Serrar et Hamar se rencontrent au salon de thé le Tropic et enterrent la hache de guerre Le directeur général de la société Black Eagles, qui gère les affaires de l'ESS, a rencontré Atrous, le président du CA, samedi passé à Tunis. La discussion entre les deux hommes a, bien sûr, tourné autour de la finale de la Supercoupe de l'UNAF. Le boss du CA a proposé à Arab que la rencontre se déroule le 1er mars à Tunis. Le responsable sétifien refusera catégoriquement tout en avançant celle du 18 mai. Les deux hommes se sont quittés sans qu'un accord ait été trouvé. Et l'ESS dans tout ça ? Pour les Tunisiens, tout semble clair. La rencontre qui doit opposer le Club Africain à l'ESS se jouera le 4 mars. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes de la totalité des journaux. On y trouve même des entretiens à ce sujet accordés par les joueurs et les membres du staff du CA. C'est comme si le club sétifien n'était en aucun cas concerné par ce match. «L'inélégance» de Hemami (SG de l'UNAF) ! Alors qu'aucune information n'est donnée au niveau du site officiel de l'UNAF, c'est tout naturellement que nous avons contacté le secrétaire général de cette instance, Mahmoud Hemami, pour en savoir plus en ce qui concerne cette Supercoupe de l'UNAF. Après les formules de politesse d'usage, nous avons abordé ce sujet. Hemami ne trouvera pas mieux que de nous dire que la communication n'était pas bonne. Il coupera son téléphone et depuis ce moment, il est impossible de le joindre. Cela s'appelle adopter la politique de l'autruche ! L'annulation du match n'a pas encore été signifiée officiellement aux Sétifiens On est forcés de croire que du côté de l'UNAF, le bricolage règne en maître. En effet, cette association n'a pas saisi officiellement la direction de l'ESS pour lui signifier que le match comptant pour la Super coupe a été annulé. Pour le moment, la seule information qui est parvenue aux dirigeants sétifiens est ce SMS de Kerbadj qui a atterri sur le téléphone portable de Serrar. Désolant ! La direction sétifienne refuse la date du 1er mars… Par ailleurs, ce sont les dirigeants de l'ESS qui saisiront l'UNAF par écrit. Sur ce document, il est signifié qu'il n'est pas question de jouer la finale de la Supercoupe le 1er mars. A cette date, l'Entente sera privée de Djabou et d'Aoudia qui se trouveront en Gambie avec l'EN. … et propose celle du 18 mai Il n'est donc pas question pour les Sétifiens de jouer le match contre le Club Africain avant la fin du championnat national. La direction de Serrar a proposé la date du 18 mai prochain. Le lieu restant le même, à savoir le stade Radès. A cette date, l'ESS aura jouer le match retour des huitièmes de finale de la CAF qui sont prévus les 11,12 et 12 mai prochains. ------------------ Serrar et Hamar se rencontrent au salon de thé le Tropic et enterrent la hache de guerre Hier en fin d'après-midi, Serrar et Hammar se sont rencontrés au salon de thé le Tropic. Il faut dire que Larbaoui, qui a offert ses bons auspices, a usé d'un stratagème pour aboutir à la réconciliation des deux hommes. Il donnera en aparté rendez-vous à chacun des deux responsables sétifiens au salon de thé le Tropic. Les deux hommes ne pouvaient pas s'éviter. Ils se saluèrent avant de s'attabler avec Larbaoui autour d'un café. Ce dernier s'éclipsera très vite pour laisser Hammar et Serrar en grande discussion. Hammar : «C'est une nouvelle page qui s'ouvre» Le président du club Hammar nous fera une brève déclaration après sa rencontre avec Serrar : «Il est vrai que chacun de nous a sa part de responsabilité mais le plus important n'est pas là. C'est l'intérêt de l'ESS qui prime et s'il y a eu désaccord entre moi et Serrar, c'est uniquement suite au souci de chacun de nous de servir au mieux cette deuxième famille qui est l'Entente. Il est inutile de parler du passé car c'est une nouvelle page qui s'ouvre. L'urgence est de trouver des fonds pour la bonne marche du club.» ------------------ Suite aux déclarations de Hammar, le manager de Cyril réagit Les déclarations faites par Hammar, dans ces mêmes colonnes, ont fait réagir le président et Serrar et plusieurs autres personnes. L'une d'entre elles est le manager de Cyril, le Franco-Camerounais Léo qui n'a pas du tout apprécié que Hammar émette un jugement concernant les qualités techniques du joueur. Il nous dira en substance : «Si ce jugement avait été émis par Geiger, cela aurait été acceptable car c'est un technicien qui sait de quoi il parle. Je me demande quelles sont les qualités de Hammar en matière de football.» «Cyril n'est en aucun cas responsable du conflit qui existe entre Hammar et Serrar» Par ailleurs, Léo refusera catégoriquement que son poulain serve de bouc émissaire. «C'est de la très mauvaise fois que de mettre ce jeune joueur au centre du conflit qui existe entre Hammar et Serrar. Personne n'a obligé de force à faire signer Cyril», dira Leo manifestement très en colère. «Je n'attends qu'un coup de fil de Hammar pour résilier le contrat de Cyril» Le manager de Cyril ne s'arrêtera pas là et il ira même à proposer ce qui suit : «Il faut que par ailleurs que l'opinion sportive sache que Cyril n'a pas touché un sou depuis son arrivée à Sétif il y a de cela maintenant deux mois. Hammar, après ce qu'il vient de déclarer doit aller au bout des choses et je n'attends qu'un coup de fil de sa part pour résilier le contrat de Cyril.» ------------------ L'ESS à Tébessa 14 ans plus tard ! L'actualité dans les habituels fiefs de l'ESS est bien sûr ce match de Coupe d'Algérie qui se profile à l'horizon. On se prépare pour le déplacement à Tebessa et cela quatorze ans après la dernière virée de l'Entente dans cette ville. En effet, l'ESS n'a pas joué à Tebessa depuis le mois de décembre 1998. Ce jour-là, les deux équipes n'ont pas pu se départager (2-2). Hachichi (directeur de l'OPOW du 4-Mars de Tébessa) : «Le prix du billet sera de 80 DA» Contacté par nos soins, le directeur de l'OPOW du 4-Mars de Tébessa, Hachichi Youssef, nous dira : «Il n'était pas question pour nous de majorer le prix du billet. Comme d'habitude, le ticket d'accès sera cédé contre la modique somme de 80 DA et cela pour permettre au plus grand nombre d'assister à cette fête du football.» Hachichi ajoutera ce qui suit : «Je n'attends qu'une correspondance de la direction de l'ESS pour lui réserver un quota de billets. Il faut savoir que toutes les mesures ont été prises pour que la rencontre se déroule dans les meilleures conditions. D'ailleurs, une réunion entre les différentes parties se tiendra demain (ce lundi, ndlr). Une capacité de 40 000 places, mais… Selon les propos du directeur du complexe sportif du 4-Mars de Tébessa, la capacité de cette enceinte est de 40 000 places. Pour des questions évidentes de sécurité et de confort, le nombre de billets qui sera mis en vente sera largement inférieur au nombre de places disponibles. C'est lors de la réunion de ce lundi que se décidera le nombre de billets qui sera mis en vente. Celui-ci, vraisemblablement, ne dépassera pas les 25 000. Avant le match face aux Tébessis, une séance à Oum Bouaghi La direction du club a proposé aux membres du staff technique d'organiser une séance d'entraînement, celle de mercredi prochain sur le terrain du stade d'Oum Bouaghi. Ceci aura l'avantage de permettre aux joueurs de «tâter» une pelouse qui ressemble en tout point de vue à celle de Tébessa où ils auront à en découdre avec l'UST pour le compte des seizièmes de finale de la Coupe d'Algérie. L'UST gagne et s'échappe au classement La formation de Tébessa continue à caracoler en tête du classement du championnat de national amateur Est. Elle est venue à bout, lors de la dernière journée, de l'équipe du Pont blanc (2-1) pour porter son avance à 5 points. Son poursuivant immédiat, l'ES Guelma, s'est incliné à Chréa. ------------------ Un des avocats d'Edangar bientôt à Sétif Le cabinet d'avocats parisien Bertrand a envoyé un écrit à la direction de l'ESS. Cette dernière a été informée que l'un des avocats du joueur Abdellah Sylvain Edangar sera à Sétif avant la fin de cette semaine. L'homme de loi français est chargé de récupérer la somme d'argent comptant pour la première tranche des indemnités qui doivent être payées au joueur. Cette somme s'élève à environ 600 millions de centimes.