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Djebbour : «Je suis toujours prêt à discuter avec l'AEK»
Publié dans Le Buteur le 03 - 10 - 2009

«Je dois prouver à Saâdane qu'il n'a pas eu tort de me convoquer»
Autant Rafik Djebbour voue un grand respect pour les supporters algériens, autant il se montre méfiant vis-à-vis des médias algériens, dont certains lui ont à plusieurs reprises attribué des déclarations qu'il n'a pas faites et des interviewes qu'il n'a pas accordées. Cela est arrivé encore une fois ces jours-ci. C'est la raison pour laquelle il s'est imposé le silence durant de longues semaines. Il a consenti à nous recevoir à Glasgow, où il s'entraîne actuellement avec le Celtic pour entretenir sa forme après ses démêlés avec son entraîneur à l'AEK Athènes. Même s'il ne parle pas beaucoup à la presse, il n'en dit pas moins des choses intéressantes lorsqu'il en a l'occasion, comme cette fois-ci.
*
Vous êtes à Glasgow depuis quelques jours et vous vous entraînez avec le Celtic. Comment cela se passe pour vous ?
Très bien. J'ai la chance de pouvoir m'entraîner dans un grand club. C'est un plaisir pour moi de pouvoir profiter de ces moments-là.
*
Etait-ce nécessaire pour vous de prendre du recul par rapport à l'AEK Athènes et d'aller vous entraîner dans un autre club ?
Dès lors que j'étais en conflit avec mon entraîneur, il me fallait m'entraîner ailleurs pour garder la forme et continuer à travailler. Donc, c'est vraiment le meilleur endroit dont je pouvais rêver.
*
Le meilleur endroit parce qu'il s'agit d'un grand club ? Parce qu'il y a le calme et la sérénité dont vous avez besoin ?
Il y a un petit peu de tout ça. Il y a surtout de belles pelouses, de belles séances d'entraînement et un environnement propice au football.
*
Vous connaissiez sûrement le Celtic de réputation. Est-ce que ce que vous découvrez de l'intérieur est conforme à ce à quoi vous vous attendiez ?
Pour l'instant, je suis en train de découvrir. Je ne peux pas en parler.
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Est-ce que vous vous entraînez avec l'équipe première ou bien l'équipe réserve ? Ou bien alternez-vous entre les deux ?
Moi, je suis là pour m'entraîner. Quand l'équipe première est disponible, je m'entraîne avec elle, et quand elle ne l'est pas, je m'entraîne avec les remplaçants.
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Sentez-vous que la forme revient doucement, petit à petit ?
Oui. Certes, c'est difficile, mais je travaille dur pour ce faire.
*
Etes-vous ici juste pour vous entraîner ou bien est-ce un signe de rupture définitive avec l'AEK Athènes ?
Je suis là juste pour m'entraîner. Je suis vraiment dans la préparation. J'avais besoin de reprendre goût au football. C'est bien que je puisse le reprendre ici. Ce n'est donc pas une rupture.
*
Donc, il y a toujours une possibilité que vous retourniez à l'AEK ?
Bien sûr qu'il y a cette possibilité puisque je suis toujours sous contrat avec l'AEK.
*
Quel serait le climat propice à un retour à Athènes ? Quelles sont les conditions qui doivent être réunies ?
Pas beaucoup. On verra. Il y a des discussions prévues. Si elles ont lieu, nous prendrons le temps de discuter de tout ça. Si elles n'ont pas lieu, tant pis ! Je continuerais alors sur le chemin que je suis en train d'emprunter dans la sérénité.
*
Si on comprend bien, vous comptez discuter avec les dirigeants de l'AEK ?
C'est un grand mot. On verra. S'il y a des choses qui doivent avancer, je suis à l'écoute. Comme je l'ai dit, je suis sous contrat avec l'AEK. Si je dois discuter avec eux, pas de problème. Je suis ouvert à la discussion.
*
Etes-vous autorisé par votre club à vous entraîner au Celtic ?
Oui, j'ai une autorisation. Je fais cela professionnellement. Je suis dans les règles. Je le fais parce que c'est important pour moi de garder la forme.
*
Sur le terrain, la réalité est terrible : l'AEK ne marche pas bien ces derniers temps. Est-ce un indice sur le fait que votre entraîneur, Dusan Bajevic, s'est trompé en voulant se passer de vos services ?
Je ne sais pas. Comme vous l'avez dit, les résultats sont négatifs. Ce n'est pas à moi de faire un jugement. Moi, je suis là, loin de mon club. Donc, ce n'est pas à moi de dire que les résultats auraient été meilleurs si j'étais là ou pas.
*
Cela dit, une chose est sûre : les supporters vous ont toujours adoré et vous réclament…
C'est vrai. Que ce soit par téléphone à partir d'Athènes ou par l'Internet, j'ai beaucoup de messages de soutien de la part de supporters de l'AEK et même d'Algérie. C'est vrai que cela me fait chaud au cœur. Cela dit, ils ne connaissent pas la réalité. Ils ne savent pas la réalité des problèmes que j'ai pu rencontrer. A partir de là, ils restent un petit peu sur leur faim par rapport à tout ça.
*
N'avez-vous pas trouvé un canal de communication afin de les éclairer sur la réalité de ce que vous avez vécu à l'AEK ?
Si j'avais trouvé un canal, on n'en serait pas là. Il y a eu des différends, on n'a pas réussi à trouver un terrain d'entente. Tant pis ! C'est comme ça.
*
Si vous devriez quitter l'AEK, serait-ce avec regret par rapport aux supporters ou bien à des personnes intéressantes que vous avez connues dans ce club ?
Oui, c'est clair. C'est un club avec lequel j'avais envie de découvrir beaucoup de choses. Partir maintenant, ce serait partir sans avoir réalisé quelque chose. En tant que challenger et gagneur, j'aurais aimé réaliser quelque chose avec l'AEK, mais quand vous n'avez pas tous les moyens à votre disposition, c'est difficile de pouvoir vous exprimer.
*
Avez-vous été déçu et désabusé de ne pas avoir été inscrit par Dusan Bajevic dans la liste des joueurs devant participer à l'Europa League ?
Oui et c'était un désagrément de plus ajouté à tous ceux que j'ai rencontrés. C'est vrai que c'est difficile à accepter, surtout quand il s'agit d'une compétition européenne. La saison dernière, avec l'équipe, nous avons bataillé tous ensemble afin de nous qualifier à cette Europa League. J'ai participé également aux qualifications de cette compétition. C'était donc une frustration pour moi de ne pas pouvoir disputer la Coupe d'Europe avec l'AEK quand on sait que notre public est l'un des plus explosifs en Europe.
*
Ce n'est pas perdu pour autant puisque, dans le cas où l'AEK se qualifierait pour la prochaine phase, votre nom pourrait être ajouté au mois de janvier sur la liste complémentaire…
Je pense qu'à ce niveau, quelque chose s'est cassé. C'est un challenge auquel on doit prendre part dès le début. Cela ne s'est pas fait. A partir de là, je ne sais pas si j'aurais la même volonté d'y participer après, car c'est la première partie de la compétition qui est la plus intéressante.
*
A Glasgow, vous avez eu la chance de retrouver un compatriote et coéquipier en sélection, Madjid Bougherra, qui évolue dans le club rival, les Rangers. Est-ce que sa présence a facilité votre intégration dans la ville ?
C'est clair. Quelque part, c'est bien d'avoir Madjid à côté de moi. C'est un coéquipier en sélection et un frère. Je prends goût à sa présence car, avec lui, je peux un peu visiter la ville et aller manger avec lui.
*
Jusqu'à ce jour, vous n'avez pas voulu vous exprimer sur votre situation dans les médias algériens. Pourquoi ce recul par rapport à la presse algérienne ?
J'ai perdu confiance envers la presse. Ces derniers temps, les journalistes à qui j'ai eu affaire ne m'ont pas laissé croire à un climat de sérénité et de confidentialité. Mes déclarations sont détournées pour correspondre à ce qu'on veut faire croire et ça, j'ai du mal à l'accepter.
*
Si vous vous exprimez aujourd'hui, c'est pour rassurer les Algériens sur votre forme ?
Je n'ai pas à parler de ma forme. C'est à l'entraîneur de juger si je suis en forme ou pas. Je travaille dur, je suis un professionnel, je me dois de garder un niveau physique acceptable. El hamdoullah, c'est ce que je suis en train de faire sereinement ici.
*
Votre aversion pour la presse algérienne est-elle motivée par le fait qu'il y a eu des choses qui ont été dites à votre place, à votre insu ?
Dès lors que tu ne parles pas à la presse, on peut dire et écrire n'importe quoi sur ton sort. Quand tu ne veux pas répondre, les gens prennent l'information comme ils l'entendent ou comme ils la lisent. Maintenant, je ne suis pas quelqu'un qui aime papoter avec la presse. Je suis plutôt quelqu'un qui prend du recul par rapport à tout ça. De toute façon, la vérité, je la connais et les gens autour de moi la connaissent. C'est ça le plus important.
*
Malgré votre manque de compétition, vous êtes convoqué pour le stage de préparation du match face au Rwanda. Cela constitue-t-il une marque de confiance du sélectionneur Rabah Saâdane, selon vous ?
C'est plus qu'une marque de confiance. A présent, c'est à moi de lui rendre la monnaie de sa pièce. Je pense que le coach est conscient que le groupe est en train de vivre quelque chose de fantastique et il veut que tout le monde soit là pour pouvoir continuer sur cette lancée. Cela dit, ce n'est parce que je serai là que je vais jouer. C'est surtout pour tout un ensemble, pour le groupe, pour la manière dont on travaille. Il veut que tout le monde soit là pour aller tous dans le même sens.
*
Le scénario idéal pour l'Algérie serait que l'Egypte ne gagne pas le 10 octobre en Zambie et que l'Algérie l'emporte le lendemain face au Rwanda et se qualifie pour la Coupe du monde. Cependant, si les Egyptiens gagnent, la qualification se jouera au Caire. Etes-vous prêt à cette éventualité ?
Ce ne sont que des suppositions. Moi, je ne parle que de choses réelles. Il y a un match, il se jouera et c'est à partir de là qu'on pourra dégager quelque chose.
*
Quand même, vous souhaitez que l'Egypte ne gagne pas en Zambie…
Moi, je me concentre sur les matches de l'Algérie. C'est nous qui avons les cartes en main. Le reste, ce n'est pas important.
*
Pour préparer le match face à la Zambie, vous avez suivi un stage de préparation d'une semaine qui a été particulier : il a eu lieu en plein Ramadhan. Ce moment fort de convivialité et de piété a-t-il raffermi les liens au sein du groupe ?
Il y a quelque chose de fondamental : nous sommes tous des musulmans avant tout. Le Ramadhan est un mois sacré et on l'a tous pratiqué. Cette semaine-là, nous ne nous sommes pas sentis footballeurs. Nous nous sommes plus sentis musulmans.
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C'était donc un moment particulier pour vous ?
C'est même un moment magique. Cela fait partie des souvenirs qu'on garde toute sa vie, surtout qu'à la fin, il y a eu la victoire. Cela ne s'oublie pas.
*
Est-ce que vous réalisez que vous êtes en train de vivre un moment important pour le football algérien, avec cette perspective d'une qualification à la Coupe du monde ?
Je ne me projette pas dans cette perspective. Moi, j'essaie d'être professionnel en me concentrant sur ce qui arrive, étape par étape. Vous êtes journalistes, d'autres sont des supporters et vous pensez différemment. Nous, les joueurs, nous réfléchissons professionnellement en passant les écueils étape par étape.
*
Il y a plusieurs de vos coéquipiers qui participent à la Ligue des champions et à l'Europa League. Suivez-vous leurs performances et vous appelez-vous les uns les autres afin de vous soutenir mutuellement ?
Bien sûr. Nous nous intéressons à nos frères, même ceux qui ne jouent pas en équipe nationale. Nous suivons les parcours de tout le monde. Si nous pouvons aider certains à signer dans des clubs ou à régler certains détails, nous le faisons.
*
Pensez-vous, au vu de ce que vous constatez durant les stages, qu'il y a des joueurs locaux qui peuvent aspirer à jouer en Europe ?
Déjà, à travers les participations des clubs algériens aux compétitions africaines, les joueurs locaux peuvent exprimer leur talent. S'ils peuvent s'imposer en Europe, pourquoi pas ?
*
Lors du match face à l'Uruguay, il y avait la présence de votre père et de votre oncle qui étaient ravis à la fin de la rencontre, non seulement en raison de la victoire, mais parce que c'est vous qui avez inscrit le but du match. Etait-ce un jour particulier pour vous ?
C'était effectivement un jour particulier, mais il faut savoir que mon père m'a toujours porté bonheur. A chaque fois qu'il est au stade, je ne perds pas.
*
Dans ce cas, le cas échéant, il faudra l'emmener avec vous au Caire pour le match face à l'Egypte !
(Rire) Oui, il faudra je crois le prendre avec nous au Caire. C'est quelqu'un qui est vraiment sincère. Il constitue un réel exemple pour moi. C'est vrai qu'il n'est pas très intéressé par le football. S'il vient au stade, c'est pour me suivre moi et l'Algérie. C'est ce qui compte le plus à ses yeux, en plus de l'Islam.
*
Votre père n'est pas amateur de football ?
Pas du tout. Il ne suit pas ce sport. Il a trois centres d'intérêt : l'Islam, son fils et l'Algérie. En revanche, son frère est un fanatique du foot. D'ailleurs, je lui passe le salam.
*
Un nouveau joueur rejoindra le groupe lors du prochain stage : Hassan Yebda, que vous aviez connu au centre de formation d'Auxerre. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Hassan ? (Il éclate de rire) Nous partageons beaucoup de souvenirs. Il fait partie de mes meilleurs amis. Il s'est révélé sur le tard, un petit peu à mon image. Nous avons eu des parcours similaires. C'est un joueur de grande taille, avec un très grand talent et qui va apporter inch'Allah beaucoup pour l'Algérie.
*
Il a déclaré au Buteur que parmi les joueurs qui lui ont dit beaucoup de bien de la sélection, il y a vous. Etes-vous donc en contact avec lui pour lui parler de l'actualité des Verts ?
C'est clair que c'est quelqu'un avec qui j'ai gardé contact. C'est comme la famille. Je pense que, comme moi, il aime énormément l'Algérie. C'est un amoureux de son pays. Nous voulons le meilleur pour notre pays et, à partir de là, les meilleurs Algériens et avec une mentalité algérienne.
*
Sentez-vous qu'il est excité à l'idée de participer à son premier stage avec l'Algérie ?
Le football algérien n'est pas inconnu pour lui. Depuis longtemps, nous suivons ensemble le football algérien. Nous savons qu'il y a une ferveur énorme. Il a l'habitude d'aller au bled, donc il sait ce qu'est l'Algérie. Oui, je pense qu'il doit être très excité de porter les couleurs algériennes.
*
Serez-vous son guide au sein du groupe pour son intégration ?
Son guide ? Ce n'est plus un bébé pour qu'il ait besoin de guide (rire). C'est un grand garçon. Regardez comment Meghni s'est très vite intégré. L'Algérie est une famille. Nous sommes tous des frères et nous tirons tous dans le même sens. Il n'y a pas quelqu'un qui te tendra un piège ou quoi que ce soit. Yebda sera reçu et accueilli comme il se doit.
*
Vous faites un mauvais début de saison du fait que vous ne jouez pas. Espérez-vous que la deuxième moitié sera meilleure pour vous, que ce soit avec l'AEK Athènes si vous restez ou avec un autre club dans le cas d'un transfert durant le mercato ?
Inch'Allah. Seul l'avenir nous le dira. Cela dit, ce sera difficile de faire pire que ce que je vis actuellement.
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Un mot pour le public algérien dont vous êtes devenu, à la faveur de vos dernières prestations, l'une de ses idoles ?
C'est ce public qui me pousse à aller de l'avant, à donner le meilleur pour l'Algérie. C'est le meilleur public du monde.
*
Pourtant, vous évoluez dans un pays, la Grèce, où les supporters sont chauds…
Oui, mais l'Algérie, c'est unique. Quand tu entends l'hymne national, tu as des frissons de la plante des pieds jusqu'à la tête. C'est unique ! On n'est plus ici. On plane ! Porter le maillot algérien, c'est quelque chose de magnifique. Il n'y a pas plus belle chose au monde.
Entretien réalisé à Glasgow par
Farid Aït Saâda


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