Le départ de Amrani, le premier grand tournant Apparemment, le temps est au changement à Tlemcen . Après un début de saison assez catastrophique sur le plan sportif, avec, notamment quatre points seulement remportés sur vingt quatre possibles et une place de reléguable à l'heure actuelle, le club phare des Zianides, est entrain de connaître une véritable révolution ces derniers jours, avec l'espoir de retrouver rapidement son statut de trouble-fête, capable de lutter pour les premières places, comme ce fut le cas du temps de la génération d'orée des Bettadj, Kherris et Dahleb... Le départ de Amrani, le premier grand tournant A la tête de l'équipe première depuis plus deux ans, l'entraîneur, Abdelkader Amrani, qui avait carte blanche mais aussi la confiance totale de la direction, n'a pas pu supporter la forte crise financière, en décidant de claquer la porte et déposer sa démission, après la seule victoire remportée cette saison à domicile, face au MCEE, chamboulant de la sorte les plans des dirigeants, qui ont pourtant tracé ensemble l'objectif principal cette saison, qui réside à atteindre le maintien le plus tôt possible. Yahla n'a rien pu faire tout seul Malgré une très grande volonté de lutter pour sortir le club de la crise financière, Abdelkarim Yahla, qui n'a pas eu la moindre aide des entrepreneurs locaux, a décidé, après mûre réflexion, de se retirer à son tour, laissant son poste vacant, avant que les membres de conseil d'administration, installent Bentchouk Chawki, comme président par intérim. La nomination de Kherris, un choix d'avenir Parmi les signes forts d'une nouvelle politique qui est en train de s'installer actuellement au WAT, c'est le choix de confier les commandes de l'équipe senior à Kheireddine Kherris. Si certains doutent de la capacité d'un jeune sans la moindre expérience comme entraîneur en chef de réussir convenablement cette lourde tâche, la nomination de Kherris est le meilleur choix possible dans la mesure où il a acquis un riche vécu comme joueur mais aussi comme entraîneur adjoint, ayant les qualités requises pour réussir une brillante carrière sur le banc de touche. Un staff technique 100 % made in WAT Avec la nomination de Kherris comme entraîneur en chef, et la récente venue de Laâredj Boussehaba, sans oublier l'entraîneur des gardiens, Benyamina, le staff technique des seniors est composé à 100% d'enfants du club qui ont déjà défendu le maillot bleu et blanc par le passé. Rapatrier les enfants du club, l'autre priorité Parmi les grandes nouveautés, le président Bentchouk, en collaboration avec l'entraîneur Kherris, a pris la décision de tabler, lors du mercato hivernal, sur le retour d'anciens joueurs qui font actuellement le bonheur d'autres clubs, sans pour autant dévoiler de noms à l'heure actuelle, attendant la fin de la phase aller avant de s'attaquer à ce dossier, tout en espérant avoir les liquidités suffisantes pour réaliser quelques bonnes affaires. La liste des libérés risque d'être garnie Autre point sensible, c'est forcément la libération de certains éléments dès la fin de la phase aller. En plus d'un rendement très limité, ils n'apportent pas le plus souhaité au moment de leur recrutement, d'où la préférence de les libérer, au lieu de continuer de les laisser percevoir des salaires importants pour rien. La direction va faire le ménage même avec les Espoirs A l'instar des seniors, la direction ne devra pas se montrer clémente aussi avec les Espoirs, privilégiant de donner la chance aux jeunes Tlemcéniens formés au club, au lieu de garder de nombreux joueurs des environs recrutés cet été, supportant le lourd fardeau de les héberger et les nourrir quotidiennement, sans pour autant qu'ils soient en mesure de figurer parmi les seniors dans un avenir très proche. Vers un WAT... à l'accent tlemcénien C'est le grand souhait du président Bentchouk qui veut redonner une âme à son club, qui a, certes, perdu de ses valeurs de club formateur qui ont fait de lui un club non seulement familial par le passé, mais avec une certaine culture dans le management. Si tout ne sera pas changé du jour au lendemain, le moins que l'on puisse dire, c'est que la révolution est en marche dans la maison widadie. ---------------------- Zouak attendu hier Après avoir loupé les trois séances d'entraînement en début de semaine, le défenseur émigré, Oussama Zouak, qui a dû retarder sa venue pour un problème de réservation, était attendu hier lors de la séance de l'après-midi. Il lui faudra rattraper son retard par rapport au reste du groupe, s'il veut préserver son poste de titulaire dans l'axe de la défense tlemcénienne, face à l'USMA, samedi prochain. Othmane Riyad Baba Ahmed