Les conditions financières en seraient la cause Une semaine. Voilà combien a passé Hameur Bouazza à Sivas, ville de Turquie où il s'était engagé avec Sivassport, vice-champion de Turquie en titre. Après avoir participé à un match seulement (la rencontre aller du dernier tour préliminaire de l'Europe League face à Shakhtar Donetsk, perdue à domicile 0-3), il a quitté la ville pour des raisons qui restent officiellement obscures. On ne connait donc pas les motivations de cette «fugue». Apparemment, le climat rude qui règne à Sivas, située sur un plateau du centre de la Turquie, en serait l'une des causes, mais l'argument tient difficilement la route lorsqu'on sait que Bouazza, qui a vécu en Europe et a joué en France et en Angleterre, n'est pas si frileux au point de se laisser impressionner par un excès de froid ou même par un excès de chaleur. Les conditions financières en seraient la cause Selon des sources proches du dossier, il semblerait que le geste de Bouazza soit lié à un problème d'argent. En effet, il est connu en Turquie que le paiement des joueurs ne se fait pas toujours selon les circuits réglementaires. Les caisses noires sont légion, un peu comme en Algérie, et beaucoup de joueurs, surtout ceux à gros salaires, se font remettre leur argent sous la table, dans des sacs. Par conséquent, il n'y a pas de garanties quant à une perception régulière, par les joueurs, des primes et salaires. C'est, apparemment, cette opacité qui entour la gestion de Sivasspor qui a fait craindre le pire à Bouazza et l'a poussé à quitter la ville. Négociations et discussions non stop avec son agent De crainte de commettre une faute professionnelle en quittant le club, Bouazza était hier avec son agent pour se concerter et étudier la meilleure attitude à adopter. L'agent était en contact avec des dirigeants de Sivasspor afin de tenter de trouver une issue au problème. On ne sait pas si les négociations portaient sur les modalités d'une résiliation à l'amiable du contrat ou bien sur des les voies d'une résolution à l'amiable du litige. L'essentiel est qu'au moment où nous mettons sous presse, aucune décision n'a été prise. F. A-S