le jeu à son compte et les deux rentrants se placent sur les côtés. L'USMB, à partir de cet instant, a attaqué tous azimuts. Un motif d'espoir Malheureusement, ces changements n'auront rien apporté sur le plan offensif. Si les Blidéens ont été plus dangereux dans cette configuration, s'ils ont su enchaîner quelques belles combinaisons, cela reste quand même très faible dans l'ensemble. Il manque de la qualité dans toutes les lignes. Les Oranais réduiront le score par Gouaïche avant que ce dernier ne récidive à l'ultime minute du match. Le titre cette année est plus qu'hypothéqué. L'accession est très très loin. Il faut bien garder un motif d'espoir et ne pas oser imaginer que l'USMB va lutter pour ne pas descendre en…Nationale, même si elle est maintenant pas très loin de la zone de tous les dangers. -------------- Le onze de départ est-il le meilleur du moment ? Cela est devenu une tradition, quand les résultats ne sont pas ceux espérés, le premier à être montré du doigt est l'entraîneur et celui de Blida n'échappe pas à cette règle. Amrouche aura l'occasion de répondre à quelques-uns des détracteurs de l'équipe qui se demandent pourquoi, face à certaines formations, il a effectué certains choix précis. Pourquoi aussi, pour un match « d'hommes» comme celui disputé à Oran, il a titularisé des jeunes joueurs alors que d'autres qui sont restés sur le banc auraient pu répondre au duel physique. «Vous devez savoir que ce sont les meilleurs du moment, les plus en forme et les plus motivés qui sont titularisés», a-t-il expliqué. Amrouche doit très vite faire les meilleurs choix en ce qui concerne les hommes et aussi la stratégie de jeu.
On peut avoir toutes les qualités du monde Il est assez difficile de deviner quelle sera la composante de l'équipe et l'identité des remplaçants qui seront choisis lors des rencontres à venir par celui qui est à la barre technique. Ce dernier aura à effectuer des retouches plus ou moins importantes car jusque-là, ceux qui ont été régulièrement alignés n'ont pas donné satisfaction et les résultats sont là pour l'attester. Il y a des séances d'entraînement quotidiennes durant la semaine qui précède un match et c'est à partir de là que l'entraîneur prendra les décisions qui s'imposent. Tout le monde sera mis sur le même pied d'égalité. La forme physique, les qualités intrinsèques de chacun et surtout la motivation sont là autant de critères que l'entraîneur aura à déceler chez les joueurs et qui seront déterminants dans ses choix. Un joueur peut avoir toutes les qualités du monde, s'il n'est pas en bonne forme physique ou, s'il a la tête ailleurs, il ne sera d'aucune utilité à l'équipe le jour du match. Faire connaître les joies du banc de touche à certains Il est certain que lors des prochaines joutes et à commencer par ce match face à Biskra, le coach va faire connaître à certains inamovibles titulaires les joies du banc de touche, histoire de leur rappeler que plus aucun passe-droit ne sera de mise. Pour montrer que les choses vont singulièrement changer dans l'équipe, le boss blidéen nous confiera qu'il est fort possible que ces erreurs techniques qui sont à l'origine des buts encaissés et des points perdus, feront désormais l'objet de sanctions financières. «Ce qui est certain, c'est que les critères, pour titulariser tel ou tel joueur, sont clairs et vous ne verrez pas sur le terrain un élément parce que le public le réclame ou parce que cela lui fait plaisir. Chacun doit mériter sa place et le montrer balle au pied. Ceci est très important pour la stabilité du groupe». Amrouche ajoutera : «Je considérerais désormais toute erreur technique comme une faute professionnelle et elle sera suivie de sanctions». ------------------ Hier, à 12h30, Amrouche a présenté sa démission C'est hier vers midi trente qu'Amrouche a présenté sa démission à Zaïm. Il expliquera au président de l'USMB qu'il lui était impossible de poursuivre sa mission. Amrouche nous expliquera que des dirigeants ont tout fait pour qu'il abandonne son poste. La goutte qui a fait déborder le vase, selon Amrouche est qu'après le renvoi de Belloucif et de Hamrouni, seul ce dernier est passé en conseil de discipline et a été sanctionné. Il dira, par ailleurs, que l'équipe avait besoin d'un déclic et que ceci pourrait être provoqué par son départ. Zaïm : «J'ai laissé le choix à Amrouche» Dès qu'il prit connaissance du contenu de la lettre de démission d'Amrouche, Zaïm demandera à son entraîneur de prendre un temps de réflexion et qu'ensuite il respectera sa décision. Contacté par nos soins, Zaïm nous dira qu'Amrouche n'est aucunement responsable de la mauvaise passe traversée par l'équipe. Après le départ de Amrouche L'équipe à la croisée des chemins Les mauvais résultats concédés par les Blidéens, même s'ils n'ont pas été totalement digérés, ont été bel et bien consommés. La conséquence directe de cette mauvaise série a été le départ de Amrouche. Il faudrait maintenant aux Blidéens oublier leurs déboires et se remobiliser au plus vite pour aborder la dernière ligne droite du championnat. Les camarades de Defnoun sont, et ils doivent le reconnaître, assez mal lotis en n'étant qu'à quelques longueurs des relégables. La tâche s'annonce d'autant plus ardue pour le nouvel entraîneur qui aura à composer, en plus des joueurs qui sont blessés, avec ceux qui sont suspendus. --------------------- Bertil «Aborder la suite du championnat avec un tout autre état d'esprit» WLe milieu de terrain Bertil, dans l'entretien qu'il nous a accordé, nous a expliqué pourquoi rien n'est perdu. Il émet cependant une condition, que l'état d'esprit général qui règne dans l'équipe change du tout au tout. Tout d'abord, donnez-nous de vos nouvelles Elles sont bonnes et je vous remercie. Pour ce qui est de ma blessure, je suis totalement rétabli et cela m'a permis de tenir ma place samedi passé. Qu'avez-vous ressenti au coup de sifflet final du match face à l'ASMO ? Surtout un sentiment d'impuissance et de découragement. Nous venions juste de ne réaliser qu'un nul totalement immérité et tous nos efforts et nos sacrifices venaient d'être réduits presque à néant. Cela dure depuis le début de la saison et il est même arrivé un moment où je ne pouvais plus me contenir. C'est dur de se faire remonter au score à la toute dernière minute alors qu'on tenait la victoire. Enfin, ce match fait maintenant partie du passé. . Oui, mais faire match nul à l'extérieur n'est pas aussi grave que certaines défaites. Qu'en pensez-vous ? C'est un tout. Bien sûr, le fait de perdre des points nous a fait très mal et quoique nous fassions, les choses ne s'arrangeaient pas. Des équipes tout juste moyennes ont réussi à prendre des points contre nous et cela est pour nous difficile à digérer. Quelles sont les causes de ces contre-performances ? La principale est que ce n'était jamais la même équipe qui était alignée deux matchs de suite. Il nous faut avouer que la cohésion dans l'équipe était inexistante. Il y a des raisons à cela, ce sont les très nombreuses absences et cela pour diverses raisons. Nous avons aussi manqué, il faut le dire, de chance. Cela a été le cas, par exemple, lors de plusieurs matchs au cours desquels nous sommes passés totalement à côté. Et pour ce qui est des prochains matchs ? C'est certain. Il nous faut aborder les prochains matchs avec un tout autre état d'esprit. Nous ne devons plus subir comme cela a été le cas jusque-là. Il nous faut arriver à imposer notre jeu et renouer avec la victoire. Vous pensez donc que l'accession en L1 est jouable ? Absolument, les équipes se tiennent très près au classement et aucune d'elle, et à plus forte raison l'USMB, n'a hypothéqué ses chances de retrouver l'élite. D'un autre côté, nous ne voulons pas revivre le scénario de la saison passée. ---------------------- Tournoi à la mémoire du regretté Zoubir Bendali Une totale réussite Les gradins du stade Brakni était pleins à craquer samedi passé. Tout le monde voulait rendre un dernier hommage à l'une des figures emblématiques du football blidéen, Hadj Zoubir Bendali. Des anciens joueurs sont venus de toutes les régions du pays pour prendre part aux deux matchs qui ont été joués. Ce n'est pas là l'essentiel car il s'agissait d'abord de montrer tout son respect et sa reconnaissance pour cet éducateur et ce dirigeant hors pair, que Dieu ait son âme.