Selon une source sûre, on apprend que deux subventions étatiques sont sur le point de renflouer les caisses du club. II s'agit de celle de l'APC de Oued Smar dont le montant s'élève à deux milliards de centimes, ainsi que celle de l'APC d'El Harrach d'une valeur de 300 millions de centimes. Soit au total 2,3 milliards de centimes qui vont renflouer les caisses du club dans les prochains jours. A cette arrivée prochaine de fonds, il faut ajouter aussi de celles des différents sponsors qui arriveront avant la fin de l'année, dont le montant total tourne autour de trois milliards de centimes. Il s'agit principalement de subventions des entreprises publiques, à savoir celle de Sonatrach , Sonelgaz et d'entreprises privées comme Mobilis et Alliance Assurances. Donc si l'on compte toutes ces sommes d'argent qui arriveront dans les caisses du club dans les trois prochains mois, soit environ 4.5 milliards de centimes, on peut dire que la crise financière qui secoue le club depuis plusieurs semaines tire à sa fin. Les dirigeants reviennent Longtemps absents lors des réunions tenues par le président Laïb, les dirigeants du club sont revenus. Ils étaient tous autour de leur président vendredi après-midi. Cela fait quelques semaines que Laïb ne s'est pas trouvé aussi bien entouré qu'en ce week-end pour fêter la victoire acquise la veille contre l'ASO. La joie se lisait dans leurs yeux. Ils ont pensé à tout pour donner un meilleur décor à la table de réunion. Des gâteaux, des boissons chaudes et rafraîchissantes, il y en avait à gogo. Bien entendu, elles ont été achetées par eux, comme ils en ont l'habitude, pour fêter la victoire. Laïb était tout content de la présence de tout ce beau monde venu on ne sait si c'est pour fêter la victoire ou pour confirmer l'arrivée des deux milliards prévus cette semaine qui permettra à chacun d'eux de récupérer au moins une partie de ce qu'il a prêté au club. On verra si cette joie se poursuivra après que cet argent sera partagé entre l'entraîneur qui attend sa prime pour signer son contrat et les joueurs dont une bonne partie garde espoir de se voir régularisée dès cette semaine. N. R. Doumi (pdt du Comité des supporters) «En renvoyant Merakchi, j'ai rendu un grand service au club» «Apparemment désabusé par les propos de Merakchi à son encontre, Mustapha Doumi, le président du Comité de supporters de l'USMH, nous a joint mardi soir au téléphone pour apporter quelques précisions : «Usant de mon droit de réponse à ce monsieur qui me traite de tous les noms d'oiseaux, j'ai décidé de vous joindre pour publier ce que je pense de cet individu. Lors de la première partie de l'entretien, il a cité mon nom en m'accusant de certains faits. Mais je n'ai pas voulu lui répondre. Je suppose qu'un type normal et sensé ne doit pas répondre à un voyou, avec un degré de folie assez élevé. J'avais l'intention aussi de déposer plainte contre lui pour diffamation après qu'il m'a traité d'escroc. Mais je ne vais pas le faire pour la simple raison que je viens de découvrir en lui beaucoup de choses anormales. D'après tout ce qu'il a avoué dans la presse sur son passé, Merakchi s'est avéré être un véritable voyou. J'estime qu'en le renvoyant j'ai rendu service à l'USMH.» «Dans une école, les voyous ne sont pas acceptés» Sur le plan technique, Merakchi est un joueur fini. Il ne faut pas être un technicien diplômé de Leipzig pour le savoir. A El Harrach, tous les supporters savent que Merakchi ne peut rien apporter à l'USMH . Donc personne ne peut nous induire en erreur. Quand il était à l'USMH il y a plus de cinq ans de cela, il a réussi à inscrire un seul but durant les six mois qu'il est resté. C'était contre l'US Bouzaréah en Coupe d'Algérie. Je ne vois donc pas comment il peut apporter un plus à l'USMH aujourd'hui que le club est en 1re division. Si sur le plan technique c'est un joueur fini, du point de vue comportement Merakchi aurait été un mauvais exemple pour nos jeunes. En le renvoyant, c'était une réaction d'un amoureux du club. Personne n'a eu le courage de le faire. En tant qu'amoureux du club, c'était plus fort que moi. Je ne voulais pas voir un voyou porter les couleurs de l'USMH, un club reconnu pour sa grande école.» N. R. Match amical demain Pour permettre à l'ensemble de l'effectif de rester compétitif, Charef a programmé deux rencontres amicales pour demain. Il a pour cela avisé les dirigeants pour lui trouver des sparring-partners parmi les équipes d'interrégions. Pour l'instant, deux clubs ont été contactés, à savoir l'O Médéa et le WAB. Mais ces deux clubs n'ont toujours pas confirmé. Selon un dirigeant de l'USMH «Il n'y a pas d'affaire Mebarakou» Les supporters de l'USMH ont été surpris d'apprendre le jour du match, par le biais d'une des chaines de radio présentes au stade Lavigerie, l'information selon laquelle la licence de Mebarakou portait la photo de Gharbi. Finalement, il s'est avéré que c'est un des dirigeants de l'ASO présent au stade d'El Harrach, et probablement déçu par la défaite, qui a donné l'information au reporter de la chaîne de radio. En voulant confirmer ce qui s'est réellement passé, nous avons joint hier matin un des dirigeants de l'USMH pour avoir des précisions. Ce dernier s'est montré surpris en nous déclarant : «Vous parlez d'affaire. Mais de quelle affaire s'agit-il ? Là vous me surprenez franchement. Mais il n'y a aucune affaire Mebarakou. Il y a eu une erreur d'inattention lors de l'établissement des licences. Ainsi, on a retrouvé la photo de Gharbi sur la licence de Mebarakou. C'est une erreur humaine dont nous nous en sommes aperçus le jour même où on a récupéré les licences. C'est-à-dire la veille du match contre l'ASO. Le lendemain, on a dû mettre au courant les gens de la Ligue nationale. Mais c'était trop tard pour refaire la licence. Le jour du match et lors de la présentation des licences, l'arbitre, le délégué de match ainsi que le secrétaire de l'ASO ont été mis au courant et ont compris qu'il s'agissait d'une erreur. Mieux encore, avant même le coup d'envoi du match, on était au courant au niveau de la Ligue. C'est la raison pour laquelle les dirigeants de l'ASO n'ont pas jugé utile de formuler des réserves. A partir du moment où la Ligue, les officiels du match ainsi que l'adversaire ont été tous mis au courant de l'erreur bien avant le coup d'envoi du match, on ne peut donc considérer cela comme une fraude d'identité. Soyons sérieux allons ! Si l'on suppose que les dirigeants de l'ASO étaient décidés à formuler des réserves, on n'aurait jamais pris le risque d'aligner le joueur.» N. R.