Belhadj : «Si Paul Hart voit que Lazhar peut créer le danger, il peut le prendre» Lazhar Hadj Aïssa effectue, jusqu'à mardi matin, des essais à Portsmouth. Arrivé en Angleterre jeudi passé, il a effectué sa première séance d'entraînement avec le groupe professionnel vendredi, au centre d'entraînement d'Eastleigh, sous la supervision de l'entraîneur en chef, Paul Hart. Il a effectué toute la séance, participant à tous les exercices, y compris aux petits matches d'opposition programmés. Vendredi avec les pros, hier avec la réserve En dépit du manque de compétition dont il souffre, puisqu'il a n'a pas effectué une vraie préparation d'intersaison, et du caractère très physique du jeu britannique, Hadj Aïssa a tenu le coup physiquement et a semblé bien répondre à ce qui était attendu de lui. Hier, il a effectué sa deuxième séance d'entraînement, cette fois-ci avec les joueurs réservistes puisque les joueurs convoqués pour le match de cet après-midi face à Manchester City ont effectué des séances tactiques à huis clos. Belhadj : «Si Paul Hart voit que Lazhar peut créer le danger, il peut le prendre» Même si l'entraîneur Paul Hart privilégie le jeu direct et physique, il n'est pas à exclure qu'un joueur comme Hadj Aïssa fasse partie de ses plans de jeu. «Certes, Paul Hart aime l'efficacité et la sobriété, surtout lorsque l'équipe est en danger ou doit préserver un résultat, mais cela ne veut pas dire qu'il n'aime pas les joueurs techniques. S'il voit que Lazhar peut apporter quelque chose sur le front de l'attaque grâce à sa créativité et qu'il a la faculté de provoquer le danger dans le camp adverse, il peut très bien le prendre», nous a déclaré Nadir Belhadj, au club depuis maintenant plus d'un an et qui connaît bien la maison et la mentalité de son entraîneur. «Je m'occupe de lui comme de mon petit frère» Il est clair que, depuis que Hadj Aïssa est arrivé à Portsmouth, Belhadj l'a pris sous sa protection et lui sert de guide dans la ville et au sein du club. «C'est un compatriote et un coéquipier en équipe nationale. C'est tout à fait normal que je l'assiste. C'est comme mon petit frère», nous a assuré le défenseur international algérien. Sachant que l'ancien meneur de jeu de l'ES Sétif n'était jamais allé en Angleterre avant ce jour, la présence à Portsmouth de Belhadj lui est d'un grand apport ne serait-ce qu'au niveau moral, surtout qu'il n'a que cinq jours pour convaincre de ses capacités. La période des transferts se termine mardi en Angleterre Le petit avantage qu'a Lazhar Hadj Aïssa est que la période des transferts en Angleterre ne prend fin que ce mardi 1er septembre à minuit, soit une journée après les autres pays européens, ce qui fait qu'il a un peu plus de temps – donc plus de chances – pour convaincre le manager de Portsmouth. De même, la direction du club anglais aura eu un peu plus de temps pour trouver un accord avec Al Ittifaq d'Arabie Saoudite, club auquel le joueur algérien appartient actuellement. Le montant du transfert devrait tourner autour de 400 000 livres sterling (un peu plus de 500 000 euros). F. A. S.