Hidalgo, un tour à Constantine puis bye-bye ! C'est officiel, à Constantine, on adore Roger Lemerre, un réflexe automatique a fini par s'installer dans les esprits des dirigeants du CSC. Quand on parle de recruter un entraîneur, la première idée c'est d' «appeler Roger». Cette fois encore, après le départ confirmé de Diego Garzitto, Ferssadou a décroché son téléphone et formé le numéro de l'ex-entraîneur des Tricolores, Lemerre. Le but de cet appel était de lui proposer de prendre les rênes du CSC. Une offre pas du genre bouleversant vu que Lemerre connaît déjà le club, et on n'a pas pris en compte les remarques et notes laissées par Lemerre en juin dernier pour la bonne structure du club. Malgré cela, le Français n'est pas resté insensible à l'offre des Constantinois, il a demandé deux jours de réflexion, avant de rendre sa réponse finale. Lemerre interrompra-t-il ses vacances pour le CSC ? Le technicien français a déclaré à moult reprises qu'il est en période de vacances actuellement et que rien ne pourrait lui faire changer d'avis, surtout qu'il a décidé d'accorder un peu de temps à ses deux filles étudiantes. C'est la réponse de Lemerre depuis le début de saison. Utilisera-t-il ce même argument cette fois avec Ferssadou ? On peut dire que ça reste fort probable et Ferssadou ne doit pas être naïf et doit se préparer à ce genre d'alternative surtout que Lemerre lui a refusé en octobre dernier une proposition pour le poste de DTS. En plus de cela, Lemerre n'est pas trop favorable à l'idée de débarquer dans un club au milieu de saison. a sent le non à plein nez, mais bon, l'espoir fait vivre. Amoros, un nom déjà barré L'ex-entraîneur du Bénin, Manuel Amoros, est une carte qui vient de tomber déjà à l'eau. Amoros, que Hidalgo comptait proposer à la direction clubiste, ne serait pas très chaud pour le challenge du CSC. Avec le contact entrepris avec Lemerre, cela signifie que Ferssadou et Soussou ont déjà barré le nom d'Amoros. Hidalgo, un tour à Constantine puis bye-bye ! Le vieux technicien français de 80 ans, Michel Hidalgo, a quitté la ville du Vieux Rocher avant-hier matin. Le champion d'Europe avec les Tricolores a été charmé par l'accueil qui lui a été réservé par la direction du club. Hidalgo, dans sa dernière déclaration, a insisté sur le fait qu'il n'est pas libre actuellement et qu'il est juste venu à Constantine sur invitation d'un ami proche qui est l'ancien président du CSC, Mourad Mazzar. Donc à partir de là, il fallait s'attendre déjà à un refus ou à des négociations serrées. Mazzar, qui était une partie importante dans les négociations, n'a pas lâché Hidalgo d'une semelle et cela jusqu'à la montée du Français à bord de l'avion pour le voyage de retour, avant-hier. Résultat des courses, Hidalgo a refusé l'idée de devenir le conseiller technique du club pour diverses raisons. Un refus presque attendu ! Si certains trouvent le refus d'Hidalgo étonnant, ils se trompent lourdement ! On ira même jusqu'à dire qu'il était attendu. L'équipe connait une période riche en problèmes d'instabilité et de turbulences à tous les niveaux, ce qui nous amène à dire que la direction clubiste a commis une énorme bourde en acceptant la venue de l'ex-entraineur de l'Olympique de Marseille à Constantine en cette période agitée. Hidalgo a compris beaucoup de choses en 48h. Avec une équipe sans entraîneur, toujours sans centre de formation, en plus de quelques autres choses désagréables qu'Hidalgo a vues de ses propres yeux... Bref, le Français a fini par dire merci à Boulhabib et Mazzar pour l'accueil et les 48h de repos et de tourisme passées dans la ville des Ponts. Retour à la case départ Tous les techniciens étrangers qui ont travaillé en Algérie racontent des choses sur notre pays et notre football, une fois de retour chez eux. Chacun d'eux va véhiculer une certaine image de chaque club algérien qu'il a drivé. On préfère ne pas imaginer ce que va dire Garzitto, une fois de retour chez lui dans le Jura. Pour Hidalgo, ce dernier gardera en mémoire l'accueil chaleureux, le joli stade de Hamlaoui et l'amour inconditionnel que portent les Sanafir à leur équipe, ce qui est bon pour l'image du CSC. Et pour fermer la parenthèse d'Hidalgo, il faut préciser que ce dernier a laissé un petit conseil à Soussou, celui de chercher un DTS jeune, ambitieux, vu que le projet sportif du CSC n'en est qu'à ses débuts. Moralité, une fois de plus, Boulhabib se retrouve sans entraîneur et sans DTS. Soussou s'est précipité en déclarant dans sa conférence de presse la venue d'Hidalgo, car à part le coup médiatique bien réussi, il n'y a rien eu de concret derrière les paroles du nouveau directeur général.