Casillas: «Il faut prendre la défense de Mourinho.» L'actuel entraîneur du Real Madrid, José Mourinho, est revenu sur son expérience en Italie et plus précisément à l'Inter : «Avec tous les bons moments passés, l'Inter est toujours une nostalgie qui est présente dans ma tête. C'est le club de toute ma carrière où j'ai le plus aimé être. L'Inter me manque car c'est la seule qui m'a régalé autant et m'a apporté autant de joie dans ma carrière. L'Inter est une famille et j'en ferai partie pour toujours. Quand je l'ai quitté, j'ai pleuré plus d'une fois. J'ai vécu dans une ambiance fantastique, à la Pinetina où on s'entraînait et à San Siro.» Egalement questionné sur les raisons qui l'ont poussé à quitter l'Inter pour filer à Madrid, le Portugais s'explique : «Même moi je me suis demandé pourquoi je l'ai fait. C'était la troisième fois que le Real me proposait son banc. Mes amis me disaient : “Tu peux être un grand entraîneur, mais si tu n'es pas champion avec le Real Madrid, il te manquera toujours quelque chose dans ta carrière, un trou qui ne sera jamais comblé." Capello l'a fait. Alors, j'ai décidé de m'engager personnellement auprès de Florentino Pérez (le président du Real) et j'y suis allé. Mais l'Inter, c'est une nostalgie qui est toujours présente.» Des déclarations assez surprenantes de la part de Mourinho, qui a pourtant souvent clamé son attachement pour Chelsea et la Premier League. Casillas : «Il faut prendre la défense de Mourinho» Le gardien et capitaine du Real Madrid, Iker Casillas, a pris la défense hier de son entraîneur José Mourinho, affirmant qu'il était loin d'être le seul responsable de la défaite samedi en Liga face au Betis Séville, qui laisse le Real à 11 points du FC Barcelone, leader. «Il faut prendre la défense de l'entraîneur. Il n'est pas le premier à montrer du doigt pour la défaite de l'autre jour, nous les joueurs sommes aussi très responsables, moi le premier», a assuré le portier espagnol. Casillas est aussi revenu sur les sifflets à l'encontre de l'entraîneur portugais entendus mercredi à Santiago-Bernabeu au cours du 16e de finale retour de Coupe du Roi, à l'issue duquel le Real s'est qualifié pour le tour suivant (4-1, 3-0). «Il y a quelques mois, les sifflets étaient des applaudissements quand nous avons remporté le championnat. Mais le football a la mémoire courte», a regretté l'international espagnol. Il a abordé ensuite le derby madrilène contre l'Atletico, samedi à Bernabeu, qu'il a qualifié de «match vital». «C'est une rencontre vitale pour nous. Il faut que nous donnions satisfaction sur ce match, que nous le gagnions pour pouvoir continuer à espérer», a-t-il conclu.