«Mon argent, sinon je ne signe pas» Zedek : «A partir de vendredi, ce sera moi le président» Alors que la nouvelle saison est censée débuter ce jeudi 6 août avec un premier match face à Annaba, l'entraîneur des Vert et Rouge, Alain Michel, ne voit toujours pas le bout du tunnel quant à la régularisation de sa situation financière. Et pour cause, l'ex-technicien de Grenoble attend toujours de toucher ses trois salaires, en plus de la prime de 9 000 euros promise par les pensionnaires de Chéraga au cas où l'équipe accrocherait la cinquième place. La direction mouloudéenne avait promis de tout régler dès le retour du coach du stage de prépration en terre polonaise. D'ailleurs, une réunion était prévue entre les deux parties avant-hier au siège du club, mais il n'en fut rien, le président du Doyen, Sadek Amrous, donnant l'air d'éviter à tout prix de croiser l'entraîneur. Une situation qui inquiète le coach au plus haut point qui n'a toujours pas signé son nouveau contrat alors qu'on en est à trois jours du coup de starter. Michel avait déclaré ouvertement qu'il ne signerait aucun contrat tant que sa situation n'aurait pas été régularisée, ce qui signifie plus clairement que le coach des Vert et Rouge ne sera pas autorisé à diriger son équipe ce jeudi face à Annaba vu qu'il n'aura pas retiré sa licence à cette date-là. De quoi mettre une très grosse pression sur le président Amrous qui, lui, tarde à mettre un terme à un problème qui pourrait prendre des tournures dramatiques en cas d'échec face à Annaba ce jeudi. C'est pour une question d'indemnités que la direction veut gagner du temps Très critiquée par les supporters, cette attitude pourrait s'apparenter à une ruse dont userait Amrous dans le but de gagner du temps. Selon certaines indiscrétions, les responsables mouloudéens ne veulent pas régler cette situation avant de voir les premiers résultats de l'équipe en ce début de saison et en juger par la suite. En cas de mauvais résultats, il ne fait aucun doute que la direction du club souhaiterait se défaire du coach français. Pour le moment, il est question pour l'administration du Doyen des indemnités au coach pour rupture de contrat de façon unilatérale. Cette ruse s'il en est pourrait s'avérer une arme à double tranchant. Cette façon de faire pourrait autrement faire peser des risques sur la stabilité du groupe. Toujours est-il, au moment où nous mettons sous presse, aucune démarche n'a été entreprise pour apaiser un tant soit peu la tension qui commence à enfler autour de cette affaire. T. Che Après que Amrous a affirmé avoir conclu avec lui Michel : «C'est complètement absurde de faire croire aux autres que j'ai signé» Le président du Mouloudia, Sadek Amrous, a affirmé tout dernièrement que le problème «créé de toutes pièces par Michel n'a pas lieu d'être dans la mesure où celui-ci a signé un contrat avec le club et que, de ce fait, l'entraîneur ne devrait avoir aucun souci pour coacher l'équipe ce jeudi à partir du banc de touche». Pour le boss mouloudéen, tout va très bien, alors que le club vit une période très critique. Pour le coach Alain Michel, il ne fait aucun doute : «C'est complètement absurde de faire croire aux gens que j'ai signé un contrat alors qu'il n'en est rien. Comme je vous l'ai dit, j'ai quatre mois de salaire à toucher, plus la prime de la cinquième place de la saison passée. Pour toutes ces raisons, je ne peux pas signer sans avoir touché mes arriérés. Il faut que la direction agisse dans les heures qui viennent afin de tout régler avant le coup d'envoi du championnat», nous a confié l'ex-entraîneur de Grenoble, qui paraissait déterminé à aller jusqu'au bout de ses convictions en refusant d'apposer sa signature en bas du fameux document alors que le premier match du championnat face à Annaba se profile à l'horizon. «En cas de licenciement, on devrait me payer deux mois de salaire seulement» «Je ne sais pas si c'est un moyen pour gagner du temps afin d'éviter de me payer des indemnités pour licenciement. Il faut savoir que si c'est moi qui pars de mon plein gré, je dois prendre deux mois de salaire, alors que si c'est le contraire, le club doit me payer deux mois de salaire seulement. De ce fait, je ne vois pas l'utilité d'un tel comportement», a commenté Michel. T. Che Il a obtenu un avis d'expulsion des mains du procureur Zedek : «Je serai le président du Mouloudia à partir de ce vendredi» Après avoir obtenu un avis d'expulsion de la part du procureur de Chéraga, Abdelhamid Zedek, le chef de file de l'opposition, comptent prendre officiellement ses fonctions de président du Doyen à partir de ce vendredi. «On vient d'obtenir l'avis d'expulsion des mains du procureur de Chéraga. De ce fait, ce n'est qu'une question d'heures pour prendre les rênes du club. En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que je serai le nouveau président à partir de ce vendredi», nous dira Zedek qui compte bien faire coïncider son retour aux affaires avec le premier match de championnat.