Farid Cheklam estime que le match de ce soir contre Dijon sera particulier pour lui qui tient à le disputer. Il revient également sur la dernière rencontre face à Tours. Farid Cheklam estime que le match de ce soir contre Dijon sera particulier pour lui qui tient à le disputer. Il revient également sur la dernière rencontre face à Tours. * Revenons d'abord sur le dernier match contre Tours. Comment jugez-vous votre rendement dans cette rencontre ? Je ne peux pas porter un quelconque jugement de mon rendement dans la mesure où cette rencontre a eu lieu pour moi dans un contexte assez particulier. Je venais juste d'arriver, je manquais d'entraînement, et donc de rythme. Je suis rentré en deuxième mi-temps, le match était pratiquement plié. * Vous avez été à l'origine de deux buts encaissés, les 5e et 6e ; vous espériez certainement un meilleur début avec votre nouvelle équipe, non ? Je vous apprends une chose, je n'aime pas jouer les matches amicaux. Pour moi, un match amical n'est jamais une référence pour évaluer le niveau de jeu d'un joueur ou d'une équipe. Il permet seulement d'avoir une petite idée sur l'état des lieux en général. Pour revenir aux fautes que j'avais commises face à Tours, je dirai que c'était mon premier match avec des joueurs que je ne connaissais pas. En plus du fait que j'ai été incorporé en seconde période, je n'avais pas une idée sur la manière de jouer de mes nouveaux coéquipiers, de leurs réflexes et de leur placement. C'était la première fois et dans un contexte assez particulier en plus. Personnellement, je n'y ai pas tenu compte. * Pourquoi ? Pour toutes les raisons que je viens de vous citer. Et comme je viens de vous le dire, moi, il faut me juger dans les matches officiels. Alors, pour ceux qui doutent sur mes capacités, je leur dis de m'attendre en compétition officielle. * Vous n'aimez pas les matches amicaux, mais celui que vous allez disputer contre Dijon devrait vous intéresser, n'est-ce pas ? Oui, je l'avoue et j'ai même hâte de le jouer. * Vous avez une revanche à prendre ? Pas tout à fait, mais je veux juste montrer aux responsables de Dijon qui m'ont sous-estimé ce dont je suis capable. * On voit que vous en avez sur le coeur ? Ils m'ont mal considéré. Figurez-vous qu'ils m'ont fait savoir que c'était moi qui devait payer l'hôtel où je devais loger. C''était la goutte qui a fait déborder le vase. Je n'ai pas compris leur comportement, alors que ce sont eux qui ont sollicité mes services. Ils me connaissaient bien avant de m'avoir fait appel. J'ai très mal pris cela et j'ai décidé de faire mes bagages. * Selon vous, pourquoi ont-il agi de la sorte ? Je ne sais pas trop, mais je crois savoir qu'ils craignaient que je parte à n'importe quel moment. Leur expérience avec Metref qui est parti au bout de six mois les a peut-être poussés à prendre leurs précautions avec moi. En tout cas, c'est ce que j'ai pu comprendre. * Comment jugez-vous vos moyens physiques ? Je présente encore un déficit à ce niveau. J'ai eu une intersaison un peu perturbée avec des va-et-vient en France. J'avais un peu repris mes moyens durant la semaine où je m'entraînais avec Dijon, mais il y a eu une coupure quand je suis rentré en Algérie. Maintenant que je me suis stabilisé, il n'y a aucun souci. * Une dernière question, pourquoi avez-vous tardé à trancher quant à votre nouvelle destination cette saison ? Pour la simple raison que cela a été difficile pour moi de quitter Chlef. C'était la principale raison. Secundo, j'avais ce contact en France et je ne devais prendre aucune décision avant d'en connaître l'issue. Entre les deux, j'avais beaucoup de propositions. Il y a des moments où j'ai été obligé d'aller discuter avec des responsables de clubs, alors que je n'étais pas tout à fait intéressé. Je l'ai fait par respect à ces gens. Et avec l'USMA, c'était plutôt sérieux et, en plus, cela fait très longtemps que Allik me voulait. Il était le premier à m'avoir sollicité, je lui ai fait une promesse et je l'ai tenue. Entretien réalisé par Basset M.