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Ses empreintes incrustées à Monaco : Madjer, princeau pays du Prince !
Publié dans Le Buteur le 11 - 10 - 2011

Madjer «Avoir mes empreintes aux côtés de celles de Maradona, Zidane, Zico… est une reconnaissance éternelle du football algérien»
Rabah Madjer fait définitivement partie de la légende ! Hier soir, il a laissé ses traces sur la corniche de Monaco en voyant les empreintes de ses pieds et sa signature incrustés à la Promenade des champions, une allée où les empreintes de pieds de quelques uns parmi les plus grands footballeurs de l'Histoire sont alignées en hommage à leurs prouesses inoubliables et à leur talent incontestable. C'était à l'occasion du Golden Foot, l'événement annuel qui consacre le meilleur footballeur de 29 ans et plus encore en activité et qui s'est déroulé dans le luxueux hôtel Fairmont de Monte- Carlo.
Accueilli à Monaco comme un VIP
Accompagné de son épouse, Madjer est arrivé à Monte-Carlo dimanche en début d'après-midi. Plus que le charme particulier de la principauté et le soleil scintillant de la Côte d'Azur, ce sont les égards dont il fut l'objet qui ont le plus touché l'ancien international. Il a été, en effet, accueilli comme un prince et bénéficié d'un traitement digne d'un VIP. D'ailleurs, il a été vite reconnu par des clients et employés de l'hôtel qui n'ont pas hésité, tout au long de son séjour, à le solliciter pour quelques photos, ce à quoi il a consenti gracieusement.
«C'est une reconnaissance pour l'ensemble de ma carrière»
Le jour J était cependant hier, avec la cérémonie et toutes les activités qui vont avec. Le premier rendez-vous de Madjer a été d'animer, en compagnie des trois autres anciennes gloires invitées à ses côtés, le Ghanéen Abedi Pelé, le Portugais Luis Figo et le Hollandais Ruud Gullit, une conférence de presse, le matin à 11h00. Dans la petite allocution qu'il a faite en l'occasion, il a exprimé son bonheur par rapport à cet événement. «Je suis très heureux d'être là, parmi mes amis. Cela fait longtemps que je ne les ai pas rencontrés. Ce sont des joueurs que je connais, car lorsque nous étions footballeurs, nous nous sommes croisés sur les terrains. Je remercie Golden Foot pour cette distinction qui est en même temps une récompense et une reconnaissance pour l'ensemble de ma carrière. C'est un grand jour pour moi, l'un des plus beaux de mon parcours de sportif. C'est une distinction qui va enrichir mon armoire de trophées. Je suis surtout fier pour mon pays, l'Algérie. J'espère que mes compatriotes remporteront des distinctions similaires dans le futur. Au passage, je remercie les journalistes du Buteur pour leur contribution à cet événement et pour leur présence pour la couverture de ce grand événement», a-t-il notamment déclaré.
La Promenade des champions, un moment d'émotion
Dans l'après-midi, les quatre footballeurs légendaires ont été rejoints par Javier Zanetti, arrivé entre-temps, pour se diriger ensemble vers la Promenade des champions, cette célèbre allée située sur la corniche monégasque où sont alignés les empreintes des précédentes légendes primées. Madjer y est allé avec son épouse à son bras. Avec Abedi Pelé, il a arpenté l'allée en découvrant tour à tour les footballeurs qui y avaient laissé leurs empreintes. De Puskas à Dunga en passant par Müller, Baggio, Zidane, Beckenbauer et autres Romario, c'est une succession de légendes de joueurs qui ont défilé dans leur esprit. «C'est vraiment bien fait», a-t-il confié, émerveillé et ému en même temps. Sous un soleil éclatant, les photos souvenirs se sont succédé.
Son épouse et lui aux côtés du Prince Albert II et de la Princesse Charlene !
Puis, arriva la soirée tant attendue. Tiré à quatre épingles, comme le veut la tradition lors des dîners princiers, Madjer s'est présenté avec son épouse, très décontracté. Avec toutes les autres stars, il a été placé à la table du Prince Albert II de Monaco, le maître de cérémonie. Plus même : il était assis à la droite de la Princesse Charlene, épouse du Prince, alors que ce dernier avait à sa gauche Mme Madjer. Cela a été un très grand honneur pour le représentant du football algérien. Le moulage des empreintes et la remise des trophées se sont faits avant le dîner de gala. A tout seigneur, tout honneur : c'est Madjer qui a été invité à monter en premier sur la scène. Il a mis ses pieds nus dans le moule préparé pour prendre les empreintes de ses pieds pendant qu'un clip comportant une synthèse de ses plus grands exploits, dont la fameuse talonnade, était diffusé sur l'écran géant. Puis, il a apposé sa signature sous les crépitements des appareils photo, alors que les deux animateurs déclinaient en anglais et en français sa longue et riche carrière.
«Je dédie cette distinction au peuple algérien et à ma femme !»
Répondant à une question des animateurs, Madjer a soulevé un tonnerre d'applaudissements en déclarant : «Je dédie cette distinction au peuple algérien, et surtout à ma femme, ici présente.» Mme Madjer, flattée et émue en même temps, a été félicitée par le couple princier. Puis, son mari s'est vu remettre son trophée : ses empreintes moulées dans de l'or 18 carats. S'adressant aux présents, il a réitéré ses remerciements aux organisateurs tout en exprimant sa «gratitude à Son Altesse le Prince Albert II pour cette cérémonie et cette distinction qui m'honorent et honorent tout le peuple algérien».
Giggs lauréat du Golden Foot
L'objet principal de la cérémonie, il ne faut pas l'oublier, était la remise du Golden Foot. Le lauréat cette année, élu suite au vote des jurys (dont les représentants du Buteur et d'El Heddaf) et les internautes (dont ceux du Buteurs et d'El Heddaf), est Ryan Giggs, le Gallois de Manchester United. Ce dernier, au crépuscule d'une riche carrière de presque 20 ans au plus haut niveau, qui l'a vu notamment remporter deux fois la Ligue des champions et participer à trois finales de cette compétition les quatre dernières années, se voit ainsi récompensé en voyant ses empreintes côtoyer celles des plus grands. «Je suis ému et ravi», s'est-il contenté de déclarer. Madjer, qui l'a félicité une première fois dans la Promenade des champions, lui a réitéré ses félicitations, tout comme l'ensemble des stars présentes, sans oublier le Prince Albert II. D'ailleurs, tous les lauréats de la soirée ont pris une photo souvenir ensemble avec ce dernier.
Ses empreintes, un passage à la postérité
Le dîner a été suivi d'une vente aux enchères de maillots offerts par les légendes présentes dont les bénéfices seront versés à une œuvre caritative. La cérémonie s'est terminée ainsi et Madjer quittera aujourd'hui en prince le pays du Prince. Dans quelques jours, ses empreintes enrichiront la Promenade des champions et tous les touristes qui visiteront Monaco pourront les découvrir, signe d'un passage à la postérité. Au moment où le football algérien bat un peu de l'aile, cette distinction que vient de recevoir Madjer fait un bien fou au moral des Algériens.
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Madjer «Avoir mes empreintes aux côtés de celles de Maradona, Zidane, Zico… est une reconnaissance éternelle du football algérien»
­ D'abord, qu'est-ce que cela vous fait d'être honoré par le Golden Foot à Monaco ?
(Très ému). D'abord, permettez-moi de remercier les organisateurs de Golden Foot et à leur tête, Son Altesse Princière, Albert de Monaco, pour cette excellente et touchante initiative. Vous savez, ces gens m'ont ramené de loin pour m'honorer en éternisant les empreintes de mes pieds sur la célèbre Promenade des champions de la corniche de Monte-Carlo. Franchement, cette distinction me coupe le souffle. Cela me comble de bonheur. Je ne sais pas comment qualifier les sentiments que je ressens en ce moment, tant c'est émouvant. Ça n'a vraiment pas de prix. C'est un honneur éternel dans cette belle principauté de Monaco.
Le fait de savoir que vos empreintes seront apposées sur cette allée, aux côtés de celles de Maradona, Zidane, Rummenigge, Di Stefano, Kempes, Zico et bien d'autres stars mondial du football, qu'est-ce que ça vous fait ?
Je réalise surtout que ma carrière n'a pas été ordinaire, du fait que mon nom figurera à jamais parmi les footballeurs les plus marquants de tous les temps. C'est une reconnaissance éternelle non pas seulement de Rabah Madjer, mais aussi de tout le football algérien. Je me dis surtout que le fait d'avoir les empreintes de mes pieds, c'est toute l'Algérie qui partage cette fierté avec moi. Beaucoup de mes compatriotes passeront plus tard par cette Promenade des champions et se reconnaîtront dans mes empreintes. C'est cela ma fierté surtout. Et puis, je pense aussi à mes enfants et à leurs petits aussi inch'Allah, lorsqu'ils viendront visiter les empreintes de «Baba Sidou». Au lieu d'aller visiter uniquement ma tombe, ils auront aussi cet endroit pour se rappeler de ce que j'avais fait quand j'étais footballeur professionnel. J'imagine que ça leur procurera beaucoup de fierté aussi (il rigole, tout en étant visiblement ému).
Nul n'est prophète en son pays ?
Nul n'est prophète en son pays, en effet. C'est malheureux de le dire, mais je vais finir par m'y habituer avec le temps (il sourit). Tout à l'heure, Abedi Pelé aussi m'a parlé du même problème que le mien. Tous les deux avons tout donné en sélection, mais au final, on veut nous marginaliser chez nous. Abedi vit exactement le même cas que le mien. C'est très désolant de voir les gens qui n'ont pas joué au football agir pour écarter les vrais acteurs du terrain et de l'histoire de ce football. Cette distinction, comme les nombreuses autres que nous recevons Abedi Pelé et moi à travers le monde, sont les vrais témoignages de nos valeurs. Mais je vous assure que ni lui ni moi ne courons derrière les honneurs. A l'étranger, on ne vous honore que si vous le méritez. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui chez nous.
Vous attendiez-vous à une cérémonie d'une telle envergure ?
Vous savez, j'ai déjà vécu des cérémonies aussi grandioses à travers le monde, mais ce qui caractérise celle-ci, c'est cette empreinte apposée à vie sur la Promenade des champions. C'est très valorisant et je pense que tous ceux qui m'y ont précédé ont dû ressentir les mêmes sentiments de fierté. Ce n'est pas tous les jours qu'on vous fait venir pour vous déchausser et prendre les empreintes de vos pieds pour les éterniser sur une des allées les plus visitées au monde, sans parler du trophée en or 18 carats qu'on vous remet et que je vais garder précieusement avec le reste des trophées importants remportés durant ma carrière. C'est quand même un honneur peu ordinaire. Voyez juste les noms des footballeurs qui sont passés par là et vous comprendrez ce que je veux vous dire. Je suis tout simplement ému devant tant d'honneurs. Je ne trouve pas mes mots.
Est-ce que vous aviez pu imaginer un jour que vos pieds seront honorés de la sorte ?
Dieu fait toujours bien les choses. Il y en a qui ont été dotés d'un cerveau extraordinaire qui a révolutionné la vie de gens et faire évoluer le monde dans divers domaines, d'autres comme moi avons été choisis par Allah en nous donnant un «cerveau dans les pieds» (il se marre franchement). Des joueurs comme Maradona, Pelé, Cruijff, Beckenbauer, Platini, Zidane et tant d'autres génies du football ont hérité du même don pour servir le football. Je suis très honoré d'avoir été élu par Dieu dans mon domaine. Il m'a fait don de cela et je ne Le remercierai jamais assez pour cet honneur. Dieu m'a privilégié dans la vie et cela est tout simplement extraordinaire. Al hamdoulillah ! Je n'avais jamais imaginé qu'un jour, mon nom figurera aux côtés des meilleurs footballeurs de tous les temps. C'est vraiment un conte de fées que j'ai vécu dans le football.
Vous avez tenu à ramener votre épouse pour cette cérémonie. Est-ce pour partager cet honneur en famille ?
Ce n'est pas la première fois que j'emmène mon épouse avec moi à des cérémonies comme celle-ci, mais si j'ai tenu à la faire venir aujourd'hui à l'occasion de cette distinction, c'est aussi pour la remercier à ma manière pour tout le soutien qu'elle m'a apporté durant mes 26 ans de carrière conjugale (il rigole), mais aussi pour son aide précieuse. Si j'ai pu faire ce que j'ai fait, c'est aussi en grande partie grâce à elle. C'est un hommage que je lui rends surtout.
On vous a vu défiler aux côtés de votre ami Abedi Pelé et on vous voyait surtout ému de voir autant de grandes gloires consacrées sur cette allée de la Promenade des champions. Quel nom vous a le plus ému ?
Quand vous voyez des noms comme Maradona, Beckenbauer, Platini et tous les autres, vous ne savez pas qui choisir. Mais je ne vous cache pas qu'en passant par celui d'Alfredo Di Stefano, je n'ai pas pu retenir mon émotion et mon bonheur surtout, du fait qu'il fut mon entraîneur lorsque j'évoluais à Valence (Liga espagnole, ndlr). Et me voilà aujourd'hui à ses côtés sur cette allée de la Promenade des champions. N'est-ce pas étonnant, ça ?
Vous avez fait remarquer que l'empreinte de Di Stefano avait une forme bizarre…
(Il rigole). C'est peut-être pour cela qu'il était si unique ! Qu'un joueur ait un pied bizarre ou plat, le plus important, c'est son rendement sur le terrain.
Connaissiez-vous personnellement les autres joueurs honorés avec vous ce soir au Golden Foot ?
Je connaissais tout le monde, comme Gullit, Abedi Pelé ou Figo que j'ai déjà croisés par le passée, mais pas Dunga et Zanetti que j'ai rencontrés aujourd'hui pour la première fois.
On vous a vu discuter longuement avec eux. De quoi aviez-vous parlé ?
On s'est félicités mutuellement pour cette distinction commune. Dunga m'a demandé si j'étais encore consultant à Al Jazeera Sports et de mon côté, je l'ai félicité pour ce qu'il a réalisé avec la sélection du Brésil en tant que joueur et sélectionneur. On était surtout d'accord sur le fait que le football doit rester entre les mains des footballeurs.
Vous êtes très complices Abedi Pelé et vous…
Oui, c'est comme un frère pour moi. On a partagé tellement de bons moments ensemble que je le considère vraiment comme un frère. Pour moi, Abedi était le Maradona africain. C'est un des génies incontestés du football africain. Nous avons été tous les deux Ballon d'Or africain et nous avons tous les deux gagné la Champion's League d'Europe. Forcément, ça rapproche les gens.
Racontez-nous ce à quoi vous aviez pensé lorsqu'on vous a mis les pieds dans le plâtre ?
Ce n'était pas du plâtre, mais une sorte de pâte, comme de la pâte à modeler. C'est un rectangle d'un demi-mètre. J'ai mis les pieds quelques secondes dedans, avant d'apposer ma signature dessus. C'était ludique et émouvant à la fois.
Vous avez été l'une des stars les plus sollicitées par les journalistes présents au Golden Foot. On a remarqué surtout que vous n'avez pas voulu critiquer le football algérien, alors qu'en interne, vous êtes d'habitude «offensif». C'est une manière de laver le linge sale en famille ?
Vous savez, les étrangers n'apporteront pas de solutions au football algérien en écoutant mes critiques. C'est pour cela que je ne leur montre que le côté positif du football algérien. Quand j'ai envie d'émettre une critique, je la fais dans la presse nationale, pas pour les étrangers. Ce sont des choses qui ne se font pas lorsqu'on a l'Algérie dans le sang, comme c'est le cas pour moi.
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Madjer et Figo ont ramené leurs épouses
De tous les invités de la cérémonie du Golden Foot, Rabah Madjer et Luis Figo ont été les seuls à s'être fait accompagner par leurs épouses. Ils ont considéré cela comme un signe de reconnaissance au mérite de leurs femmes dans la réussite de leurs carrières respectives.
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Madjer se débrouille en anglais
Bien qu'il s'exprime devant les médias en arabe, français ou portugais, Madjer a montré hier qu'il se débrouillait assez bien en anglais. Pour discuter avec Ruud Gullit et Antonio Caliendo, président de Golden Foot, il a utilisé la langue de Shakespeare. Il ne s'en est pas mal tiré.
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Plusieurs employés de l'hôtel ont reconnu Madjer
Plusieurs employés de l'hôtel Fairmont ont reconnu Rabah Madjer. Pourtant, ils ont l'habitude de croiser des stars (ce n'est pas ce qui manque à Monaco) et ils sont pour la plupart trop jeunes pour avoir assisté aux grands matchs de l'époque «madjerienne», mais l'aura de l'auteur de la talonnade est tellement grande qu'il est connu même par les petits.
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«La taco di Allah» l'a ému
Pour présenter Madjer, Antonio Caliendo, président du Golden Foot, a parlé de «la taco di Allah» (le talon d'Allah) en référence à sa célèbre talonnade en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. C'est une manière de faire allusion à l'islam, religion de Madjer, ce qui a fait beaucoup plaisir à notre star.
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Madjer et Abedi Pelé sur les pas de Weah
Rabah Madjer et Abedi Pelé sont les deuxième et troisième footballeurs africains à voir leurs empreintes apposées sur la Promenade des champions. Le premier a été le Libérien Georges Weah, consacré il y a quelques années.
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Madjer et Abedi se taquinaient
S'il y a un joueur avec lequel Madjer s'entend à merveille, c'est bien Abedi Pelé. La complicité entre eux saute aux yeux, jusqu'à se taquiner. Ils s'appellent même «frère», tellement ils s'apprécient. D'ailleurs, tous deux sont ambassadeurs de l'Union africaine pour la paix et l'amitié en Afrique.
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Tous les médias occidentaux l'ont sollicité
Tous les médias présents à la cérémonie de Golden Foot, qu'ils soient occidentaux ou venant d'autres continents, ont sollicité Madjer pour une interview. L'ancien sélectionneur a répondu favorablement à toutes les demandes. Lorsqu'il y avait des journalistes qui parlaient en anglais, il a sollicité les envoyés spéciaux du Buteur pour assurer la traduction.
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Dunga est venu en tant qu'invité
Ayant apposé ses empreintes l'année dernière à la Promenade des champions, le Brésilien Dunga est revenu quand même cette année, en simple invité. Sa présence a rehaussé le niveau de l'assistance.


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