«Prêt à faire des essais, mais je suis là pour signer» Xavier Boris ne subira pas de tests Boulaïnceur aujourd'hui ou jamais Toujours dans la perspective du recrutement, les dirigeants de la JSK qui comptent frapper fort lors de cette période des transferts, se sont déjà assurés les services de deux joueurs. Il s'agit de l'attaquant international, Saïd Bouchouk et du défenseur central, Adel Maïza. Ayant le droit de recruter jusqu'à cinq éléments, les responsables du club phare du Djurdjura négocient toujours avec d'autres joueurs à l'image du jeune attaquant du CAB, Rafik Boulaïnceur. Ce dernier devait rencontrer son président hier soir, pour racheter sa lettre de libération et pouvoir rejoindre officiellement le club kabyle. Par ailleurs, la piste des joueurs étrangers n'a pas été désactivée. Les Kabyles qui sont sur les traces de plusieurs éléments africains depuis quelque temps, ont réussi à convaincre un jeune attaquant d'origine ivoirienne, de rallier l'Algérie pour parapher un contrat au profit de la JSK. Il s'agit d'Elie Moises. Cet attaquant de 20 ans a débarqué hier après-midi à l'aéroport international Houari-Boumediène en provenance de la France. D'après nos sources, l'Ivoirien qui semblerait à la hauteur, selon les dirigeants de la JSK, n'effectuera pas de tests. Il sera directement invité à signer son contrat dans les plus brefs délais. Les tests médicaux avant, la signature après Après avoir rallié l'Algérie, l'attaquant ivoirien a été directement conduit à l'hôtel Leila de Boumerdès, où l'équipe se prépare depuis hier matin. D'après ce que nous avons eu comme informations, l'ex-joueur de la Masia effectuera aujourd'hui les tests médicaux avant de s'engager officiellement avec le club kabyle. Les responsables reposent tous leurs espoirs sur ce jeune attaquant pour régler définitivement le problème de l'inefficacité offensive. Il a déjà paraphé un contrat au profit de l'Espérance de Tunis... Pour les curieux, Elie Moses qui a fait toutes ses classes au centre de formation du FC Barcelone, a réussi à décrocher son premier contrat en 2011, après avoir trouvé un terrain d'entente avec les responsables de l'Espérance de Tunis pour une période de trois saisons. Ayant effectué toute la préparation avec le club tunisien avec laquelle il avait croisé la JSMB dans un match amical qui s'était soldé par le score de deux buts partout, l'Ivoirien s'est retrouvé contraint de résilier son contrat après un malentendu entre son manager et les responsables de l'EST. Apparemment, le montant du transfert qui selon nos informations, ne dépassait pas les 65 000 euros par année, n'a pas trop convaincu le représentant de l'attaquant. Renseignement pris, Moises a porté le maillot du Deportivo Alavès avant de s'engager avec l'EST. Il a été formé au centre de FC Barcelone depuis l'âge de 12 ans Pour que les supporters de la JSK soient au courant, Elie Moses a fait l'école du célèbre centre de formation du club catalan. A cette époque, il n'avait que 12 ans. En quelques années, il a réussi à s'illustrer jusqu'à l'âge de 17 ans. Autrement dit, il a été formé dans l'un des plus grands centre de formation du monde pendant plus de six ans. «Prêt à faire des essais, mais je suis là pour signer» Arrivé vers les coups de 15h15, l'attaquant ivoirien, Elie Moises, a répondu quelques minutes plus tard à nos questions. Moises semble très confiant en ses qualités. Même s'il accepte de subir des tests, l'Ivoirien formé en Espagne est persuadé de décrocher un contrat à la JSK. Parlez-nous de ce premier contact avec la JSK. Pour tout vous dire, c'est mon agent qui m'a parlé de l'Algérie et de la JSK. J'étais à Paris lorsqu'il m'a expliqué que ce club me pistait. Je n'y ai vu aucun inconvénient. D'autant plus que j'ai failli signer en Tunisie. Par la suite, on a discuté une nouvelle fois avant de prendre la décision de venir à Alger. Je vais rencontrer les dirigeants dans quelques heures pour y voir plus clair. En évoquant la Tunisie, dites-nous pourquoi vous n'avez pas concrétisé avec l'Espérance ? D'abord, il faut savoir qu'il date de plus de deux ans, mon premier contact en Tunisie. J'étais même à deux doigts de signer à l'Espérance, mais le destin en a décidé autrement, puisqu'il y a eu quelques soucis. Donc ça n'a pas abouti au final. Par la suite, je suis retourné en Espagne, là où j'ai été formé. J'ai joué en seconde division, plus précisément au Deportivo Alavès, avant de rejoindre le CD Cayón (division nationale, ndlr). Quel est votre poste de prédilection ? Mon poste est attaquant. J'ai marqué 13 buts la saison dernière en seulement 17 matchs. J'aime bien jouer devant. Mon métier est de marquer des buts. Avez-vous une idée sur la JSK ? Non, je ne connais rien de la JSK ni du football algérien. C'est une nouvelle aventure qui s'ouvre à moi. Je suis un aventurier qui aime découvrir pas mal de championnats. Je sais par contre que le football maghrébin est très technique. En acceptant l'idée de venir ici, je sais que je peux m'imposer. Accepteriez-vous d'effectuer des tests avant de signer votre contrat ? Il n'y a aucun problème là-dessus. Je connais mes qualités et je sais que je peux m'imposer. Vu la formation que j'ai eue, je suis confiant. Mais pour tout vous dire, mentalement, je ne suis pas venu pour des tests, je suis ici pour signer à la JSK. La JSK est à la recherche d'un attaquant percutant depuis plus de deux ans. Pensez-vous être cette perle rare ? Je le souhaite. A mon avis, ce n'est pas difficile de marquer des buts. Il suffit seulement d'être efficace devant les buts, rien de plus. De mon côté, si j'ai choisi de venir, c'est pour marquer beaucoup de buts à la JSK. Je vous en dirai davantage une fois que j'aurais rencontré les dirigeants de ce club. Je souhaite que les choses avancent dans le bon sens. -------------------------- Attendu pour la fin de la semaine à Tizi Xavier Boris ne subira pas de tests Comme nous l'avons annoncé précédemment, le Bolivien Xavier Alfaro Boris était contraint de changer de pays afin d'obtenir le visa pour l'Algérie. Et c'est à Brasilia que le Sud-Américain devait déposer son passeport en y joignant l'invitation du club kabyle. Du côté de la direction de la JSK, on commence à s'impatienter, car la fin du mercato hivernal approche. Il ne lui reste qu'une dizaine de jours pour boucler le recrutement. Or jusqu'à présent, seulement deux joueurs ont conclu. C'est la raison pour laquelle le staff technique mené par Nacer Sandjak a pris la décision de faire signer Boris Xavier sans lui faire subir des tests techniques. En effet, Sandjak semble convaincu de ses qualités, en donnant même son feu vert à Hannachi pour conclure rapidement ce transfert, dès son arrivée à Alger. A l'heure actuelle, les dirigeants kabyles n'ont pas beaucoup de solutions, puisqu'ils attendent que Boris règle son problème de visa. L'adaptation, le seul souci du coach D'après des indiscrétions, le seul souci qui pourrait se poser est celui de l'adaptation. En évoluant durant des saisons en Bolivie puis au Panama, il est clair que le Sud-Américain aura assurément besoin de temps pour trouver ses repères en championnat local, dans un pays, voire une région qu'il ne connaît pas. La pelouse synthétique pourrait aussi le handicaper, surtout s'il est habitué à jouer sur du gazon naturel. Concernant la langue, cela ne pose pas de problème, car le joueur parle anglais. Pour les autres étrangers,ce sera différent... Quant aux autres étrangers, à commencer par l'Ivoirien, arrivé hier après-midi, ils seront tous contraints d'effectuer des tests. Après leurs essais à l'entraînement, l'entraîneur Nacer Sandjak donnera son avis. Pour rappel, un seul étranger sera retenu, en plus de Boris. Quant à l'avenir de Camara, il se décidera cette semaine. Certains managers refusent les tests Il faut dire que cette exigence de leur faire passer des tests n'a pas été appréciée par tous les managers de joueurs, lesquels rejettent cette idée, de peur que leurs éléments se blessent à l'entraînement. Aux yeux de certains, un joueur évoluant dans un championnat supérieur de Ligue 1 n'a pas besoin d'être testé. Parfois, l'entraînement, ne serait-ce qu'un seul, suffit pour se renseigner sur les aptitudes du joueur. -------------------------- Boulaïnceur aujourd'hui ou jamais Comme rapporté par nos soins dans notre dernière livraison, les dirigeants de la JSK sont sur les traces du jeune attaquant du CAB, Rafik Boulaïnceur. Ce dernier qui est sous contrat avec le club batnéen, n'a toujours pas récupéré sa lettre de sortie. En effet, nous avons appris d'une source généralement bien informée que l'ex-joueur de la JSMB devrait rencontrer aujourd'hui le président Nezar pour trouver un accord et récupérer sa lettre de libération pour pouvoir s'engager officiellement avec le club kabyle. Autrement dit, Boulaïnceur à la JSK aujourd'hui ou jamais. Dans le cas où il n'aura pas sa lettre de sortie, le joueur sera dans l'obligation de poursuivre sa mission avec le club de l'est et ce, jusqu'à la fin de la saison. La lettre de libération fixée à 350 millions Juste après le premier contact avec la JSK, l'attaquant Boulaïnceur qui s'est mis d'accord avec son président, allait racheter sa lettre de libération pour 300 millions. Seulement, ce montant a été revu à la hausse, du moment que le joueur est désormais dans l'obligation de dépenser 350 millions pour pouvoir choisir sa prochaine destination.