Il n'est plus en mesure d'assumer les charges La démission du président de l'USMBA, Djillali Bensenada, est au centre de toutes les discussions. Dans le Tout-Bel Abbès cet événement a volé la vedette à l'équipe qui domine pourtant en maître la Ligue 2 après sa victoire vendredi face au MSPB à Batna même. Bensenada, qui gère les affaires de la SSPA USMBA depuis décembre 2012, devrait présenter sa démission écrite au wali, rapporte une source sûre dans le cercle de l'USMBA. C'est ce qu'il fera lors de la réunion du conseil d'administration de la SSPA et ce sera très certainement la toute dernière décision que le président de l'USMBA aura à prendre en convoquant les membres du conseil d'administration de la société pour une assemblée extraordinaire. Il n'est plus en mesure d'assumer les charges S'estimant ne plus être en mesure de poursuivre sa tâche à la tête du club, faute de moyens financiers, Djillali Bensenada vient de mettre à exécution ses menaces en annonçant son retrait des affaires de l'USMBA. Ce dernier avait déjà tiré la sonnette d'alarme et lancé des SOS aux pouvoirs publics. Ne voyant rien évoluer, cela l'a poussé à démissionner après épuisement de toutes les tentatives de persuader les autorités à assister financièrement le club. Pour le désormais ex-président de l'USMBA, ces difficultés financières sont le prélude d'une démission irréfutable. Il a insisté sur la situation pénible et délicate qui perdure au sein le club à cause du blocage de toutes les subventions et en l'absence de soutien financier. Les conditions financières du club ne s'étant pas améliorées, Bensanada a annoncé officiellement sa démission. La situation financière du club est à l'origine de sa décision La situation actuelle ne l'encourage pas à continuer sa mission. Plusieurs fois, le président de l'USMBA a mis en exergue le rôle négatif des pouvoirs publics en avançant l'absence d'un minimum d'aide financière, pour reprendre ses déclarations. Pourtant, le wali s'est engagé à assister l'USMBA et n'a pas lésiné sur les moyens. La situation interne n'est pas aussi rayonnante que qu'on le pense et la crise n'a cessé d'approfondir le fossé entre une administration impuissante de trouver des fonds pour résoudre, même temporairement, cet embarras des arriérés des joueurs qui sont montés au créneau, au début de la semaine dernière pour réclamer leur régularisation. Djillali Bensenada, qui comptait sur une aide des pouvoirs publics, s'est rendu à l'évidence que la situation devient de plus en plus difficile à gérer. Bensenada a déjà signifié aux membres sa démission Djillali Bensenada s'est réuni avec les membres de la société. Ce fut lundi dernier et cela pour mettre au point les modalités dans lesquelles se déroulera la réunion du conseil d'administration et, éventuellement, débattre de l'ordre du jour, à savoir la démission. Elle doit être présentée par écrit Même si Djillali Bensenada avait annoncé qu'il se retirait des affaires du club et qu'il n'était plus le président de l'USMBA, officiellement il était considéré comme étant toujours en exercice. Sa démission ne peut être effective que si elle est transmise par écrit aux membres du conseil d'administration. C'est ce qu'il envisage de faire lors du concile qui réunira les membres de la SSPA jeudi prochain, a-t-on appris. «Ils ont voulu que je parte ? Voilà c'est fait !» Les prouesses réalisées par l'équipe n'ont pas pour autant suffi pour faire face à ces levers de boucliers. Une frange de supporters et des opposants lui ont même imputé son incapacité de réunir les moyens financiers nécessaires pour la bonne marche du club. Bensenada a, finalement, cédé et annoncé qu'il était démissionnaire de son poste de président de la société sportive. Supplié pour revenir sur sa décision, il restera impassible. «Je confirme une nouvelle fois que je suis démissionnaire. Des personnes ont tout fait pour que je parte, c'est fait maintenant. Ils peuvent être satisfaits», a lancé Bensenada qui, jusque-ici, est resté de marbre devant toutes les tentatives de le faire revenir sur sa décision à moins d'un forcing du wali.