«Bentchouk n'a pas le droit de me juger ni de me critiquer» C'est une polémique assez rarissime qui est en train de frapper la maison widadie ! En effet, le président, Chawki Bentchouk, et l'ancien entraîneur widadi, Abdelkader Amrani, ne se sont pas gênés à s'échanger les accusations, ces dernières heures, dans la presse locale, alors que le WAT n'a nullement l'habitude de laver son linge sale en public, ce qui crée un climat électrique autour du club phare de la ville des Zianides. Les deux hommes n'ont pas collaboré ensemble Le plus surprenant dans cette affaire, c'est que les deux hommes n'ont pas collaboré ensemble, vu que le désormais ex-entraîneur du WAT, Amrani, a déposé sa démission, avant la venue de Bentchouk, qui a pris les commandes du club après le départ de Abdelkrim Yahla. Amrani est choqué par la sortie médiatique de Bentchouk Pour revenir à l'origine du clash entre les deux hommes, Abdelkader Amrani, qui est annoncé très proche d'un accord avec l'ASO, a été choqué par la récente sortie médiatique de Bentchouk, lequel l'a traité de mortazegua et responsable de la situation alarmante du WAT, après un recrutement totalement raté et une gestion de l'équipe très controversée. «Je ne suis pas un intrus dans le monde du football» En plus de clamer haut et fort qu'il est un pur algérien, Abdelkader Amrani n'a pas digéré qu'un homme, qui vient tout juste de débarquer dans le monde du football, le critique de la sorte, lui qui a déjà un riche vécu comme joueur mais aussi comme entraîneur, en dirigeant de grandes écuries de l'élite, à l'instar de l'ASO, l'USMAn et l'USMA. «Bentchouk n'a pas le droit de me juger ni de me critiquer» Amrani, qui avait toujours de bonnes relations avec les dirigeants widadis, n'arrive pas à comprendre les raisons de cette attaque gratuite, selon ses dires, vu que seul l'ancien président Yahla a le droit de critiquer ou juger son passage à la tête des Bleu et Blanc, car ils ont collaboré ensemble, ces derniers mois. «Pourquoi il n'a pas fait le même tapage quand il n'a pas eu l'argent pour jouer les play-off l'an dernier ?» L'ancien entraîneur widadi, qui a souvent regretté l'absence de finances pour motiver ses troupes, notamment après le fameux feuilleton du match gagné face à l'Entente l'an dernier, a tenu à rappeler à Bentchouk, qui était président de la section volley-ball, l'incapacité du WAT à posséder l'argent nécessaire pour jouer les play-off, sans pour autant qu'il déclenche le même tapage médiatique, en accusant la vraie partie responsable, qui se cache derrière cette crise financière. Bentchouk nie avoir prononcé le mot mortazegua ! En voulant connaître l'avis de Bentchouk, ce dernier a tenu, tout d'abord, à nier totalement d'avoir prononcé le mot mortazegua envers Amrani, même si cela ne l'empêche pas de le considérer comme un véritable mercenaire, et non un amoureux du WAT. «J'en veux à Amrani, un mercenaire qui a lâché le club» En effet, Bentchouk n'arrive pas à comprendre la décision d'Amrani de lâcher le club en cours de saison, alors qu'il est responsable du mauvais recrutement effectué cet été et de la situation sportive délicate du WAT, en rééditant le même coup que son départ en catimini vers l'USMAn, quelques jours après sa nomination à la tête des Bleu et Blanc, par le passé. Bentchouk a tenu à préciser que son message était uniquement adressé à Amrani, et non au reste du staff technique ou les anciens dirigeants. «J'étais licencié au WAT, avant qu'il ne débarque par hasard à Tlemcen» Si Amrani a tenu à préciser qu'il n'est pas un intrus dans le monde du football, en marquant de son empreinte le football algérien, Bentchouk lui a répondu qu'il possède une licence de bac+8, et qu'il ne veut pas baisser son niveau pour répondre aux récentes accusations d'Amrani, en lui rappelant juste qu'il avait une licence minime au WAT, avant même que ce dernier ne débarque à Tlemcen, pour passer son service militaire, et de décrocher par la suite une licence de joueur au sein du club tlemcénien. «Même les supporteurs du CRB connaissent sa valeur» Avant de conclure notre discussion avec le président tlemcénien, Bentchouk, il a tenu juste à souligner que les observateurs sont en train de connaître la vraie valeur d'Amrani, en citant l'exemple des supporteurs du CRB, lesquels l'ont insulté récemment, pour la simple raison qu'il a assisté à un match au stade 20-Août, alors qu'il devait prendre les commandes du club, en refusant de la sorte sa venue chez les Rouge et Blanc. --------------------- Yahla prône la stabilité et le soutien moral des joueurs Alors qu'il devait faire partie de cette polémique, vu qu'il était le président du club en début de saison, avant sa récente démission, Abdelkarim Yahla n'a pas voulu envenimer cette affaire, en rappelant de mettre les conflits personnels de côté, afin de garder le club soudé, tout en soutenant moralement les joueurs pour sortir le club de la crise. Est-ce le bon moment pour crever l'abcès ? Non, car quelles que soient les circonstances ou la gravité des propos de l'un ou de l'autre, l'intérêt du WAT devra être préservé et défendu, surtout que l'entraîneur Kherris est en train de faire de son mieux pour protéger ses troupes de cette atmosphère tendue, à l'aube de recevoir la JSS demain, où les Bleu et Blanc n'ont plus le droit à l'erreur, car seule la victoire pourra calmer les esprits, même si ce clash assez fort qu'inattendu devra probablement connaître sa suite au tribunal !