Silence pesant au Togo après le retrait annoncé d'Adebayor. Dans une interview qu'il a accordée à une revue locale, éditée à Saint-Etienne, Romain Hamouma a avoué avoir été approché par un membre du staff technique de l'EN et non le sélectionneur, Vahid Halilhodzic. Il s'agit de l'un de ses assistants qui pourrait être soit Kourichi ou Cyril Moine. A ce propos, il a déclaré : «Ce n'est pas Vahid qui m'a contacté, mais c'est l'un de ses adjoints, qui a cherché à savoir d'où venaient mes origines. Pour moi, c'est clair. Pour de multiples raisons, je ne souhaite pas jouer pour l'Algérie. Je suis né en France et j'ai grandi ici et je ne suis jamais allé là-bas.» En ajoutant : «Je pense que je n'ai pas la légitimité de porter ce maillot, ni l'envie de le faire.» Désormais, son dossier est presque clos, il ne reste qu'à savoir s'il y aura d'autres rebondissements ou non à cette affaire. «Pas encore fixé» Romain Hamouma continue à faire ses clins d'œil au sélectionneur national et à ses assistants pour ne pas penser à lui pour jouer en Equipe nationale. Lors de l'édition de mardi du journal L'Equipe, Hamouma a déclaré qu'il ne connaît rien de l'Algérie, donc, il ne peut pas porter ses couleurs, en disant ceci : «Pour représenter un pays, il faut le connaître. Et moi, je ne connais pas l'Algérie. Ce n'est pas ma culture.» Romain Hamouma continue toujours avec ses sorties, en refusant de jouer pour l'Equipe nationale algérienne, bien qu'il soit Algérien et Kabyle d'origine par son grand-père paternel. Une question taraude nos esprits : est-ce que ce joueur ne changera pas d'avis prochainement s'il n'est pas retenu en équipe de France, lui qui souhaite à tout prix décrocher une place parmi les Tricolores ? On saura la réponse dans quelques jours. --------------------- Silence pesant au Togo après le retrait annoncé d'Adebayor La bombe lancée, samedi passé au Togo, par Emmanuel Adebayor, en annonçant son retrait de la sélec ion togolaise, càntinue de secouer le pays. Les déclarations enflammées du joueur, faites à Radio Fréquence, une radio de Lomé, et les graves accusations qu'il a portées à l'encontre du président de la fédération, Gabriel Ameyi, ont jeté l'émoi au sein de la population togolaise. Cependant, aucune réaction officielle n'est venue des autorités concernées, ce que beaucoup assimilent à un aveu de culpabilité. Même le ministre des Sports est accusé de «racketter» les joueurs ! Le plus grave, c'est que même le ministre togolais des Sports, Bakalawa Fofana, est visé par Adebayor, qui l'accuse d'être «de mèche» avec Ameyi «pour toucher 2 millions de francs CFA sur les primes de chaque joueur sélectionné pour la CAN, au cas où ils feraient l'effort de décrocher 15 millions de francs CFA de prime/joueur auprès du gouvernement». Les accusations ont, donc, dépassé le cadre de la mauvaise gestion pour porter sur des détournements, voire un «racket» de joueurs. Le risque d'implosion est réel Alors que le ministre et le président de la FTF sont tenus de réagir, ne serait-ce que pour rassurer la population, c'est le silence pesant. On ne sait pas si des pourparlers secrets sont en train d'être menés avec le capitaine des Eperviers ou bien si on fait le dos rond du côté des instances en attendant que la tension baisse. En tout cas, si rien n'est fait d'ici la fin décembre, lorsque débutera le stage de préparation de la sélection du Togo pour la CAN, il y a risque de crise, voire d'implosion. Avec, peut-être, des dommages collatéraux beaucoup plus graves que ceux engendrés par l'attentat terroriste dans la sélection avait été victime en 2010 à Cabinda.