Aloui : «Je suis venu à l'Entente pour être le numéro 1» Le match d'application entre les joueurs, qu'avait organisé le staff technique mercredi soir, a duré une trentaine de minutes et n'a pas suffi vraisemblablement à certains éléments pour montrer de quoi ils sont capables, à l'image des émigrés qui n'ont pu montrer quoi que ce soit. On parle surtout du gardien Khdaïria, d'Annab et de Mehdi Ghazi qui n'arrivent toujours pas à convaincre les responsables techniques de l'équipe. Hubert Velud, dont nous avons voulu avoir l'avis sur la production des trois éléments en question, a expliqué cela par le manque de rythme, puisque cela fait quelques temps qu'ils sont à l'arrêt. El Amri et El Okbi, les plus en vue En revanche, le match d'application de mercredi soir a vu deux éléments en particulier s'illustrer par rapport aux autres, il s'agit de Hicham El Okbi et de Ali El Amri. Si la prestation d'El Okbi ne constituait pas une surprise, celle d'El Amri en était une, en effet. Le joueur a montré beaucoup de bonnes choses et a même prouvé qu'il mérite sa place parmi le groupe, au moment où la direction du club envisage de le laisser à la disposition des Espoirs. En tout cas, lui, il coûtera beaucoup moins cher que d'autres éléments qui, au mieux, auront le même rendement. Nadji, le seul à n'avoir pas joué L''attaquant Rachid Nadji était le seul joueur à n'avoir pas participé au match d'entraînement de mercredi soir. Le joueur souffre de quelques douleurs à la cuisse, et, de ce fait, il a préféré s'entraîneur tout seul en marge de cette séance. ------------ Aloui : «Je suis venu à l'Entente pour être le numéro 1» Quelle évaluation faites-vous du travail fait jusque-là ? Nous avons travaillé dans de très bonnes conditionset il n'y a eu aucun problème depuis que nous sommes ici. Toutes les séances se sont déroulées le plus normalement du monde, et sans aucune contrainte. Je dirai que jusque-là, c'est une réussite. Et le travail avec les gardiens de buts, comme ça a été ? Nous faisons aussi du bon travail avec l'entraîneur des gardiens, Mourad Benameur, qui a entraîné des gardiens d'un très bon niveau. Tout se passe bien, et il ne nous manque qu'un troisième gardien (entretien réalisé avant l'arrivée du jeune gardien Lebache). Quand on vient d'une équipe qui a rétrogradé de la Ligue 2 à une équipe de Ligue 1 qui s'est adjugé le doublé en plus, on ressent quoi ? On se dit que les choses vont être difficiles, mais en même temps, quand on a confiance en soi, on arrive à relever ce défi. Il faut savoir que l'Entente de la saison passée étaient aussi composée de joueurs qui sont arrivés de deuxième division et des divisions inférieures, comme Berguiga, Tiouli, Nadji et Ferahi. Ce sont les meilleurs exemples pour moi. La saison dernière, il y avait un réel problème à l'Entente au niveau des gardiens. Pensez-vous que ça ne sera plus le cas la prochaine saison ? Oui, et j'en suis sûr. Il n'y aura plus ce problème, surtout avec le travail de qualité qu'on est en train de faire avec l'entraîneur Benameur. Pensez-vous pouvoir être le numéro 1 dans les bois de l'ESS ? Pourquoi pas ? Je suis venu à l'Entente pour être le numéro un ; c'est mon objectif et mon ambition. Le gardien qui ne travaille pas pour être le numéro un, celui qui ne fait rien pour être titularisé, est un gardien raté pour moi. Tout le monde a une chance de le devenir, il faut travailler et y croire. ------------- Deux cas régularisés La direction respire Comme on le sait, la direction de l'ES Sétif a plusieurs affaires à régler, notamment celles qui concernent les nombreux conflits avec les joueurs sur le plan financier. Des affaires qui risquent de lui poser d'énormes problèmes si elle ne les traite pas, et c'est la raison pour laquelle les responsables du club s'attellent, ces derniers jours, à régulariser quelques joueurs et à mettre fin aux contrats de certains d'entre eux. Endettée jusqu'au cou, la direction se doit de trouver des solutions à tous les conflits qui l'opposent essentiellement à ses anciens joueurs si elle ne veut pas être étouffée avant même le début du championnat. Le cas Gourmi définitivement réglé C'était le cas par exemple, mercredi passé, du joueur Khaled Gourmi, dont le contrat a été résilié à l'amiable. La direction ne voulait pas en arriver là. Elle comptait l'envoyer à Sousse pour rejoindre le reste du groupe, mais le staff technique a refusé de le garder en raison de la présence de plusieurs joueurs de même profil à son poste. En plus clair, le coach sétifien n'avait pas besoin de lui. Face à cela, les dirigeants ont été contraints de lui proposer la résiliation de son contrat. Gourmi a encaissé un mois de salaire, le seul que lui doit le club, et contre sa lettre de libération, il a dû renoncer à une année de contrat qui le lie encore à l'ESS. Zaâboub touche deux salaires et s'en va L'autre cas est celui de Sofiane Zaâboub, un joueur qui a eu recours à la FIFA pour forcer l'Entente à lui payer ses arriérés. La direction lui doit plus d'un milliard de centimes (environ 1,3 milliard). Il faut savoir que Zaâboub n'a pas de problème de contrat avec l'Entente et il est libre de tout engagement, mais sa plainte auprès de la FIFA risque de nuire grandement au club, et c'est la raison pour laquelle les dirigeants ont voulu régler ce cas. On ne connaît pas la procédure, ça reste un grand secret, mais on a réussi à trouver un terrain d'entente. On apprend que Zaâboub a encaissé deux salaires, et en contrepartie, il s'est engagé à retirer sa plainte. Il a signé une décharge, mais il a eu des doutes En acceptant d'encaisser deux salaires, ce qui équivaut à 206 millions de centimes, le joueur a renoncé à 13 autres mensualités, et en plus, il va retirer sa plainte. C'est à ne rien comprendre, et c'est la raison pour laquelle on aimerait savoir comment Hammar et Araba ont pu régler ce différend. On apprend aussi que Zaâboub a signé un document sans qu'on ne lui remette une copie. On lui a fait savoir qu'il ne peut pas avoir une copie dudit document avant qu'il ne soit signé par Serrar, le président de la SSPA. Mais le lendemain matin, c'est-à-dire hier, le joueur a eu des doutes sur ce fameux papier qu'il avait signé. Il a essayé d'entrer en contact avec les dirigeants, et aux dernières nouvelles, il compte se déplacer ce lundi à Sousse. L'ESS économise 3,5 milliards En parvenant à régler les cas de ces deux joueurs, la direction de l'Entente s'est allégée d'un lourd fardeau qu'elle traînait depuis la saison dernière. Avec Khaled Gourmi, elle vient d'économiser 2,2 milliards de centimes après que le joueur ait accepté de renoncer à huit mois de salaires impayés, plus les 12 mois de contrat qui lui restaient avec l'ESS à raison de 8 000 euros par mois. En ce qui concerne Sofiane Zaâboub, on a pu « gagner » environ 1,3 milliard de centimes, et en tout, cela fait 3,5 milliards que les dirigeants n'auront finalement pas à dépenser, ni à se soucier de les avoir. Sept joueurs ne poseront plus de problèmes Après avoir régularisé la situation de ces deux joueurs, la direction aura réussi à régler le cas de sept éléments parmi ceux qui ont quitté le club. Il s'agit de Bentaleb, Ghazali, Bengorine, Sofiane, Berguiga, Gourmi et Zaâboub. On est sûr, en effet, que tous ces joueurs ne poseront plus aucun problème pour l'ESS. Par contre, plusieurs autres cas sont toujours en suspens et peuvent créer beaucoup d'ennuis au club. Il s'agit, entre autres, de Hachoud, Diss, Benmoussa, Benhamou et Megueni, sans parler de Kouami dont la direction doit résilier le contrat. Benhamou réclame 478 millions En tout cas, les problèmes financiers de l'ESS et les conflits avec ses joueurs vont certainement lui pourrir la vie. On apprend à ce sujet que la commission des litiges de la LFP vient de saisir l'ESS au sujet des arriérés du gardien Mohamed Benhamou, qui réclame six mois de salaires impayés, à raison de 78 millions de centimes par mois. La somme demandée avoisinerait, donc, les 478 millions de centimes. La direction de l'Entente a répondu par écrit à ladite commission, lui faisant savoir qu'elle n'est redevable que de 4 mois de salaire à l'intéressé, parce qu'il ne fallait pas compter les mois de juin et juillet. Un autre cas à traiter. ------------ Belkaïd a repris avant-hier Après avoir été contraint au repos pendant deux jours en raison de fortes douleurs au dos, Farouk Bbelkaïd a repris les entraînements, avant-hier, à l'occasion de la séance de la soirée. Le joueur se sent mieux, et ne se plaint plus d'aucune douleur. Il a, d'ailleurs, pris part au match d'application qu'avait organisé le staff technique. Hier, repos... Après une semaine et demie de travail intense, les joueurs de l'Entente de Sétif ont bénéficié, hier, d'une journée de repos. Un repos total qui va leur permettre de récupérer de leurs efforts, et de se préparer pour la match amical prévu ce samedi. ... Dimanche aussi Il y aura une autre journée de repos après celle d'hier, c'est celle de dimanche, au lendemain du match amical qui va opposer samedi l'ESS à l'équipe d'Al Imarat. Cela va être le dernier repos jusqu'à la fin du stage, et le retour au pays le 13 août. Delhoum et Annab non concernés par le repos Le repos de la journée d'hier ne concernait pas les deux retardataires Delhoum et Annab qui n'ont réintégré le groupe que récemment. Ils sont bien en retard par rapport aux autres, et c'est la raison pour laquelle ils se sont entraînés, hier soir, tous les deux sous la houlette du préparateur physique.