Présent à la conférence de presse animée par Raouraoua, le premier responsable de la Ligue nationale, Mecherara, a déclaré que l'USMH est la plus jeune équipe de la première division. Cela prouve que la politique de formation et de rajeunissement de l'effectif prônée par la direction de l'USMH est déjà mise en application. Ce qui n'est pas nouveau chez le club banlieusard connu depuis très longtemps pour la jeunesse de son effectif mais surtout pour être l'une des écoles de football les plus renommées d'Algérie. El Harrach, un marché privilégié Connu depuis très longtemps pour sa vocation de club formateur, l'USMH a toujours constitué le club privilégié chez certains présidents de club parmi les grosses cylindrées. En effet, à chaque début de saison les joueurs de l'USMH sont parmi les plus convoités. Cela s'est encore une fois vérifié cet été où pas moins de sept éléments ont fait l'objet de convoitises de la part des clubs de première division, que ce soit en Algérie ou à l'étranger. A titre d'exemple, on peut citer Naïli, Bourekba, Guessoum et Ferhat que le président Zaïm a tout fait pour engager. Ce dernier a d'ailleurs réussi à enrôler Hamza Guessoum qui porte actuellement les couleurs du club phare de la ville des Roses. Ferhat, pour sa part, a préféré partir à Annaba chez Menadi qui lui a fait une meilleure offre. Saïbi et Griche ont pour leur part reçu des offres alléchantes de l'étranger. Saïbi a choisi l'Arabie Saoudite en optant pour Al Ahly de Djeddah, alors que Griche a préféré la Jordanie pour porter les couleurs du Chabab Amman. La grande pépinière d'Alger-Sud Considéré comme étant le club le plus populaire de la banlieue Sud d'Alger, l'USMH a toujours attiré les jeunes de toutes les communes limitrophes de la daïra d'El Harrach. De Bordj El Kiffan jusqu'à Hussein Dey et de Cherarba jusqu'au Gué de Constantine en passant par Baraki, l'USMH reste la destination privilégiée pour tous les jeunes de ces quartiers qui rêvent d'une carrière de footballeur. Dommage que ce club ne dispose pas de moyens adéquats pour la formation. Avec plus de moyens financiers et autres infrastructures sportives, le club harrachi serait l'un des meilleurs centres de formation d'Afrique du Nord.
Pourquoi pas un complexe sportif à El Harrach ? Si le désir des autorités sportives de promouvoir le sport par le biais de la formation est bien réel, cela devrait passer par la mise en place de moyens au profit des clubs formateurs. Le club harrachi, rien que pour tout ce qu'il a formé comme joueurs qui ont beaucoup donné au football et aux différentes équipes nationales, mérite qu'on lui accorde plus de considération. Pour ne pas s'attarder à commenter le passé de cette prestigieuse école, on se contentera de donner quelques preuves en citant des noms de joueurs formés ou ayant fait un passage à l'USMH. Les plus célèbres sont Mahmoud Guendouz, Drid Nasreddine qui s'est fait un nom à l'USMH, après un passage d'une année lors de la saison 78/79, alors qu'il avait tout juste 2 ans. Deux mondialistes dont les noms resteront à jamais gravés dans l'histoire de l'équipe nationale. On n'omettra pas de citer Abdelkader Meziani, Djamel Djefdjef, Hakim Meddane qui, dans les années 80, ont fait les beaux jours de l'USMH et d'autre clubs ainsi que de l'équipe nationale. Si vraiment l'état ou plutôt les autorités songent à lancer une politique de formation pour promouvoir le sport en Algérie, on devrait tenir compte que la ville d'El Harrach et ses jeunes ont souvent rendu de grands services aux différents équipes nationales, même dans d‘autres disciplines. La médaille d'olympique remportée par Benyekhlef l'année dernière en judo peut constituer une preuve supplémentaire que la commune d'El Harrach est toujours au service de l'équipe nationale. Rien que pour cela, la ville d'El Harrach que l'USMH représente mérite plus de moyens et d'infrastructures sportives. Les Harrachis ne méritent-ils pas qu'on leur construise un complexe sportif ? N. R.