19 millions de centimes pour une... vitre cassée ! La dernière sortie médiatique de Kamel Madani n'a laissé aucune partie indifférente, à voir les réactions en cascade qui ont vu le jour. Des joueurs comme Bourenane et autre Souakir ont fait part de leur déception de voir le dirigeant parler en leur nom et dire qu'ils ne sont pas en grève, des responsables de l'APC de la ville qui seraient sur le point de divulguer toutes les sommes attribuées au club depuis quatre années, etc... Autant dire que c'est le remue ménage le plus complet lequel aurait poussé le président du club amateur, Demigha, à sortir lui aussi de sa léthargie pour tenir une conférence de presse et répondre à toutes les accusations portées par Kamel Madani. C'est donc dans ce climat des plus délicats que se trouve le club du Mouloudia de Constantine. Un avenir des plus incertains et une forte déception des supporters, qui s'apprêtent à sortir dans la rue pour manifester leur colère. Qui dit mieux ? L'ex-joueur khroubi annoncé par Kamel Madani comme étant non gréviste, vient de réagir de manière énergique : «Je suis outré par les propos du dirigeant à mon encontre. Je confirme que je suis en grève avec mes coéquipiers et plus que cela je ne reviendrais qu'à condition d'être définitivement réglé dans mes salaires.» Des propos identiques que ceux prononcés par le défenseur Lemaici, qui a aussi démenti avoir été payé comme annoncé par le dirigeant mociste. Dans cette confusion des déclarations, les supporters perdent de plus en plus pied et n'arrivent aucunement à être fixé sur les réels problèmes qui rongent leur club. 19 millions de centimes pour une... vitre cassée ! Tout un chacun se souvient du malheureux geste du défenseur mociste dans les vestiaires en fin de match contre l'USM Blida. Un geste qui provoqua la casse de la vitre extérieure de la porte d'entrée. Mais la facturation de 19 millions de centimes comme dommage, est loin de refléter la vraie valeur. Le joueur a vivement réagi au montant annoncé, et ne veut aucunement s'arrêter là quant au remboursement de cette détérioration.