L'article «USMBA : AG invalidée» publié dans votre édition du 25 août 2012 a fait réagir le président du CSA-USMBA, Benaïsssa Baghdadi, qui nous a fait parvenir le droit de réponse suivant. A propos de l'invalidation de l'AG «qui a plongé le club dans une situation difficile et qui fait face à d'innombrables problème», le CSA n'est pas impliqué directement dans la gestion de la SSPA USMBA.Votre article entretient une confusion caractérisée. Si il y a problème dans la gestion actuellement comme vous le prétendez, il faut chercher les causes ailleurs. Rares sont les clubs de D1 Pro qui ont eu la bénédiction d'un donateur aussi généreux que M. Hasnaoui, qui a mis à la disposition de ses dirigeants un pactole de plus de 40 millions de dinars sonnants et trébuchants, en début de saison, et qui se débattent dans des problèmes de gestion, 20 jours avant le démarrage du championnat. Ce qui a coûté très cher et coûtera certainement plus, c'est le débit étourdissant de la consommation des disponibilités financières généreuses mise à la disposition de l'équipe dirigeante officieuse actuelle. A propos de «l'ancienne équipe dirigeante présidée par M. Benaïssa», vous ne précisez pas s'il s'agit du bureau de la CSA ou de la direction de la SSPA. S'agissant de la première, et afin d'évacuer toute confusion sciemment entretenue, il faut savoir que le bureau du CSA, en sus du fait qu'il ne gère pas directement le club, se trouve en fin de mandat olympique. S'agissant de la direction de la SSPA, mis à part le départ annoncé de M. Benaïssa, les autres actionnaires le demeurent toujours. Laissant libre champ au président sortant d'assurer toutes les facilités administratives et financières pour la fonctionnalité normale du club. Si problème il y a à régler en urgence, c'est dans la cacophonie de la gestion du collège des jeunes, tant par la pléthore et l'instabilité de l'encadrement que les passe-droits dans les signatures des joueurs dans les différentes catégories. L'invalidation de l'AG ne relève d'aucun feuilleton comme vous le mentionnez. Certes, une commission a invalidé l'AG pour diverses erreurs énumérées dans une lettre de réserves à faire lever, pour convoquer une nouvelle AGO et AGE légales et sereines. En tout état de cause, les autorités locales et les membres sauront assainir le CSA de la présence de personnes illuminées qui trainent des casseroles morales et financière derrière elles, lors de leur passage dans la gestion morale et financière de clubs fussent-ils de divisions inférieures. Etre alarmiste au point d'exhiber les menaces de l'article 100 de la loi 04/10 du 14 août 2004, qui relève de sanctions prononcées par le ministre de la Jeunesse et des Sports après avis de l'Observatoire national des sports et du Comité national olympique, démontre, on ne peut mieux, du caractère et du tempérament de votre source. Si cet article 100 venait à être appliqué, il le serait sans doute dans toute sa rigueur pour tous les bilans antérieurs, y compris ceux des associations sportives qui ont rasé toute activité sportive de la ville dans toutes ses disciplines. En tous cas, pour la SSPA, le code du commerce est clair. Jamais des «mégalos» ne figureront sur le PV de cession d'actions auprès du notaire, et ce, parole de vendeur majoritaire. P/ le bureau CSA-USMBA. Le président B. Benaïssa