Le président burkinabé suivra le match à partir du Koweït Vous êtes à quelques heures d'un important rendez-vous. L'ambiance est-elle au beau fixe au sein de votre groupe ? Comme vous avez pu le constater à l'entraînement d'aujourd'hui, tout le monde est engagé et on est prêts pour le combat. C'est vrai qu'il y a encore les derniers réglages à faire, mais je peux vous assurer que tout le monde est motivé pour faire de son mieux, afin de ne pas rater ce match. Au match aller, "Bako" n'a tenu que cinq minutes avant de laisser ses partenaires. Pour cette manche retour, vous retrouvez le groupe avec certainement 100% de motivation... 100% ? Non, je dirais plus que cela. Je suis motivé à plus de 500 %. Maintenant, du côté des blessures, ce n'est pas moi, c'est le destin. Aujourd'hui, tout va bien, je suis dans de très bonnes dispositions pour aborder ce match. Quelles pourraient être les clés de cette rencontre ? Ce seront certainement la discipline et le mental. Mentalement, il va falloir être très fort car il y aura d'autres choses qui seront là pour nous déstabiliser. On fera abstraction de tout cela pour faire un très bon match. Psychologiquement, le coach vous a-t-il déjà mis dans le bain de cette rencontre ? C'est ce qu'il fait. Il essaie de nous relaxer pour ne pas nous mettre la pression. On n'a pas changé nos habitudes. Maintenant, vous savez que c'est une rencontre capitale et la tension monte à mesure qu'approche l'heure du match. A nous de nous départir du stress pour être bien dans notre peau à l'heure H. Craignez-vous un secteur particulier de l'équipe algérienne ? A ce stade de la compétition, on ne doit plus rien craindre. Au match aller, on avait parlé de certains joueurs algériens, mais avec la motivation, on a pu les contenir. Il ne faudra pas commettre les erreurs qu'on a faites à Ouagadougou lors du match aller, c'est-à-dire les petites erreurs de replacement, d'inattention et de changement. Il nous faudra rester concentrés à 200 %. Quels seront les pièges à éviter ? Il n'y a pas de piège à éviter comme je vous l'ai dit. Le piège, c'est nous-mêmes. Si on est vraiment concentrés et qu'on fait ce qu'il y a à faire, il n'y aura pas de raison que la chance ne soit pas de notre côté. On a notre destin entre nos mains. C'est vrai que quand on parle de destin, il y a le facteur chance qui intervient. Mais l'homme propose et Dieu dispose. On verra bien ce que Dieu a disposé pour nous. Nous allons nous battre d'abord et donner ce qu'il y a à donner et voir ce que le résultat final nous offrira. Pour avoir déjà vu cette équipe algérienne à l'œuvre, y a-t-il des chances d'arracher le ticket pour le Mondial ? Bien sûr, on a beaucoup de chance d'arracher ce ticket. L'équipe algérienne nous craint et nous également, on a du respect pour elle. Chacun essaiera de mieux examiner son adversaire pour trouver la faille et triompher. Le président burkinabé suivra le match à partir du Koweït La presse burkinabè a révélé, hier, que le président de la République, en l'occurrence Blaise Compaoré, suivra le match Algérie-Burkina Faso à partir du Koweït où il se trouve depuis hier, afin de prendre part au sommet arabo-africain. Soulignons que le ministre des Sports burkinabé a fait le déplacement avec sa sélection en Algérie. Le médecin de la sélection burkinabè : «Tous les joueurs sont en forme, excepté Alain Traoré» Le médecin français de la sélection du Burkina Faso a révélé, avant-hier en marge de la fin du stage des Etalons au Maroc, que tout le groupe était en excellente forme et qu'il n'y a qu'Alain Traoré qui n'est pas encore à 100%. «Tous les joueurs sont en forme et il n'y a qu'Alain Traoré qui n'a pas encore atteint les 100% de ses moyens physiques et techniques. On sait qu'il fait froid actuellement en Algérie, et à ce propos ont a pris nos devants pour bien préparer les joueurs contre ça.» Dagano : «Je suis au top de ma forme» L'attaquant du Burkina Faso Moumouni Dagano assure qu'il est au top de sa forme et prêt à prendre part au match de ce soir. «Sincèrement, je me sens au top de ma forme et prêt à jouer le match face à l'Algérie. Ça sera une finale et j'espère que le coach me fera confiance, car avec mon expérience, je sens que je peux apporter à l'équipe», a-t-il déclaré. Djakaridja Koné souffre du tibia Selon certains médias burkinabés, le joueur Djakaridja Koné souffrirait de petites douleurs au tibia. Une blessure que le sociétaire d'Evian a contractée lors d'un match d'application disputé vendredi dernier.