«J'exige une réaction face au WAT» La JSK se retrouve dans une inconfortable situation, elle n'a pas réussi vendredi dernier à revenir au moins avec le match nul de son déplacement à Rouiba face au Doyen pour le compte de la cinquième journée du championnat. La JSK a perdu par la plus petite des marges, un but à zéro. Une réalisation venue en seconde période du match après avoir montré de belles dispositions physiques, notamment en première mi-temps. En seconde période, la JSK n'a pas tenu le coup, sombrant ainsi devant un adversaire plus motivé et plus frais. Le président la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, qui a tenu à assister à toutes les séances d'entraînement de son groupe durant toute la période de mini trêve qui a précédé ce match, a tenu à accompagner l'équipe vendredi dernier à Rouiba, il avait espéré un sursaut d'orgueil de ses poulains. Au final, la JSK perd encore des points et s'éloigne du peloton de tête. Ce qui a poussé le président à sortir de sa réserve en allant même lâcher dans les coulisses que des solutions urgentes doivent être trouvées cette semaine face au WAT. «Je vais réunir le staff technique en extrême urgence» Hannachi compte entamer son plan de sauvetage par réunir d'abord le staff technique avant le début même de la préparation du match face au WAT, dont la reprise des entraînements est prévue pour ce soir à partir de 22 heures à Tizi Ouzou. Il est donc attendu que le président Hannachi rencontre le staff avant le début de la séance pour demander à ses employés d'expliquer les raisons qui font que la JSK tarde à prendre son envol. Il exigera de son entraîneur en chef, Lang, des solutions urgentes pour sortir le club de cette crise. Hannachi songe à rencontrer son staff technique individuellement… Lors de la réunion habituelle que Hannachi organise avant chaque reprise des entraînements à l'intérieur des vestiaires, Hannachi songe bien discuter avec son staff technique individuellement et chacun donnera son point de vue concernant la situation actuelle du club qui n'a récolté que cinq points sur les quinze possibles. … Et les joueurs aussi En plus du staff technique qui sera auditionné, le président Hannachi espère bien trouver des réponses à toutes ses interrogations auprès de ses joueurs. Il voudrait bien que ses poulains lui présentent un état des lieux, ce qui ne marche pas et comment y remédier. «Je vais aussi rencontrer mes joueurs, un par un s'il le faut, je veux bien qu'ils me donnent des explications sur cette situation qui devient de plus en plus inquiétante et sur laquelle je ne peux pas me taire ou fermer les yeux. Après la fin du match face au MCA, je me suis rendu aux vestiaires et j'avais demandé aux joueurs de me dire si c'est au niveau physique que ça n'a pas marché, et personne n'a voulu me répondre, c'était le silence total.», nous confiera le boss kabyle «Pourtant, j'ai bien demandé aux joueurs de ne pas reculer» Le responsable de l'association a aussi regretté le fait que ses joueurs n'ont pas respecté ses consignes. «A la mi-temps, j'avais dit aux joueurs de ne pas reculer, j'ai remarqué qu'au fur et à mesure que la partie avançait, ils reculaient. Je leur avais demandé de maintenir le même rythme que la première mi-temps où on avait bien évolué avec plusieurs occasions de marquer», expliquera Hannachi. «J'ai assisté à une deuxième mi-temps catastrophique» «Je n'ai pas reconnu mon équipe en deuxième mi-temps. Je croyais que nous allions faire preuve de beaucoup de volonté et de résistance. A ma grande surprise, j'ai constaté que l'équipe est revenue en arrière» «Face au MCA, on a commis des erreurs de débutants» Furieux contre tout le monde après la défaite amère concédée face au MCA, le chairman kabyle pense que même lorsque la JSK jouait les profondeurs du classement la saison passée, des erreurs comme celles commises face au MCA n'existaient pas. «Je ne pourrai pas admettre des erreurs de ce genre. On a commis des erreurs de débutants qui nous ont été fatales.» L'attaque toujours muette La ligne offensive de la JSK, elle aussi, inquiète le premier responsable du club. Depuis le début de saison, la JSK a joué cinq matchs : une victoire face à l'USMH, deux nuls (NAHD et MCO) et deux défaites (CABBA et MCA). Les poulains de Lang n'ont inscrit que deux buts, un par Yahia-Cherif face à l'USMH et le second par Tedjar face au NAHD. Ce qui angoisse le président kabyle qui a encore une fois exprimé son regret de voir Aoudia ne pas participer au début de l'exercice. «Les joueurs n'arrivent pas à tenir 90'» Le président Hannachi est allé directement demander aux joueurs après la fin du match face au MCA qu'est-ce qui n'allait pas et où résidait le problème. «Je ne suis pas resté les bras croisés, j'ai été voir les joueurs et leur demander pourquoi ça ne marche pas. J'ai voulu bien avoir des explications de leur part», dira Hannachi qui avouera n'avoir pas reçu de réponse de la part de ses poulains, vraisemblablement abattus moralement après cette deuxième défaite qui complique sérieusement leur mission. «Maintenant, je veux une réaction face au WAT, pas après» «Je ne veux pas entendre parler d'une réaction après l'Aïd, nous avons un autre match à jouer cette semaine à Tizi Ouzou face au WAT. Donc, c'est là une occasion pour tout le monde de se racheter, je n'attendrai pas au-delà du match prochain, je veux que l'équipe se transcende», exigera Hannachi de ses joueurs. «J'exige des solutions en urgence» Bien qu'il n'ait pas encore dit son dernier mot sur l'avenir de l'actuel staff technique dirigé par le Franco-Polonais Jean-Christian Lang, le président de la JSK préfère ne pas aggraver la situation en exigeant de son entraîneur des solutions à même de permettre à la JSK de dépasser cette crise. «J'exige des solutions en extrême urgence, je ne pourrai pas rester les bras croisés alors que mon équipe rate son début de saison», ajoutera le boss kabyle. «Nous sommes en retard de cinq points de notre objectif initial» Le président Hannachi, déçu par la défaite de son équipe face au MCA vendredi dernier à Rouiba, affirme que la JSK a raté cinq points par apport à l'objectif initial fixé par son directoire, il dira à ce sujet : «Nous avons tablé sur dix points pour ces cinq premiers matchs, soit trois victoires au minimum. Maintenant, je constate une toute autre situation. Nous ne pouvons pas continuer à ce rythme.» A. L.