Le 18 décembre dernier, il nous révélait ses contacts avec Kourichi Comme annoncé hier par nos soins, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, était au stade Félix-Bollaert de Lens afin de superviser l'attaquant du FC Nantes, Florian Raspentino. Le nom de ce dernier pourrait laisser croire qu'il est de parents européens, mais la vérité est que son père est Algérien, comme il nous l'avait révélé l'automne dernier, et il a été enregistré à l'état civil sous le nom de sa mère, qui est d'origine italienne. Ses atouts ? Il est jeune (23 ans), il a un bon gabarit, il marque des buts (même si son total jusqu'ici, 7 buts, est presque de moitié inférieur à celui de Kamel Ghilas, meilleur buteur de la Ligue 2) et il progresse très vite, lui qui s'impose à Nantes alors qu'il vient d'Agde, un club de la 4e division française. Le 18 décembre dernier, il nous révélait ses contacts avec Kourichi L'intérêt de Halilhodzic ne date pas d'aujourd'hui. Le joueur est suivi depuis l'automne dernier par le staff technique. D'ailleurs, cet intérêt a été révélé dans Le Buteur le 18 décembre dernier. L'information a été accompagnée d'une déclaration de Raspentino où il exprimait sa flamme pour l'Algérie : «Je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller à Alger, car ma période de vacances et celle de mon père ne concordent pas à cause de mes obligations de footballeur, mais mon frère y est déjà allé. Je suis très intéressé par jouer pour l'Algérie. J'ai déjà eu au téléphone l'entraîneur adjoint de la sélection, Nordine Kourichi, et je lui ai fait part de ma disposition à répondre favorablement à une éventuelle convocation. Maintenant, c'est à moi de travailler pour mériter la sélection, car je sais que ça ne vient pas comme ça et que ça se mérite vraiment.» Son entraîneur l'a mis sur le banc comme sanction pour avoir raté un penalty Il a travaillé et était devenu titulaire au FC Nantes. Comme Halilhodzic n'a jamais caché son intérêt pour les attaquants longilignes et efficaces, il a continué à le suivre de loin, avant de décider d'aller le superviser avant-hier à Lens. Malheureusement pour lui, Raspentino n'a pas été titularisé. Non pas qu'il n'ait pas le niveau pour être aligné d'entrée, mais sa mise sur le banc était une sanction indirecte de son entraîneur. En effet, lors du précédant match joué contre Boulogne-sur-Mer le 16 mars dernier, les Nantais avaient obtenu un penalty en fin de match. Sylvain Wiltord s'apprêtait à le tirer, mais Raspentino avait insisté pour l'exécuter lui-même… et il l'a raté. Cela avait coûté la victoire à Nantes puisque le match s'est terminé par un nul (3-3). C'était donc 2 points de perdus pour une équipe qui a besoin de chaque point pour tenter de décrocher la 3e place, synonyme d'accession. Pour sanctionner le joueur, l'entraîneur Landry Chauvin a décidé de ne pas le titulariser avant-hier. Le 17 mars, il était au Vélodrome sur invitation de l'OM Halilhodzic ne s'est quand même pas déplacé pour rien puisque Raspentino a été incorporé à la 64' et a donc joué une demi-heure, en comptant le temps additionnel. De quoi avoir permis au sélectionneur national de se faire une idée sur la valeur du joueur. Ce qui est certain, c'est qu'il est en train de faire parler de lui. Le 17 mars passé, soit au lendemain du match face à Boulogne-sur-Mer, il était au stade Vélodrome de Marseille, à l'invitation de l'Olympique de Marseille, afin de suivre le match OM-Dijon. C'est déjà révélateur de l'intérêt du club marseillais à son égard. Lorsqu'on sait que les parents de Raspentino habitent à Marignane, pas loin de l'aéroport de Marseille, il est clair que le joueur serait intéressé par un tel challenge. Espérons que cet intérêt conjugué de la sélection algérienne et de l'OM ne lui fera pas monter la tête.