Depuis un certain temps, on assiste à une véritable guéguerre entre différentes fractions concernant l'AG du CSA/USMBA. Chaque partie se proclame dans la légalité, d'où les interminables tumultes qui emmaillotent ladite assemblée. Depuis un certain temps, on assiste à une véritable guéguerre entre différentes fractions concernant l'AG du CSA/USMBA. Chaque partie se proclame dans la légalité, d'où les interminables tumultes qui emmaillotent ladite assemblée. Le constat est là, l'USMBA n'est pas encore sortie de l'auberge tant qu'elle continue de s'enliser dans les sables mouvants à cause de mentalités scléroses qui détiennent le club en otage pour des considérations égoïstes et sournoises. Acte 1 Lundi 13 août : les bilans approuvés à l'unanimité Après avoir été ajournée, dans un premier temps, pour quorum insuffisant, l'assemblée ordinaire du CSA /USMBA s'est, finalement, tenue, comme le veut le règlement, lundi 13 août passé, à la salle Adda-Boudjellel. C'est donc dans une ambiance familière que les travaux de la dite AGO, réunissant 15 membres seulement sur les 46 inscrits, que les travaux de ladite AGO ont commencé et ce même si dans la sphère des anciens membres de l'AG on a déploré l'absence des anciens présidents. La lecture des deux rapports, moral et financier, a été suivie, régulièrement, par l'assistance qui les a adoptés à l'unanimité. C'est sans surprise et réserve que le bilan moral est approuvé par les membres présents. Côté finance, la lecture du rapport a permis de prendre connaissance des recettes et des dépenses. L'intervention du commissaire aux comptes, Talha Kaddour, a imprégné les présents de la situation financière du club allant de juillet 2011 à juillet 2012. Sans pour autant soulever des débats passionnés, le bilan financier est adopté à l'unanimité. Une simple formalité, quoi. La plénière s'acheva par l'installation d'une commission de candidatures en vue de préparer l'AG élective. Jusqu'ici, tout semblait dans la normalité et rien ne présageait une suite impétueuse. Acte 2 Les membres exclus ripostent Etonnamment tenue sans les anciens présidents considérés à juste titre comme étant des membres fondateurs, l'assemblée du 13 août s'est déroulée avec une composante «inédite». Cela a exhorté les présidents exclus à se demander si la plénière n'est pas déjà dans l'illégalité. La question reste entière et la réponse ne sera pas connue de sitôt tant que personne ne daigne casser le tabou et prendre ses responsabilités pour briser le mur du silence. Même la tutelle garant de l'application des règlements en vigueur semble vaciller devant une situation qui, a priori, la dépasse. Le DJS a estimé que la composante de l'AG tire sa légitimé d'un PV établi en 1998 faisant état d'une fusion entre les deux clubs. Le hic est que ce moulage n'a été qu'une utopie puisque les deux clubs existent encore, autonomes, de nos jours et continuent de percevoir les subventions étatiques distinctement. C'est dire que la fêlure est criarde depuis des années. Devant cet état de fait, les présidents exclus se sont concentrés pour dénoncer la violation de la loi en portant leurs protestations et doléances devant le wali. Acte 3 L'AGO invalidée A suite du recours déposé par les anciens présidents, dont dix furent signataires, auprès du premier magistrat de la wilaya, ce dernier a décidé de la non-validité de la dite AG de la CSA USMBA jusqu'à ce que la commission désignée par le wali rende son verdict. Après avoir siégé, ladite commission a émis pas moins de huit réserves à l'encontre de l'assemblée tenue la veille. De ce fait, cette commission a décidé de ne pas valider l'approbation des bilans du président Baghdad Benaïssa. Plus encore, la commission a tenu à exclure certains membres qui ont validé les bilans du fait qu'ils sont considérés comme étant des employés qui ne répondent pas au profil de membres de l'AG comme le stipulent les statuts de la loi 1998 relatives aux associations sportives. Acte 4 Baghdad Benaïssa décide de tenir une autre En dépit de tout ce qui sec trame autour de cette dite assemblée et l'invalidation de cette dernière par la commission installée par le wali, Baghdad Benaïssa décide de tenir son AG. Sommé de présenter ses bilans du fait que son mandat olympique est expiré le 30 juin dernier, le président se proclame dans la légalité absolue pour tenir l'AGO. Un bras de fer est désormais lancé entre ce dernier et la nouvelle équipe dirigeante qui s'oppose au déroulement de l'assemblée narguant que l'invalidation de la première AG explique à elle- seule que l'ancien comité directeur l'a plus d'existence juridique. La nouveau CA souhaite, aussi, recouvrer le CSA/USMBA, unique moyen de reconquérir les subventions étatique au profit de l'USMBA. Le nouveau comité directeur fait en sorte de placer un de ses membres actuels à la tête de la CSA, mais Baghdad Benaïssa ainsi que d'autres parties ne l'entendent pas de cette oreille. Acte 5 Le nouveau CA porterait plainte si elle se déroulait L'actuel CA ne compte pas lâcher prise dans cette affaire d'assemblée. Par la voix de son directeur administratif, Benkada Mohamed Abdelkader, il comptera déposer plainte contre la DJS si cette dernière vient à autoriser la tenue de l'AGO. «Nous déposerons plainte contre la DJS pour complicité et non-respect à la réglementation si cette haute structure sportive autorise la retenue de cette AGO la semaine prochaine», a –t-il lancé en substance. Et d'ajouter : «L'invalidation des pouvoirs publics de l'AGO entraîne de facto le rejet des bilans moral et financier qui ont été jugés par la commission de validation de la wilaya comme étant contraires à la réglementation. Si les bilans moral et financier ont été rejetés, c'est qu'il y a eu automatiquement dissolution des dirigeants de ce bureau qui sera ainsi suspendu. Il y aura par contre la constitution d'un bureau provisoire ou d'un directoire installé pour un délai de trois mois (90 jours) au maximum afin de préparer de nouvelles élections, une période durant laquelle le directoire bénéficiera des mêmes attributs qu'un comité élu, il bénéficiera de l'argent de l'Etat et gérera les affaires courantes du club, ce qui est conforme à l'article 100 de la loi 04/10 du 14 août 2004, relative à la pratique physique et des sports. Toute tentative ou démarche contraire à ces principes est un faux et cela ouvre la voie à pouvoir porter plainte contre la DJS. Dans les réserves émises et les griefs retenus lors de cette invalidation, par la commission de la wilaya, on reconnaît qu'il y a une fausse déclaration concernant le bilan moral, c'est le club football de la SSPA/USMBA qui a accédé en Ligue 1 et non pas celui du CSA, on tient une AG du CSA et on lit un bilan moral de la SSPA. Les bilans n'ont pas été rejetés par l'AG parce que cette dernière ne peut plus siéger. Le CSA/USMBA na pas de section lucrative et parmi les griefs retenus, il y a aussi ces motifs concernant justement la transgression du contenu de l'arrêté interministériel portant statut-type du CSA, un dossier consistant sera justement transmis dans ce sens au MJS. Le DJS a approuvé cette réglementation.» Quant au devenir pour la transaction de la vente des actions et le problème du bilan financier qui est à l'origine de la divergence qui a fait reculer cette action, Benkada Mohamed Abdelkader a tenu à clarifier la situation : «Ce sont deux choses distinctes, ceux qui sont actionnaires dans la SSPA peuvent rester s'ils le souhaitent mais une fois l'AGO étant invalidée, le bilan est rejeté d'office. Ces dirigeants ne peuvent plus présenter de bilans car il y a fautes graves à la réglementation, ce qui entraîne leur suspension. Le bureau exécutif doit être dissous. C'est le poste de la présidence du CSA qui est en jeu actuellement», a-t-il lancé.