Avoir les bonnes statistiques ne signifie rien au CSC ! Garzitto, c'est 5 victoires, 5 matchs nuls et meilleur défense en championnat La première question que se posent les Sanafir est de connaître l'identité du futur entraîneur du CSC, après le départ précipité de Garzitto. La direction est à la recherche du bon successeur, ce dernier aura la mission de maintenir le club sur la dynamique actuelle et poursuivre le chantier entamé par l'Italien. Et comme ça se fait un peu partout, quand un club est sans entraîneur, les CV tombent à gogo et il suffit juste de bien trier ces CV et faire le bon choix par la suite. C'est ce que Ferssadou et Boulhabib sont en train de faire actuellement. Soussou a commencé par rencontrer l'ex-joueur de la Squadra Azzura, Fabrizio Ravanelli, en fin de semaine, mais ce dernier ne serait pas intéressé par une aventure en Algérie pour le moment. L'autre nom étranger est celui de l'ancien sélectionneur du Bénin, Amorros, ce dernier était tout près du CABBA, mais les négociations ont buté sur le plan financier. Le Français ne dira pas non au CSC, si les responsables trouvent les mots justes pour le convaincre, lui qui a une bonne connaissance de l'ambiance africaine. La piste Bouali tombe à l'eau La direction constantinoise écarte dans ses recherches pour le moment la piste de l'entraîneur local. A part le nom de Bouali, proposé par les camarades de Boucherit, aucun autre entraîneur national ne fait l'unanimité au sein de la direction clubiste. Bouali, qui a déclaré hier à la presse spécialisée qu'il est très proche du MCA, fait tomber à l'eau cette piste. Après Bouali, il n'existe aucune autre possibilité algérienne. Le prochain entraîneur du club sera un étranger à 99%. Hier repos, reprise aujourd'hui Après le travail physique imposé aux copains de Bezzaz depuis mercredi passé, le nouvel entraîneur en chef par intérim, Bounaâs, a accordé aux joueurs un repos bien mérité. La reprise est pour aujourd'hui, en principe, la séance s'effectuera dans l'après-midi, elle sera consacrée pour le travail technique et tactique, le reste du programme sera aussi avec le même rythme car il ne reste que trois jours pour le rendez-vous de Béjaïa. Une rencontre que le CSC veut gagner pour espérer récupérer sa première place de leader surtout que la mission des concurents est tout sauf facile ce samedi. CSC-JSMB samedi à 17h45 Selon le programme des rencontres établi par LNF, le prochain match de championnat comptant pour la 12e journée de Ligue 1 entre le CSC et la JSMB est programmé pour samedi à 17h45, un horaire qui n'arrange pas trop les Sanafir, vu les conditions climatiques difficiles en ce mois de novembre à Constantine. Cela va influer négativement sur la recette du stade qui ne sera pas plein comme les dirigeants le souhaiteraient. ---------------------- Avoir les bonnes statistiques ne signifie rien au CSC ! On dit que les bons résultats sont les amis des entraîneurs en football, cela ne s'applique pas toujours et ne tient pas la route surtout en Algérie, Garzitto vient d'avoir la preuve de ce qu'on avance. Il faut bien préciser que ce sont des problèmes de communication qui ont été derrière le départ précipité de l'Italien de la ville des Ponts, avec un guerre froide qui a conduit à un conflit de suprématie. Le reste a été fait par quelques déclarations chaudes échangées via la presse. C'est de cette manière que le CSC s'est retrouvé sans entraîneur. Le plus étonnant dans l'histoire est que tout ce qu'a réussi Garzitto n'est pas donné au premier venu, avec des statistiques qui peuvent charmer n'importe quelle galerie, sauf celle du CSC qui, à vrai dire, s'est montrée dure envers l'Italien et son staff. Garzitto, c'est 5 victoires, 5 matchs nuls et meilleur défense en championnat Pour ceux qui ont la mémoire courte, le parcours de Diego Garzitto est plus que positif, ce dernier a réussi l'exploit de ne pas perdre sur dix matchs consécutifs, aucun entraîneur étranger n'a réussi une telle performance au championnat algérien dans le passé, même le grand Roger Lemerre n'est pas allé au bout de 7 journées à ses débuts avec le CSC l'an passé. En plus de cela, Garzitto a gagné cinq fois avec les Verts, cinq matchs nuls et un seul faux pas, et la meilleure preuve de ce travail accompli est cette défense solide qui reste la meilleure en championnat jusqu'à présent avec 6 buts seulement encaissés sur un total de 11 matchs. Boulhabib ne doit pas refaire les erreurs de Serrar Le tort de Garzitto est qu'il est du genre trop casanier, avec peu de variations dans le choix des joueurs et aussi au niveau du jeu collectif du CSC, surtout offensivement parlant. La preuve, le club ne parvient plus à marquer des buts sur des occasions d'un jeu normal, s'il n'y avait pas les penaltys et les balles arrêtées au football, le CSC ne serait jamais arrivé au sommet de la Ligue 1, sans oublier aussi le taux de joueurs blessés par les exercices proposés par Garzitto sont d'une extrême difficulté. Voilà les vraies carences dans la manière de travailler de l'Italien. Une chose est sûre, on ne peut qualifier la décision de la direction de limoger Garzitto par bonne ou mauvais à l'heure actuelle, c'est l'avenir qui nous le dira. Ce que va générer le CSC de ce changement au niveau de sa barre technique ? C'est la question importante du moment. Seulement, quand Boulhabib dit qu'il a un bon groupe et des individualités qui sont derrière les bons résultats enregistrés par le CSC, cela nous rappelle étrangement les mêmes propos tenus par Hakim Serrar il y a de cela quatre ans, quand il a déclaré que l'ESS n'avait pas besoin d'un entraîneur. Les Sétifiens ont payé cher ses paroles car un passage à vide atroce s'en est suivi lors de cette période. Changer d'entraîneur en cours de route n'a jamais été une bonne idée, et Boulhabib est prévenu.