Le CSC a manqué de caractère Le Chabab de Constantine n'a pas pris le pouvoir de la Ligue 1 cette semaine, après le score de parité 1-1 et ce point du nul ramené de Sétif, à l'occasion du grand Classico de l'Est. Le niveau de la rencontre était juste moyen, la galerie a vu de belles facettes de jeu. Le CSC, qui s'est montré très solide défensivement et moins tranchant sur le plan offensif, n'est pas rentré bredouille de ce déplacement périlleux, il garde son poste de dauphin et occupe la deuxième place du classement avec 17 points, un total qui fait les affaires de Garzitto qui a eu la moitié de ce qu'il est venu chercher à Sétif. Le bilan est bon. Ramener un point de chez le leader reste une sacrée performance pas facile à réussir. Le CSC a manqué de caractère Face à une équipe de l'ESS brouillonne et en infériorité numérique durant 14 minutes, le club constantinois a cruellement manqué de caractère pour faire la différence, les coéquipiers de Houri n'ont pas osé et ont bien fait circuler le ballon, c'était la seule manière de gagner du temps et conserver leur acquis jusqu'au coup de sifflet final de Nacib. On l'a trop cherché ce point de nul côté constantinois. Toutefois, Garzitto a affirmé qu'il y avait de la place pour un succès. L'Italien n'a pas arrêté de gesticuler par des gestes et disait de porter le ballon vers l'avant et d'aller tenter une ou deux attaques collectives, surtout qu'il y avait suffisamment de jus dans les jambes des joueurs du CSC. Pendant 14 minutes, on a joué que pour le nul côté constantinois, c'est l'unique point noir de la soirée. Le record du CSC se poursuit Les hommes de Diego Garzitto détiennent un record en Algérie et en Afrique pas facile à battre en ce début de saison. Avec 9 matchs sans défaite jusqu'à présent en championnat local, et un record global de 25 matchs sans le moindre faux pas, si on commence à compter depuis le 14 décembre 2012. Apparemment, toutes les formations de Ligue 1 ont compris qu'affronter ce CSC version Garzitto n'est pas une mince affaire. Pourtant chaque-week end, certains joueurs promettent de mettre fin à la série du CSC. Les deux derniers beaux parleurs sont Legraâ et Touahri de l'ESS. Les deux joueurs devront s'armer de courage et déclarer cette semaine que le CSC est imbattable. Chiche ! Naït Yahia à la Rooney L'unique but qui a offert le point de nul au CSC est venu du pied gauche de Naït Yahia qui a fait son come-back dans le onze de départ samedi. Ce dernier s'est régalé sur la pelouse du 8- Mai-1945 et a fait passer au public présent une bonne soirée en compagnie de Houri, avec à la clé ce beau chef-d'œuvre sut le but de l'égalisation. L'enfant de Béjaïa a botté son coup franc à la manière de l'attaquant des Reds, Rooney, qui plante ses coups francs des 25 mètres en pleine lucarne presque chaque week-end. Encore une fois, on doit dire que Diego Garzitto n'a pas eu tort d'incorporer Naït Yahia dès le début du match. Bon visionnaire le Jurassien. Henaïni, une autre race d'attaquant ! Les hommes de Garzitto auraient pu aggraver la marque, mais Henaïni dans l'association avec Houri n'a pas encore donné les meilleurs fruits. L'ex-Stéphanois a adressé un joli centre du côté gauche en direction de Henaïni, étrangement seul au premier poteau, L'ancien Dijonnais a manqué l'immanquable, Henaïni a failli doubler la mise dans la foulée, mais sa tête est passée carrément à côté du cadre (87'). Tous les meilleurs attaquants du monde peuvent rater des buts dans des situations les plus bizarres, mais ce que l'attaquant constantinois a raté et la manière avec laquelle il a joué cette bonne balle en disent beaucoup sur les réelles capacités de Henaïni. ------------------------- Bounaâs et Laâouar en grève depuis hier Il ne faut pas s'étonner, ce soir, si Bounaâs et Laâouar n'assistent pas à la séance de reprise, car comme annoncé précédemment sur ces mêmes colonnes, les deux entraîneurs ont décidé de geler leurs activités, après le match de samedi soir, un mouvement de grève qu'ont lancé les deux collaborateurs de Garzitto pour réclamer leur salaires impayés estimés à un an et demi et pour lesquels Tassili fait la sourde oreille. Bounaâs a confirmé, après le match, que lui et son ami Laâouar allaient observer un mouvement de grève, après le coup de sifflet de Nacib : «J'annonce, qu'à partir de ce soir (ndlr, vendredi), je gèle mes activités au sein du CSC, tout comme mon ami Laâouar, on est pas rémunérés depuis des mois. Notre retour est tributaire de la régularisation de notre situation financière.» Garzitto avait des doutes sur le onze de départ On a assez dit que le Classico tenait à cœur le coach jurassien. Pour la première fois depuis sa venue au CSC, Garzitto a étonné ses joueurs, car il n'a annoncé le onze de départ, qu'une fois les joueurs au vestiaire du stade du 8-Mai à Sétif. Cela est un signe fort que l'Italien était habité par le doute sur quelques postes, surtout concernant la participation des Allag, Sebbah, Bezzaz et Naït Yahia. Légère déchirure musculaire pour Zerdab Le milieu offensif du CSC, Zerdab, a été obligé de céder sa place à la pause et se faire remplacer par Sebbah. La raison du changement est que l'ex-Touennais a contracté une légère déchirure musculaire. La seule certitude est que Zerdab a besoin de repos pour se soigner. Il sera donc absent lors du prochain match.