«Je suis désolé pour mes fans» Le jeune attaquant algérien de Parme, Ishak Belfodil, a réagi en adulte et en responsable, il faut le dire, après son geste incontrôlé et tout à fait compréhensible lorsqu'on sait que l'ex-joueur de Lyon vit des moments difficiles depuis qu'il a annoncé son choix pour l'Algérie. Titulaire, il a été relégué au poste de remplaçant, malgré ses belles prestations en Serie A. En effet, dans une déclaration faite à la presse italienne, hier, Belfodil a commencé d'abord par expliquer son comportement au stade Olympique de Rome, contre la Lazio, avant de revenir sur ce geste qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive en Italie et même... en France : «Tout a commencé lorsque l'arbitre avait indiqué le point de penalty. C'est mon ami Marchions qui devait le botter, mais comme je me sentais en confiance, je voulais le tirer, donc je me suis du ballon puis nous avons parlé. Je tiens à dire que mon geste n'était adressé à personne particulièrement.» «J'ai présenté mes excuses, maintenant je pense à marquer des buts» Ishak Belfodil sait parfaitement ce qu'il doit faire pour se faire pardonner son geste. A ce propos, il déclare : «J'ai déjà présenté mes excuses à l'entraîneur, à tout le staff technique, aux joueurs, à l'équipe et au président. Ils ont tous reconnu que c'était un mauvais geste. Ça, je le savais déjà. Je sais aussi que ce n'était pas bien pour l'image de Parme, et que ça n'honore pas aussi l'image du football, alors je me suis excusé. Maintenant, je pense à marquer des buts.» «Je suis désolé pour mes fans» Très affecté par les proportions prises par son geste, après ce penalty réussi à Rome contre la Lazio, Ishak Belfodil le regrette amèrement pour les supporters du club. Il a tenu à s'en excuser particulièrement : «Je saisis cette occasion pour présenter mes excuses aux fans qui étaient au stade et ceux qui regardaient le match à la télévision.» «Donadoni m'a cité l'exemple de Zidane» En réaction à une question d'un journaliste italien, qui voulait savoir quel a été le discours de son entraîneur, Roberto Donadoni, Ishak Belfodil avance : «L'entraîneur m'a cité l'exemple de Zidane qui a fait une grande carrière, mais tout le monde se souvient de ce qu'il a fait en Coupe du monde. Je sais que je suis jeune, j'ai vingt ans, je n'ai encore rien gagné dans ma carrière, donc je ne peux absolument pas me permettre certains gestes.»