Boulhabib ne lâche pas Amoros. Après que Roger Lemerre eut refusé de revenir pour prendre les destinées du club constantinois, la direction clubiste songe à d'autres candidats pour en finir avec ce problème d'entraîneur. On a cité Manuel Amoros qui n'est pas l'unique coach pisté à présent. En effet, deux autres techniciens figurent sur les tablettes de Ferssadou. Il s'agit d'un autre Français, Bernard Simondi, et du Tunisien fraîchement limogé par le CABBA, en l'occurrence Kouki. Avec ces trois noms auxquels s'ajoutent les deux autres entraîneurs locaux annoncés précédemment par Boulhabib, à savoir Merzekane et Slimani, on arrive au nombre de cinq candidats en lice. Toutefois, la direction doit faire vite et éviter de perdre encore du temps pour en choisir un. Par ailleurs, on a appris que Lemerre aurait conseillé à Ferssadou de recruter Rédha Djeddi. Une idée rejetée par la direction qui a plusieurs CV plus intéressants sur son bureau. Boulhabib ne lâche pas Amoros La direction du CSC, qui se trouve confrontée au problème d'entraîneur, sait qu'elle n'a pas le droit à l'erreur. Selon les informations en notre possession, Boulhabib ralliera la France aujourd'hui, pour s'entretenir avec Manuel Amoros qui a été recommandé par Michel Hidalgo. Pour rappel, Amoros est pour le moment sans club, après une aventure au Bénin. Boulhabib espère aussi rencontrer Hidalgo pour l'aider à convaincre Amoros d'accepter le poste d'entraîneur en chef du CSC. Si tout se passe comme prévu, la sérénité s'installera de nouveau et les Sanafir laisseront ainsi l'équipe se concentrer sur son travail. Que de temps perdu à cause de Lemerre ! D'ici quelques heures, l'ES Sousse annoncera officiellement la nomination de Lemerre comme nouvel entraîneur de la formation tunisienne. Pour ceux qui ne le savent pas encore, les dirigeants de l'ESS se sont déplacés en Belgique pour rencontrer Roger, ce que les Constantinois n'ont pas fait. Mais ce qu'on reproche à Lemerre, ce sont les faux espoirs qu'il a donnés aux responsables clubistes, lui qui avait promis de venir. Résultat des courses : les dirigeants ont attendu trois semaines pour rien. Désormais, on sait que Lemerre ne reviendra plus en Algérie pour prendre le CSC ou même un autre club. ---------- Zerdab suspendu face au MOB Mauvaise nouvelle pour le staff technique constantinois. Zerdab, le milieu de terrain, est suspendu pour le prochain match qui opposera le CSC au MOB en Coupe d'Algérie. Zahir Zerdab, qui comptabilisait trois cartons jaunes avant le match contre le MCA, a reçu un 4e avertissement qui le privera du prochain match. C'est dire que le duo Laâouar-Gaouaoui assumera la responsabilité de coacher l'équipe ce week-end, malgré la défaite face au MCA. Houri, Naït Yahia et Gil out Le CSC aura un grand souci au milieu de terrain, ce week-end. En effet, après la sanction de Zerdab, deux autres éléments ne joueront pas contre le MOB. Il s'agit de Naït Yahia et Houri qui poursuivent leur rééducation. Il faut ajouter le Camerounais Gil N'Gomo, blessé lui aussi, et qui ne sera de retour qu'à partir de la phase retour. C'est dire que Boucherit se retrouvera seul à la récupération, surtout que Allag vient de juste de reprendre du service, après deux semaines d'absence. Par ailleurs, Benattia n'est pas compétitif. Une chose est sûre, le staff technique constantinois aura de grosses difficultés pour aligner une composante capable de battre le MOB. Sameur, le seul meneur de jeu Avec les nombreuses absences dont souffre le CSC cette semaine, Laâouar et Gaouaoui se retrouvent avec un seul meneur de jeu qui est le jeune Sameur. Ce dernier, qui a déjà occupé ce poste au WAT et à l'USMK, sera devant une grosse responsabilité ce samedi : alimenter l'attaque et faire le lien entre le milieu de terrain et les attaquants. Sameur devra saisir sa chance pour s'imposer et marquer des points, surtout qu'avec la concurrence qui existe à ce poste, Sameur a été obligé de jouer comme faux attaquant sous l'ère Garzitto, un poste qui n'a pas trop réussi à l'enfant de Khenchela. Les entraînements à huis clos Depuis la reprise des entraînements marquée par la présence de quelques agents de l'ordre, la direction aurait sommé les responsables du stade de ne plus laisser les supporters assister aux séances d'entraînements, pour éviter aux joueurs de travailler en étant stressés.