Le Buteur et El Heddaf, partenaires tout comme Marca, A Bola, ESPN et Olé Zlatan Ibrahimovic est entré, hier, dans la légende du football mondial. Il a été élu lauréat du Golden Foot, le trophée en or qui illustre les empreintes des pieds d'un joueur en activité de 29 ans et plus. C'est hier, à la prestigieuse salle du Sporting Club de Monaco, que l'attaquant suédois du Paris Saint-Germain s'est vu décerner le trophée par La Princesse Stéphanie de Monaco. Ibrahimovic a donc recueilli le plus de votes parmi les internautes du monde entier et le jury, composé de représentants de médias de différents pays, dont ceux du Buteur et d'El Heddaf, représentant l'Algérie. Casillas, Puyol, Xavi et Raul victimes du... grand nombre d'Espagnols L'élection d'Ibrahimovic constitue une petite surprise dans la mesure où pas moins de quatre Espagnols, dont trois champions d'Europe en titre, étaient en lice : Iker Casillas, Carlès Puyol, Xavi Hernandez et Raul Gonzalez. Les observateurs avaient pronostiqué la victoire de l'un de ces derniers. Cependant, le fait qu'ils soient quatre, donc presque la moitié des candidats, a fait que les votes se sont émiettés entre eux, ce qui semble avoir favorisé l'attaquant suédois. En tout cas, Ibrahimovic a remporté, avec Golden Foot, le plus prestigieux trophée individuel de sa carrière, succédant ainsi à Ryan Giggs, le précédent lauréat. Aux côtés de la Princesse de Monaco, le Roi Pelé, Matthaüs, Baresi et Cantona La remise du trophée s'est faite en présence de quatre autres légendes du football mondial : le Brésilien Pelé, surnommé le Roi du football, l'Allemand Lothar Matthäus, l'Italien Franco Baresi et le Français Eric Cantona. Les quatre ont vu, en l'occasion, les empreintes de leurs pieds gravées dans l'or et placées sur la Promenade des champions, célèbre allée sur la corniche de Monte-Carlo où sont alignées les empreintes de pieds de quelques-uns parmi les meilleurs footballeurs de tous les temps, entre autres, celles de Rabah Madjer, invité de Golden Foot l'année passée. La présence des empreintes de Pelé constitue la consécration suprême de cet événement qui s'est définitivement ancré dans les traditions du football mondial. Même Nasser al-Khelifi a fait le déplacement Preuve de cette consécration, l'événement a été couvert par des chaînes de télévision spécialisées : Al Jazeera Sport, ESPN, Sky Sport, BeIn Sport, Eurosport, Euronews... Même le président du Paris Saint-Germain et d'Al Jazeera Sport, le Qatari Nasser al-Khelifi, s'est déplacé pour l'occasion et était présent au dîner de gala. C'était sa manière d'encourager Ibrahimovic, joueur du PSG depuis l'été dernier. Inutile de préciser que l'événement a été couvert en long et large par Al Jazeera Sport. Le Buteur et El Heddaf, partenaires tout comme Marca, A Bola, ESPN et Olé Le Buteur et El Heddaf, partenaires de Golden Foot depuis plusieurs années, étaient présents au dîner de gala offert en l'occasion par le Prince Albert II de Monaco. Il faut dire que des médias d'envergure internationale participent à l'événement, dont la célèbre chaîne de sport ESPN, spécialisée dans les retransmissions de matches de légende, la radio RMC, le journal espagnol Marca, le quotidien portugais A Bola et le magazine argentin Olé. C'était autant de titres prestigieux du monde des médias qui se sont côtoyés le temps d'un événement lequel, cette année, a été jumelé à un autre grand rendez-vous de Monaco : Sportel, le marché international des droits de télévision pour les contenus sportifs. Cela souligne l'inter-connectivité entre la performance sportive et le développement des médias spécialisés en sport. ------------------------------------ Zlatan ne parle qu'à celui qui le paie ! Arrivé hier après-midi à Monaco, Zlatan Ibrahimovic avait tenté une petite promenade dans le hall de l'hôtel Monte-Carlo Bay où il était hébergé. Or, il ne pouvait pas faire un mètre sans être accosté par un admirateur ou un journaliste. Il a fait semblant de signer deux ou trois autographes, puis, fidèle à son tempérament et à ses habitudes, il a ignoré tout le monde, ne regardant même pas ses interlocuteurs. Il a continué ainsi jusqu'à ce qu'il croise... Nasser al-Khelifi. Là, il s'est arrêté et il a discuté avec son interlocuteur. Et avec le sourire en sus ! Comment ne le ferait-il pas alors qu'il s'agit de son richissime patron, celui qui le paie si grassement au Paris Saint-Germain ? C'est clair : Zlatan ne parle qu'à celui qui le paie ! ------------------------------ Joël Cantona : «Djamel Tlemçani, un fou au grand cœur» Depuis longtemps, Joël et Eric Cantona sont inséparables. Comme son illustre frère, Joël, le cadet, a des liens très particuliers avec les Algériens. Il était, donc, de ravi de discuter avec nous. «Le meilleur Algérien que j'ai croisé dans ma carrière est sans doute Djamel Tlemçani. C'était un joueur talentueux, mais aussi un fou au grand cœur comme nous autres les Méditerranéens.» Joël Cantona a demandé des nouvelles de Tlemçani en nous rappelant qu'il l'avait croisé au Stade Rennais lors de la saison 87-88. Pour les plus jeunes qui ne le connaissent pas, Tlemçani a été un excellent joueur dans les années 1980, qui a joué plusieurs saisons au CRB avant d'émigrer en France pour évoluer dans plusieurs clubs là-bas. Il a également participé à la Coupe du monde 82. Pas de photos avec les journaux pour Cantona Eric Cantona a horreur qu'on utilise son image pour promouvoir un produit commercial et il l'a montré à un confrère turc de quotidien Fanatik. Ce dernier s'est approché de Cantona pour lui parler d'un reportage sur le séjour du joueur français à Istanbul. «C'est un bon reportage», lui a-t-il glissé pour entamer la discussion. Cantona a enchaîné gentiment : «C'est vrai ? Vous l'avez vu ?» C'était l'occasion pour le journaliste turc de promouvoir son journal en tendant un exemplaire à Cantona et en préparant son appareil photo. Réplique du King : «Finalement, vous êtes venu pour ça ? Eh bien vous n'aurez pas votre photo.» Cantona, sa femme Rachida et la derbouka Avant et pendant la conférence de presse qu'il a animée avec Franco Baresi et Lothar Mathaus, Eric Cantona n'a pas arrêté de tambouriner sur sa table sur un rythme qui nous semblait bien de chez nous. La réponse, c'est son frère Joël et son cameraman qui nous l'ont donnée. «Sa femme Rachida, qui est actrice et chanteuse, vient de sortir un deuxième album en arabe que mon frère aime beaucoup. Il s'est sans doute rappelé une des chansons de ma belle-sœur l'Algérienne», nous a dit Joël. «Oui, il tambourinait un rythme algérien, il n'y a pas de doute», nous confirmera le cameraman qui le suit depuis son arrivée à Monaco. Alors, Cantona bientôt drabki ? Vu son talent multiple, on ne doute pas qu'il peut réussir même avec un instrument bien de chez nous. ****************************************** Pelé arrive... et c'est l'émeute ! Les nombreux journalistes et photographes accrédités pour la couverture des deux événements jumelés, Golden Foot et Sportel, piaffaient d'impatience. Quand Pelé va-t-il donc apparaître ? C'est que l'ancienne gloire du football brésilien, trois fois titrée champion du monde, était le plus attendue de toutes les légendes invitées à l'événement cette année. Vous vous rendez compte que les empreintes de pieds de plusieurs grandes légendes du football mondiales étaient déjà alignées dans la Promenade des champions, dont certaines n'ont même pas été champions du monde, mais pas celles de Pelé, autoproclamé Roi du football. C'était l'occasion de corriger cet impair. Il a même failli être renversé par-dessus la corniche ! C'est sous une pluie fine que Pelé est arrivé à la Promenade des champions. En fait, il est arrivé avec Matthäus, Baresi et Cantona, mais il a provoqué, à lui seul, une véritable émeute, tant les photographes se sont bousculés autour de lui. Il a même failli être renversé lorsqu'il s'était approché de la rambarde pour admirer la mer qui lui faisait face. Cela a fait réagir Antonio Caliendo, patron de Golden Foot, qui a vertement engueulé les présents, les menaçant de les chasser s'ils ne se comportaient pas en professionnels. Quelques minutes plus tard, les quatre légendes et Caliendo ont pu prendre une photo ensemble, les mains unies comme à l'époque où Pelé était joueur du Brésil. «Attention !» pour dire «Laissez-moi passer !» Afin d'éviter une nouvelle bousculade, les accompagnateurs ont demandé à Pelé de quitter les lieux pour retourner à l'hôtel Monte-Carlo Bay où il était hébergé. Ne voyant rien devant une foule nombreuse, il a même failli glisser sur la chaussée de marbre, rendue glissante par la pluie. Il a même répété en français «attention !» qu'il avait entendu dire par l'un de ses gardes de corps et qu'il croyait être le mot adéquat pour dire «laissez-moi passer !» Sinon, c'est sans difficulté qu'il a regagné la voiture luxueuse qui lui a été affectée, puis sa chambre d'hôtel dans la foulée. Même dans une principauté comme Monaco, un Roi reste roi.