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Maîtriser la clef de voute du nouvel ordre mondial, les nouvelles technologies de l'information
Les défis de l'Afrique
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 02 - 2025

La maîtrise des nouvelles technologies constitue pour l'Afrique, une nécessité pour garantir sa sécurité nationale, nécessitant une stratégie africaine intégrée dans le domaine numérique . Avec la révolution du nouveau système d'information, l'Afrique devra gérer un important flux d'informations qui exige la crédibilité de l'appareil statistique et la sélection opératoire d'une masse d'information croissante .
Plus qu'une ouverture vers le grand public les TIC révolutionnent l'organisation interne de l'entreprise, les logiciels de gestion appelés les ERP (Entreprise Ressource Planning) gèrent différentes tâches comme les stocks ou la trésorerie, le travail collaboratif est simplifié grâce à l'utilisation de l'intranet et de la messagerie, le système «wireless» ou «sans fil» maintient un lien permanent avec des collaborateurs en déplacement tout comme la vidéoconférence, tout cela génère un meilleur partage ainsi qu'une meilleure circulation de l'information interne. Ainsi, le monde est devenu une grande maison de verre où l'infrastructure de l'Internet se répand aujourd'hui autour du monde pour créer un large réseau mondial.
L'intégration des télécommunications, de l'informatique et de l'audiovisuel a donné naissance à la Société de l'information qui fait l'objet d'une attention particulière de la part des Etats et des organisations internationales. Ces nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) changent profondément la vie au quotidien des citoyens, le fonctionnement des entreprises, de l'Etat. Tout cela entraîne de nouvelles représentations mentales et sociales. Cela est plus patent au niveau multimédia (TV, vidéo à la demande, GPS, musique...) sur les téléphones portables. Dans ce cadre, le rapport publié par l'Union internationale des télécommunications (UIT) en juin 2024. intitulé « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 », évalue les progrès réalisés dans le domaine du développement des TIC dans 170 pays et territoires à travers le monde en se basant sur 10 indicateurs, dont le pourcentage des particuliers utilisant Internet, la pénétration de la téléphonie mobile à large bande mobile, le trafic Internet à large bande mobile, le prix des données mobiles et des services voix et le taux de possession de téléphones mobiles.
Les pays et les territoires étudiés sont notés sur une échelle allant de 0 à 100 points pour chaque indicateur, les scores des différents indicateurs ayant été ensuite combinés avec le même degré d'importance pour dégager un score global pour chaque pays allant, lui aussi, de 0 (absence totale de connectivité) à 100 points (connectivité optimale). Pour les pays africains selon le développement des technologies de l'information et de la communication en 2024 nous avons : paradoxe la Libye qui arrive en première position avec une note de 88,1 suivi des pays suivants : 2eme position Maroc-86,8- troisième positon -Seychelles 84,7 – quatrième position Maurice 84,2 – cinquième position Afrique du Sud 83,6- sixième position Algérie 80,9- septième position Botswana 78,7- huitième position Tunisie 77,2- 9eme position, Egypte 76,8- 10eme position Gabon 74,7- 11eme position Eswatini 70,4- 12eme position Sénégal 69,3- 13eme position- Cap Vert 69,1 – 14eme position Namibie 68,8- 15eme position – Ghana 66,2 -16eme position Côte d'Ivoire 65,3- 17eme positon Djibouti 61,6- 18eme positon Kenya 58,5- 19eme position Sao-Tomé et Principe 55,9 et enfin la 20eme position est tenue par la Zambie avec une note de 55,6.
3.- la maîtrise de l'Intelligence économique clef de voute du nouvel ordre mondial
La maîtrise de l'Intelligence économique et gestion stratégique est devenue pour une Nation et l'entreprise l'un des moteurs essentiels de sa performance globale et de sa sécurité. L'Afrique doit faire évoluer, comme le font les pays développés et émergents via leurs départements et agences ministériels, leurs services de renseignement et de contre-espionnage, qui facilitent l'accès aux volumes importants d'informations sur le commerce international mettant en place un service d'information économique au profit des entreprises engagées dans le commerce extérieur. Selon l'index 2024 d'Oxford Insights en 2024, environ 70 % de la puissance de calcul mondiale pour l'IA est détenue par les Etats-Unis dont 80 % par les hyperscalers américains, suivi par la Chine , le Royaume-Uni arrivant en troisième place, l'Inde en quatrième position et en 5ème position et première au niveau arabe, les Emirats arabes unis, la France en 6eme position , la Corée du Sud en 7eme position, l'Allemagne en 8ème position , le Japon en 9eme position et Singapour clôturant le TOP10. L'Europe ne représente que 4 % de la capacité mondiale souffrant de coûts énergétiques industriels 1,5 à 3 fois plus élevés que ceux des Etats-Unis, sans oublier l'inde qui est le 5eme pays à avoir déposé le plus de brevets liés à l'intelligence artificielle en 2024 Au sein de cette concurrence mondiale, s'est tenue à Paris les 10/11/février 2025 le sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle se tient à Paris les 10/11 février 2025 vise à accélérer les progrès dans des domaines tels que la culture, la santé et l'environnement, la France ayant annoncé 109 milliards de dollars loin des besoins estimés entre 250/300 milliards de dollars et l'objectif objectif européen, le montant varierait entre 700/800 milliards de dollars, le président Trump ayant annoncé.
Un budget de 500 milliards de dollars cela n'est pas seulement une question d'argent mais d'efficacité des nouvelles technologies numériques, puisque au cours de la dernière décennie, les fonds de capital-risque du gouvernement chinois ont investi 912 milliards de dollar soit des investissements annuels comparables aux dépenses annuelles consacrées à toutes les politiques industrielles du gouvernement américain au cours de la même période et 210 milliards de dollars de ces investissements ont été dirigés vers 1,4 million d'entreprises liées à l'IA, puisque pour seulement 5,6 millions, soit 7 % du coût du développement de ChatGPT, Pékin est parvenu à créer une IA comparable aux modèles américains. En Afrique, l'utilisation de l'IA est en plein essor, avec des exemples concrets dans des domaines comme la santé, l'agriculture, les services financiers et l'éducation. Selon l'édition 2024, la Tunisie occupe la sixième place sur le continent, derrière l'Egypte (65ème avec un score de 55,63) Maurice, l'Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal, le Maroc occupant la 101ème place, totalisant un score de 41,78, suivi de l'Algérie, 115ème avec un score de 39.06. Et la digitalisation est un outil efficace tant pour la transparence et la lutte contre les délits d'initiés que pour la performance notamment du secteur financier, Selon une l'AFIS,. dans une étude de novembre 2024, en Afrique, et ce que peut offrir le numérique face aux défis macroéconomiques et politiques, 67 % des entreprises et professionnels interrogés, estiment que l'attractivité du secteur financier africain stagne ou diminue, les principales préoccupations étant l'inflation qui arrive en tête, affectant aussi bien les marges des entreprises que le pouvoir d'achat des consommateurs, l'instabilité politique dans certaines régions et la montée des cybermenaces. Aussi pour que la . révolution digitale puisse apporter une valeur ajoutée, il faudra renforcer les cadres réglementaires et sécuriser les infrastructures numériques, notamment face à la recrudescence des cyberattaques., l'Afrique ayant l'opportunité de construire un modèle financier hybride qui dépendra avant tout de sa capacité à équilibrer stabilité et innovation, tout en intégrant les leçons des marchés développés et émergents.
En conclusion l'Afrique en ce monde en perpétuel mouvement et bouleversement géostratégique, a besoin de la maîtrise des nouvelles technologies d'information qui se fondent sur le savoir, une Nation sera meilleure que ses concurrents si elle possède, avant les autres, les bonnes information afin de .créer une asymétrie d'information à son avantage Je suis convaincu que l'Afrique a toutes les potentialités pour devenir la locomotive de l'économie mondiale entre 2040/2050 avec l'avènement de la quatrième révolution économique qui se fondera sur la transition numérique et la transition énergétique via les industries écologiques. Son devenir sera ce que les Africains voudront qu'il soit pour sa population qui passera de 1,4 milliards d'habitants avec un PIB de 2800 milliards de dollars en 2024 ( source FMI) à un quart de la population mondiale horizon 2040/2050 et devant multiplier son PIB à prix constant de quatre à cinq horizon 2040/2050 : elle en a les potentialités
Abderrahmane Mebtoul,
Professeur des universités,
Expert international


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