Rouabah a joué avec un seul récupérateur La mauvaise série est passée pour le CAB et pour Hichem Merazka. L'attaquant des Rouge et Bleu a retrouvé le chemin des filets contre une équipe dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle lui réussit très bien. Merazka revient brièvement sur la période qu'il avait vécue sous la houlette d'Ameur Djamil. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ASO est une équipe qui vous réussit bien. Vous marquez un but à l'aller et un autre au retour contre l'ASO... Ce n'est pas une chose aisée que de maquer contre l'ASO. Chlef est le champion sortant, il est classé à la 2e place et toujours concerné par la course au titre. Si cette équipe me réussit, je dirai que c'est tant mieux pour moi. Vous aviez aussi réussi à anticiper avant le défenseur central adverse pour tromper tout le monde... Quand j'ai vu Messaâdia s'engouffrer à droite, j'ai couru vers le premier poteau, et j'ai coupé la trajectoire du ballon d'un tir croisé du pied droit au deuxième poteau. Le geste n'était pas simple. Il y avait Mellouli et Zazou devant le but. Après avoir égalisé, vous avez montré votre dossard, que voulait dire ce geste ? Je voulais dire que je n'étais pas fini, que mon équipe pouvait toujours compter sur moi. On n'a pas cessé de m'insulter durant toute la période qui vient de s'écouler. Je n'étais pas le seul à être hors du coup. Toute l'équipe passait par un passage à vide terrible. Je ne pouvais pas faire le beau temps à moi tout seul. Je n'étais pas en bons termes avec Ameur Djamil. J'ai montré mon dossard à ceux qui n'ont pas cessé de m'insulter à chaque fois. Comment cela se passait-il avec l'ancien staff technique ? L'ancien coach me blessait par ses remarques et ses paroles. En plus, il me faisait jouer à un poste qui ne me convenait pas. Je n'étais plus serein. Avec l'arrivée de Rouabah, je sentais que je me libérais. Que vous disait l'Irakien pour vous blesser ? Je ne veux pas revenir sur cette période. Je ne répéterai pas ce que me disait l'ex-entraîneur. Cela ne sert à rien. Tout ça, c'est du passé maintenant, je ne veux plus regarder dans le rétroviseur. Marquer, c'est important pour un attaquant. Quel est votre sentiment après avoir retrouvé le chemin des filets ? Ce n'est pas le fait de marquer absolument qui me chagrinait, mais c'est l'absence de victoire depuis plusieurs semaines. Un autre de mes coéquipiers aurait pu marquer, j'aurais retrouvé le sourire. L'essentiel, c'est que le CAB renoue avec les victoires. On se devait de réagir. Les joueurs ont-ils retrouvé la sérénité après ce match ? C'est normal, il reste huit matchs, on a maintenant l'esprit libéré. On doit continuer à aller chercher les points un par un pour sauver le CAB. Avouez que le retour de Messaâdia dans le onze rentrant, après sa blessure, était très bénéfique. Il a donné deux passes décisives, n'est-ce pas ? Le retour de Messaâdia était d'un grand apport. Cet attaquant a son poids au sein de l'équipe. Je suis très heureux qu'il ait retrouvé la compétition. Les prochains matchs ne seront pas de tout repos, vous jouez contre le MCA, l'ESS et contre l'USMH, un mot avant ces rencontres ? Tous les matchs à venir seront difficiles. Le MCA ne s'entend pas très bien avec ses supporters, on va essayer de profiter de cette situation pour essayer de revenir avec un bon résultat. Par la suite, on aura deux matchs à jouer à domicile. L'ESS et l'USMH ne sont pas faciles à manier. Je crois qu'on vient de provoquer le déclic. On doit assurer à Batna, pour laisser l'équipe hors de la zone rouge. --------------------- Le chèque de la prime dans le vestiaire Les coéquipiers de Saâdedine Maïdi viennent de bénéficier de la prime de match. En effet, on n'a plus parlé de cette prime dans le vestiaire du CAB, depuis le fameux match contre le MCO, vers la fin du mois de décembre. Soit 7 journées de championnat sans la moindre prime de match. Les joueurs ont reçu leur chèque dans le vestiaire. --------------------- Rouabah a joué avec un seul récupérateur Fait marquant dans ce match, c'est que le staff technique a utilisé un seul récupérateur, en la personne de Hamza Heriat. L'ancien staff technique ne prenait jamais le risque de faire jouer un seul demi défensif. Saïdi et Heriat évoluaient ensemble, à chaque fois à domicile. En dehors de Batna, il y avait un 3e récupérateur, c'était Koufana. Face à Chlef, Mani est rentré à la place de Fezzani. Le CAB était résolument offensif. Il risquait de se faire surprendre derrière, d'où l'entrée de Koufana pour épauler Heriat, mais le Camerounais n'est resté que deux petites minutes. Maïdi l'a remplacé en jouant en attaque et c'est Mani Sapol qui est revenu derrière. --------------------- Koufana se débarrassera de son pansement dans dix jours Koufana a posé trois points de suture. Il est parti à l'hôpital en compagnie de Maâmar après le télescopage entre les deux joueurs. Le demi défensif du CAB se débarrassera de son pansement dans dix jours.