«Après le départ de Sonatrach, le Mouloudia était comme un club de quartier.» Occupant actuellement un poste de responsabilité au sein des jeunes catégories avec Bencheikh et Kadri, l'ex-défenseur international, Tarek Lazizi, qui reste l'une des figures emblématiques du MCA, a évolué au sein des Vert et Rouge lorsque l'équipe était sous la coupe de Sonatrach avant de quitter son club de toujours au cours de la première saison de la gestion de l'équipe football par l'association El Mouloudia. Maintenant que la puissante firme pétrolière est revenue aux affaires du club en achetant 100% des actions du Mouloudia, nous avons pris attache avec Lazizi pour connaître son avis sur le sujet. Le retour de Sonatrach s'est concrétisé au MCA par la signature d'un protocole d'accord qui sera suivi cette semaine par la signature du contrat final chez le notaire... Je pense que le retour de Sonatrach est la meilleure chose qui puisse arriver au Mouloudia. Un grand club comme le nôtre ne mérite pas de vivre une situation comme celle d'aujourd'hui, où il se débat toujours dans les mêmes problèmes, en dépit des efforts déployés pour subvenir à ses besoins. Je ne suis pas le seul qui soit content du retour de Sonatrach mais tous les Mouloudéens le sont aussi. Vous avez joué au MCA lorsque l'équipe a joué sous la coupe de Sonatrach et, une année après le départ de cette firme pétrolière où la gestion de l'équipe à été confiée à des civils. Quelle est la différence ? On ne peut faire aucune comparaison, car Sonatrach imposait le respect et le club était bien géré, mais après le départ de Sonatrach et l'arrivée des civils, le MCA était comme un club de quartier. Soyez plus explicite... Après le départ de Sonatrach, fort heureusement pour moi que je ne suis pas resté longtemps avec l'équipe, la quittant au cours de la saison pour les raisons que tout le monde connaît. A cette époque, tout a changé et, en un cours laps de temps, le MCA est devenu comme un club de quartier, géré de manière arbitraire. Tout le monde s'immisçait dans les affaires du club où même la rue imposait sa logique face à un manque de gestion flagrant des anciens dirigeants. Lorsque vous parlez de Sonatrach, vous évoquez l'organisation, la bonne gestion, le respect du joueur pour son équipe et ses dirigeants. Sonatrach imposait le respect et le joueur devait rendre des comptes car il est payé pour faire son travail, et c'est une véritable entreprise. La disponibilité des moyens nécessaires et le dévouement des dirigeants incitaient le joueur à travailler et il n'avait à penser qu'à son travail sur le terrain. Et pourtant, sous la coupe de Sonatrach, le Mouloudia n'a gagné qu'un seul titre durant seize années... Sonatrach a mis tous les moyens nécessaires, et c'est à cause de paramètres extra sportifs que le Mouloudia n'a pas gagné de titres. Je ne peux m'étaler là-dessus, mais je vous assure que, sur un plan purement sportif, on produisait un beau football, et le Mouloudia pouvait bien prendre d'autres titres autres que la Coupe de la Ligue et le titre de champion en 1999. On assiste, aujourd'hui, à un conflit entre l'actuelle direction du club et le groupe de Brahmia composé d'anciens dirigeants qui ont échoué dans leur mission lorsqu'ils sont arrivés à la tête de l'équipe, mais aussi de ceux qui ont terni l'image du Mouloudia par la suite... (Rires...) Je ne veux pas parler du passé car le plus important maintenant, c'est de penser à l'avenir du club avec le retour de Sonatrach. Vous ne voulez pas, donc, entrer en polémique ? Je pense que chacun sait ce qu'il a fait au MCA. Tout le monde sait ce qui s'est produit par le passé, et il ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. Tous les Mouloudéens sont heureux du retour de Sonatrach qui permettra au club de retrouver sa grandeur, et de se faire respecter comme par le passé. Jadis, rien que de citer le nom du Mouloudia imposait le respect, maintenant, il ne reste de ce club que son histoire, et je suis persuadé que les choses vont changer. On parle du retour de Djouad, un homme que vous avez connu par le passé comme président. Djouad n'est plus à présenter ; le travail qu'il a fait, en offrant au MCA des titres dans toutes les disciplines, plaide en sa faveur. En bon gestionnaire et par son expérience, je pense que c'est l'homme qu'il faut pour le MCA. C'est quelqu'un qui a du charisme et le savoir-faire. A propos des jeunes, le retour de Sonatrach vous permettra sans aucun doute de mettre en œuvre votre plan de travail... Actuellement, Bencheikh, Kadri et moi sommes en train de faire de notre mieux pour qu'on puisse réussir notre mission en dépit du manque de moyens. Je pense, toutefois, que les données vont changer avec Sonatrach et que l'on pourra disposer des moyens nécessaires pour faire le travail qu'il faut et d'une bonne manière comme vous le dites. ----------------------------------------------- Zenir pressenti au poste de manager général avec Sonatrach Alors que la signature du contrat final avec Sonatrach chez le notaire est imminente, on parle toujours dans l'entourage du MCA des trois membres du CA qui vont intégrer le nouveau conseil d'administration sous la coupe de la firme pétrolière, mais aussi de l'intégration de certains membres dans d'autres structures. Selon une source digne de foi, on laisse entendre qu'Abdelouahab Zenir est pressenti pour le poste de manager général, lui qui a si souvent appelé au retour de la firme pétrolière aux affaires du club et qui représente l'un des joueurs les plus actifs de la glorieuse équipe de 1976. Ce dernier, qui a défendu bec et ongles l'émigré Loungar, nous a confié qu'il a soutenu le changement et non pas la personne. Ce qui explique maintenant son soutien à Omar Ghrib, auquel il était, pourtant, un farouche opposant, pour la simple raison que Ghrib a accéléré la procédure pour la signature du protocole avec Sonatrach, montrant sa bonne foi d'opter pour le changement, une fois qu'un investisseur digne de ce nom se présenterait. La même source nous a confié que Zenir est prêt à accepter le poste qui lui sera proposé, car il a toujours souhaité travailler sur terrain et non derrière un bureau. Tafat et Aouf aux côtés de Ghrib dans le nouveau conseil mais... Après qu'Abdelkader Bouhraoua ait décliné la proposition d'intégrer le nouveau conseil, il semble bien que le choix soit porté sur Ahmed Tafat. Toutefois, cette proposition n'a pas été du goût de certains membres du CA, voire même de l'entourage du club, lorsque l'on sait que Tafat était abonné aux absents l'été dernier au moment où l'équipe était en pleine crise. Ce dernier était même en voyage à l'étranger. C'est pour cette raison que des membres du CA veulent lui barrer la route. Quant à Sid Ali Aouf, qui n'est autre que le petit-fils d'Abderahmane Aouf, le fondateur du MCA, là aussi, certaines personnes s'opposent à ce que son nom soit proposé pour intégrer le nouveau conseil, sous prétexte qu'il a participé à un sit-in pour Loungar. La réalité est tout autre, car Sid Ali Aouf était l'un des membres du CA qui se sont opposés à brader le club. Ce qui est certain, c'est qu'on assiste à une lutte sans merci au sein du conseil d'administration pour intégrer le nouveau conseil et s'offrir une place au soleil avec Sonatrach, alors que, durant tout l'été, à l'exception de Ghrib, tous les membres ont fui leurs responsabilités. Ce dernier n'a trouvé à ses côtés que Rafik Hadj Ahmed, qui joué un grand rôle pour faire sortir le club de la crise, et réussir à préparer l'équipe à l'actuel exercice, usant de toute sa diplomatie et de son savoir-faire pour permettre au club de rester debout. ------------------------------------------------------------- Menad veut neuf points dans les trois prochains matchs Deux jours seulement nous séparent de la reprise du championnat, où le MCA recevra la lanterne rouge en l'occurrence l'USMBA. Djamel Menad, et après avoir dirigé deux rencontres de sa nouvelle équipe, veut réussir son premier succès avec le Mouloudia, après le précieux point ramené de Béjaïa. Ses joueurs pouvaient bien l'emporter, fournissant leur meilleure prestation depuis l'entame de l'exercice, mais la chance leur a tourné le dos. Ce mardi, le MCA aura donc l'opportunité de consolider son capital points et se mettre dans une position confortable avant de recevoir, par la suite, le CSC qui carbure à plein régime, lorsque l'on sait que la rencontre du derby face au CRB est reportée pour après l'Aïd. Si la rencontre est maintenue à la date fixée par la LFP, à savoir le 30 octobre prochain, on pourra dire que le MCA jouera ses trois prochaines rencontres au 5-Juillet. Ce qui représente une aubaine pour les Vert et Rouge afin de reprendre la tête du classement s'ils arrivent à faire le plein. «Pour l'instant, on est concentrés sur notre prochaine rencontre qui nous opposera face à la formation de l'USMBA. Cette rencontre est difficile dans la mesure où nous allons affronter une équipe qui joue pour sa survie en élite, du fait qu'elle occupe le bas du tableau. Elle essayera, donc, logiquement de réagir, et c'est pour cette raison qu'il faut rester concentrés sur cette confrontation. Maintenant, vous me dites que nous allons jouer trois rencontres au 5-Juillet, il est évident que je veux les neuf points et on ne laissera aucun point nous filer entre les doigts lorsqu'on joue sur notre stade. Cependant, il faut penser à chaque chose en son temps, car toutes les confrontations seront difficiles et on sera à chaque fois confrontés à des équipes qui jouent le haut du tableau ou bien celles qui cherchent à remonter dans le classement», dira Menad Il exige que le cas de Chaouchi soit pris en charge Bien que Djamel Menad soit satisfait des conditions de travail, ce dernier a confié à ses proches que le cas Chaouchi l'inquiète. Le portier du Mouloudia se trouve à chaque fois incertain pour cause de blessure et le met dans une situation embarrassante. Il souhaite, donc, voir Chaouchi pris en charge pour soigner convenablement sa blessure, plutôt que de faire durer le suspense. Vaut mieux que le portier du MCA manque une ou deux rencontres que de prendre des risques qui peuvent compliquer sa blessure. La présence de Djemili rassure Menad à plus d'un titre lorsqu'on connaît les qualités de l'ex-portier du WAT. -------------------------------------- Un ancien joueur a voulu imposer son fils pour le voyage en France Les benjamins du Mouloudia doivent s'envoler dans les jours qui viennent à destination de la France. Un départ qui attise la convoitise de certains anciens joueurs qui ont voulu imposer leurs bambins. Finalement, sous la direction de Bencheikh, les petits du Doyen iront en Hexagone malgré toute la polémique qui a entouré la composition du groupe qui allait être retenu pour le voyage.
