Hamza Zeddam se dit choqué et traumatisé par les graves incidents ayant émaillé le match contre le CABBA. Le libéro mouloudéen n'a pas raté l'occasion de pointer du doigt l'arbitre de la rencontre, M. Boumaza, comme étant le principal responsable de tout ce qui s'est passé. Pour le défenseur des Vert et Rouge, il faudra maintenant penser uniquement au match de Blida pour se racheter. Dans cet entretien, il nous parle également du verdict rendu public avant-hier lundi. La Ligue a infligé au club une sanction de deux matchs à huis clos, en plus du match perdu ; un commentaire… Honnêtement, je ne peux rien vous dire. La Ligue nationale de football a pris cette décision, on doit la respecter et c'est tout. Je pense que la suspension de Bordj pour six matchs prouve que ces derniers sont les instigateurs de tout ce qui s'est passé. Pouvez-vous nous raconter l'enfer vécu à Bordj ? C'était plus que l'enfer. On a vécu un sale après-midi à Bordj, même nos supporters n'étaient pas à l'abri dans les gradins. Alors que le match se jouait, les galeries des deux clubs s'affrontaient déjà. Il faut savoir qu'il n'y avait pas de sécurité. Nos supporters étaient assis presque côte à côte avec les supporters du CABBA. Si on avait prévu de les séparer, on n'aurait jamais assisté à de tels incidents. L'arbitre a mentionné sur la feuille de match que les supporters du Mouloudia ont envahi la pelouse… Nos supporters n'auraient jamais pénétré sur le terrain, s'ils avaient été en sécurité dans les gradins. Mais devant les projectiles lancés par les supporters bordjis, nos fans ont dû trouver refuge sur le terrain pour sauver leurs vies. C'est vraiment dommage qu'un stade devant abriter un match de football puisse se transformer en arène de combat. Toutefois, on ne sait pas qui a été le provocateur. Je dois dire que l'arbitre y est pour quelque chose. Voulez-vous être plus explicite ? Je pense que l'arbitre nous a beaucoup lésés lors de cette rencontre, à commencer par le premier but encaissé. Il faut revoir les séquences du match pour se rendre compte qu'il y avait charge sur notre gardien de but. Par la suite, le but que nous avons marqué par Senouci n'a pas été validé. Ce n'est pas normal, il nous a massacrés. Selon vous, sa responsabilité est engagée ? Tout à fait. Moi, je le laisse à sa conscience. Je Il nous a privés d'une victoire quasi certaine. Nous avons dominé la majeure partie de la rencontre. Même si on avait encaissé un but, on ne s'était pas découragés. Au contraire, ça nous a galvanisés . Que diriez-vous du prochain match face à l'USM Blida ? Ce sera un match très difficile pour les deux formations. Nous allons nous donner à fond pour remporter cette rencontre et démontrer qu'on a une bonne équipe. En outre, le large succès obtenu face à l'USMAn chez nous à Rouiba nous a fait beaucoup de bien. On va aborder ce match avec l'intention de le gagner, comme nous l'avons si bien fait face à l'USM Annaba. Ce match pourrait coïncider avec le premier jour du mois sacré du Ramadhan, on imagine votre souhait de jouer au 5-Juillet et en nocturne… Oui, bien sûr. Tous les joueurs souhaitent se produire au stade du 5-Juillet, surtout en ce mois de Ramadhan. La pelouse est toute neuve, l'éclairage est parfait. En tout cas, nous les joueurs sommes prêts à jouer n'importe où. Entretien réalisé par Hamza R. Les joueurs seraient régularisés dimanche prochain L'on se dirige tout droit vers le dénouement de la crise financière qui secoue le Mouloudia depuis de longs mois. En effet, une source autorisée auprès du Mouloudia nous a fait savoir que les caisses du club seront renflouées dans les jours qui viennent par une arrivée d'argent de Sonatrach. Cette subvention, qui représente la première tranche du sponsor majeur du club phare de la capitale, avoisinerait les 5 milliards de centimes. Une somme qui permettra aux dirigeants du Mouloudia de régulariser les joueurs et, surtout, le staff technique. La même source nous a confié que les joueurs seront en principe régularisés dimanche prochain au plus tard. Ce qui pourrait permettre au Mouloudia de retrouver la sérénité, après une période très difficile, malgré l'éclatante victoire enregistrée lors de la première journée du championnat. L'on se rappelle que l'entraîneur Alain Michel avait refusé de signer son contrat d'engagement avec le club, avant de percevoir ses arriérés salariaux. Finalement, il a fini par signer, après avoir reçu les assurances du président Amrous et de ses proches collaborateurs. Outre Michel, il y a aussi les deux autres membres du staff technique, Achouri et Benameur, auxquels le club doit de l'argent. L'histoire des trois émigrés a aussi beaucoup influé sur la bonne marche du club, surtout Mokdad qui est un élément incontournable dans l'échiquier d'Alain Michel. Les trois émigrés pourront ainsi encaisser leur argent après le 20 août, une date qui a été fixée par les dirigeants du Mouloudia aux trois joueurs en question pour percevoir leur dû. Il est à noter que le club doit aux joueurs 50% de la deuxième tranche de la saison passé, plus cinq primes de matchs gagnés, sans oublier bien sûr la première tranche de la prime de signature de cette saison. Une régularisation qui interviendra, selon les dirigeants du club, juste après la rencontre face à l'USMB samedi, au moment où les joueurs exigeaient de percevoir leur dû avant ce match. H. R. Le litige de passation de consignes en faveur de Amrous Le litige qui oppose l'actuel président Sadek Amrous à la majorité des membres de l'AG continue de faire couler beaucoup d'encre. Les opposants de Amrous l'avaient, rappelons-le, attaqué en justice, après avoir refusé de faire la passation de consignes, surtout après que les autorités locales eurent validé l'AG extraordinaire tenue le 21 avril dernier, à l'hôtel Icosium de Bouzaréah, et qui a vu la majorité des membres de l'AG retirer leur confiance à l'ex-arrière droit du club lors des années 1970. Mais l'affaire a pris une autre tournure, Amrous a refusé d'entendre parler l'éventualité de retrait de confiance ; de l'autre côté, ses opposants persistent à dire que ses jours sont plus que jamais comptés à la tête du club. Le 26 août, ce sera probablement la fin de cette histoire qui a beaucoup envenimé les choses depuis belle lurette, puisque le parquet d'Alger se prononcera officiellement sur litige Amrous-opposition. Mais avant, le tribunal de Chéraga a tranché, il y a quelques jours seulement, précisément le 12 août dernier, le litige de passation de consignes en faveur de Amrous. Kaouka a rassuré Zedek De son côté, Abdelhamid Zedek, qui a été élu lors de cette AG extraordinaire président du CSA-MCA, continue à faire le nécessaire pour occuper le siège du club dans les prochains jours. Zedek a, en effet, rencontré lundi passé le directeur de la DJSL d'Alger, M. Kaouka. Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé ce sujet qui a empoisonné la vie du club. Selon une source bien informée, le DJSL a rassuré Zedek en lui faisant savoir que les choses vont être réglées ces jours-ci et que c'est lui le président du club. M. Kaouka a fait savoir aussi à son interlocuteur qu'une copie en ce sens sera adressée à la daïra de Chéraga pour prouver que Amrous n'est plus président du club. H. R.
