«Je n'écoute pas les bêtises qui sont dites à mon sujet. Ici, je suis accusé de tricher, et c'est vrai qu'un jour, contre Stoke, je suis tombé dans la surface pour avoir un penalty.» Luis Suarez ne s'est pas fait que des potes en Angleterre. Hormis les fans d'Anfield qui l'adorent, l'attaquant uruguayen est accusé de simulation régulièrement ou encore de tricherie, comme son but inscrit de la main, il y a deux semaines en Cup. Invité de Fox Sports Argentina, le Red a accepté de revenir sur les remontrances dont il fait l'objet. «Je n'écoute pas les bêtises qui sont dites à mon sujet. Ici, je suis accusé de tricher, et c'est vrai qu'un jour, contre Stoke, je suis tombé dans la surface pour avoir un penalty. Mais parfois, quand je suis sur le terrain, je me demande ce que j'ai fait de mal. Les médias en font des tonnes parce que le nom de Suarez fait vendre du papier. Je dis aux médias : “vous devriez parler davantage de football, et pas d'autre chose.» Depuis les relents d'insultes racistes à l'encontre de Patrice Evra, Suarez est devenu la cible favorite de Manchester United. Les supporters mancuniens lui ont d'ailleurs dédié un chant à la gloire de sa dentition . Mais pour l'ex-player de l'Ajax, le problème ne le concerne pas seulement lui, mais tous les Sud-Américains. «Manchester United contrôle les médias. Ils sont puissants et les médias les aideront toujours. Je me suis disputé avec Evra et j'ai peut-être cru qu'il parlait espagnol (Suarez aurait qualifié le défenseur français de 'Negro', Ndlr). Moi, quand on me dit des choses désagréables sur le fait que je suis Sud-Américain, je ne vais pas pleurer, ces choses arrivent sur un terrain. Comme Tévez et Agüero l'ont répété, c'est difficile pour les Sud-américains de jouer ici, nous sommes traités différemment des joueurs locaux. Ils ont leur culture, ils sont comme ça, vous savez.»