« Nous en avons marre de la Hogra ! » « Il faut dénoncer ce genre d'arbitre. » « Le stage de Sétif nous aidera à dépasser cette étape. » Présents en force pour le premier match de la phase retour, les dirigeants du CRB tiennent l'homme en noir pour le premier responsable de ce premier revers de l'année 2014. Et pour cause, M. Zouaoui a sifflé deux penaltys pour l'équipe locale. Si le premier, à la 38' de jeu, est limite, puisqu'il y avait tout de même tirage de maillot sur l'attaquant de l'Arbaâ, on ne peut pas dire autant du second en deuxième période. Pour ceux qui ont suivi l'action de près, la décision de l'arbitre était tirée par les cheveux. Ce dernier, tout près de l'action, avait d'abord signalé une sortie de but pour les Belouizdadis avant de changer d'avis, 30 secondes plus tard, averti par son juge de touche. Malek hors de lui en fin de match Le président du CRB, Redah Malek, présent, comme à chaque semaine, n'a pas pu cacher sa colère contre l'arbitre de la rencontre. D'ailleurs, comme il nous l'avait déclaré dans notre précédente édition, il impute à l'arbitre la responsabilité de l'échec de son équipe, en signalant que ce n'était pas la première fois que son équipe était victime d'une erreur d'arbitrage. Il nous donnera l'exemple de la défaite face au MCO et la JSMB. « Nous en avons marre de la Hogra ! » Au lendemain de la défaite, le président Redah Malek, joint par nos soins, était loin d'avoir décoléré. Ce dernier reste sur sa position en endossant aux arbitres de notre championnat la responsabilité de la position pas très confortable de son club au classement. «Nous en avons marre de cette arbitrage ! Ce n'est pas la première fois que nous sommes victimes de la Hogra. Nous avons vécu le même scénario face au MCO où l'arbitre nous avait refusé un but tout à fait valable, puis une semaine plus tard face à la JSMB où on avait sifflé un penalty imaginaire contre nous.» Pour le premier responsable du club, ce cumul d'erreurs contre son équipe est tout sauf une coïncidence. Malek commence à croire au complot qui est ourdi contre le club du CRB. «Je ne peux pas croire que tout cela est dû à une simple coïncidence. Je pense que ça va plus loin que cela, je commence à croire qu'il y a un complot ou un règlement de comptes contre le CRB. Il y a des parties qui nous veulent du mal et, vu notre situation, ils ont réussi leur coup.» « Il faut dénoncer ce genre d'arbitre » Très remonté, Malek acheva le sujet de l'arbitrage en ces termes : «Il ne faut pas rester les bras croisés. A ce rythme on court à notre perte. Des arbitres comme ça, il faut s'en débarrasser et les dénoncer. Ce n'est pas normal qu'on soit si influencé. Il est primordial pour notre football et aussi pour l'avenir du CRB de se pencher sur ce genre de cas car ça se propage de plus en plus». « L'équipe a aussi sa part de responsabilité » Après avoir tiré au clair le sujet de l'arbitrage, le président du club Redah Malek est revenu sur la rencontre en s'arrêtant cette fois-ci sur la prestation de ses éléments. «Nos joueurs ont aussi un rôle à jouer dans cet échec de samedi. En dépit de la bonne forme proposée, nous avons quand même pu déceler quelques imperfections, notamment sur le plan défensif. A 2-1 on pouvait facilement tenir le score jusqu'en fin de partie. Cependant, quelques erreurs ont fait que l'équipe adverse avait repris à croire en ses chances, ce qui a fait renverser la tendance.» « Le point positif à retenir : le retour de Rebih » Le responsable du CRB n'a pas seulement retenu des points négatifs de cette rencontre face à l'Arbaâ. «Les joueurs ont proposé une prestation plutôt convaincante dans l'ensemble. Le meilleur point à retenir reste le doublé de Rebih, après une première partie de saison dans l'ombre, il s'est réveillé enfin. C'est une bonne chose pour lui et surtout pour le groupe qui profitera de son expérience et sa bonne forme dans les rencontres à venir.» « Le stage de Sétif nous aidera à dépasser cette étape » A la fin de notre entretien, nous avons évoqué le sujet du prochain mini-stage qui aura lieu dans quelques jours à Sétif. A ce sujet, Malek nous déclarera : «Ça reste une très bonne chose pour le groupe. Nous allons profiter de ce stage pour, premièrement, dépasser cet échec et puis entamer la préparation des prochaines rencontres dans les meilleures conditions. Aussi ce mini-stage nous permettra de récupérer quelques cadres de l'équipe et les préparer pour les prochains matches». ----------------- Bogy s'est vu refuser le but du KO Outre qu'un penalty plus que discutable contre les Belouizdadis, ceux-là se sont fait déposséder d'un but alors qu'ils menaient 2-1 en seconde période. En effet, Bogy, l'attaquant égyptien, qui venait tout juste de faire son apparition, avait réussi à se distinguer en inscrivant le but du KO pour son équipe. Une réalisation qui sera refusée par la suite par le juge assistant qui a estimé que le ballon avait dépassé la ligne de touche avant le centre de Rebih. Ce qui est totalement faux, selon le buteur, qui est prêt à mettre sa main au feu que le ballon de Rebih n'était pas sorti. «Le ballon n'était pas sorti» C'est après la rencontre que nous avons rencontré le joueur qui, lui aussi, paressait très touché par le revers et un but refusé injustement selon ses propres paroles. «C'était un but tout à fait valable. On ne pouvait rien siffler sur l'action, si se n'est pour indiquer le rond central. J'étais complètement choqué quand j'ai vu l'arbitre assistant signaler une sortie en touche, je vous assure que le ballon n'était pas sorti avant le centre de Rebih. On s'est vu refuser un but tout à fait valable, je le redis.» ----------------- Le décisions de Iaïche remises en cause La formation du CRB n'est pas arrivée à vaincre le signe indien, samedi après-midi en déplacement à Brakni, et a concédé une nouvelle contre-performance, la troisième consécutive après le MCO et la JSMB. En dépit des nouveaux visages et d'un nouvel entraîneur sur le banc, avec Bogy, Dahmane et Benaldjia sur le terrain, le Chabab version Iaïche bloque toujours quand il s'agit de se produire à l'extérieur. Cela dit, le produit proposé par les camarades de Rebih ne concorde pas avec les 7 défaites précédentes. Même si le résultat est le même, le CRB est rentré chez lui encore une fois bredouille, il faudrait quand même saluer la bonne performance du groupe durant la partie. Pour la première fois de la saison, le club est arrivé à mettre deux buts à l'extérieur, un point encourageant pour la suite du parcours. Or, compte tenu de la défaite, on conclut que le nouveau coach belouizdadi à encore du pain sur la planche avant de remettre le groupe sur les bons rails. En effet, ce dernier, après avoir su comment redonner un nouveau souffle à son attaque, doit impérativement revoir aujourd'hui ses comptes sur le plan défensif. Une défense absente par moments Ce serait injuste de responsabiliser les défenseurs pour ce revers face au RCA, car comme nous l'a appris le football, un échec doit toujours être assumé par tout le groupe. Toutefois, le premier rideau défensif doit tout de même se remettre en question. Hormis des deux penaltys sifflés, les défenseurs se sont toujours mis seuls dans de mauvaises postures en se montrant parfois absents. Le second but est un exemple, où l'attaquant du RCA avait profité du couloir gauche pour s'infiltrer avant de centrer sur Bougueroua seul qui reprend de volée un ballon qui finira sa course dans les buts de Ouadah. Heureusement pour l'équipe que Ouadah veillait au grain, le portier du CRB s'est montré plus d'une fois décisif sinon l'addition aurait pu être plus corsé. Pour sa grande première en championnat avec le CRB, le technicien Iaïche n'échappera pas au bucher après ce revers concédé face au RCA. En effet, quelques décisions tactiques du coach ont été qualifiées d'indécises. Premièrement sur le choix de substituer Bogy à Dahmane, l'homme à tout faire sur le terrain. En ajoutant un nouvel attaquant auprès de Bourekba, l'attaque du CRB s'est retrouvée isolée du milieu de terrain sachant qu'aucun élément n'avait remplacé le sortant Dahmane qui tenait ce rôle. Aussi l'incorporation de Mahdi Benaldjia, qui est intervenue dans les dernières minutes de la partie ne pouvait changer grand-chose dans le jeu belouizdadi. L'absence de certains cadres a pesé Ce qui a pesé aussi durant cette partie est l'absence de certains cadres, à l'image de Ammour qui a le rôle sur le terrain d'un meneur de jeu, mais aussi de meneur d'hommes. Sa présence dans l'équipe aurait pu avoir un autre impact sur le groupe surtout en fin de partie. L'autre élément qui a son poids dans le groupe est Khelili, l'absence du défenseur central s'est fait ressentir. L'ancien de la JSK qui s'est affirmé comme le patron de la défense belouizdadie a tendance à apporter plus d'assurance dans ce compartiment, ce qui manquait au groupe samedi après-midi.