«On ambitionne de réaliser un grand truc au Mondial et cela passe par une bonne préparation» «Je tâcherai de bien représenter l'Algérie en finale de la Coupe d'Italie» Dans cet entretien accordé au Buteur à son arrivée à Alger avant hier, Faouzi Ghoulam revient sur ses débuts avec Naples, ses ambitions avec la sélection et nous parle aussi de ce match amical contre la Slovénie à Tchaker. Entretien. Tout d'abord, vous avez sorti un match plein hier (dimanche) contre Livourne de Djamel Mesbah, vous arrivez comment pour ce stage ? Hamdoulillah, je suis très bien, surtout très motivé et déterminé à donner le meilleur de moi-même pour l'Equipe nationale ; je suis un peu fatigué du voyage, parce que le temps de rentrer à Naples, et rallier Rome puis rejoindre Alger, c'était un peu fatiguant, mais bon, lorsqu'on vient en sélection, on oublie tout et on se consacre entièrement au groupe. Vous avez joué le dernier match de l'EN contre le Burkina, et là, vous allez aborder une rencontre amicale face à la Slovénie, êtes-vous prêt pour ce rendez-vous ? Ecoutez, lorsque je réponds à une sélection, c'est pour donner le plus attendu de moi. J'enchaîne les matchs tous les trois jours, donc j'ai l'habitude ; il n'y a aucun problème, je suis prêt pour la Slovénie. Comment se présente ce duel pour vous ? C'est une bonne opportunité pour se revoir en famille, et ce match sera très important pour la suite de la préparation de la Coupe du monde. Vous allez affronter l'Arménie et la Roumanie pour clore votre préparation. Vous les voyez comment ces adversaires ? Ce sont des équipes qu'on ne connaît peut-être pas très bien, mais ça reste deux bons adversaires pour préparer le Mondial. Ce sera pour nous des matchs d'application où il faudra, comme d'habitude, chercher à gagner et à améliorer notre rendement. L'important, c'est de tirer un maximum de renseignements de ces matchs amicaux pour faire une bonne Coupe du monde. Une bonne Coupe du monde est d'aller, comme le souhaite le président de la Fédération, chercher cette qualification historique au second tour, n'est-ce pas ? Inch'Allah, pourquoi pas ? On n'en est pas encore là, mais en football, tout est possible. Après, le fait d'être présent à cette compétition internationale en est une bonne performance. Et sur le plan personnel, avez-vous cette envie de décrocher votre billet au deuxième tour ? On l'a tous, c'est sûr, je ne connais pas un joueur qui refuserait de gagner sur le terrain. On a tous envie de réaliser quelque chose et rendre le peuple algérien fier. Bentaleb et Ferhat seront les nouveaux de la sélection, comment allez-vous les accueillir ? Ce sont de jeunes joueurs que je connais comme ça, j'ai entendu parler d'eux mais je sais une chose, s'ils sont avec nous, c'est qu'ils ont un bon niveau. Leur situation me rappelle la mienne lorsque je suis arrivé en sélection. C'est leur première, ils vont être un peu timides, mais on leur réservera un très bon accueil et ils s'intégreront rapidement au groupe. Faouzi veut enchaîner les matchs avec Naples. Parlez-nous de votre nouvelle vie en Italie ? Ça se passe très bien et, comme vous dites, j'enchaîne les matchs avec ma nouvelle équipe. C'est tout bénéfice pour moi et j'espère rester sur cette bonne dynamique jusqu'à la fin de la saison. Vous arrivez dans un championnat que vous ne connaissez pas, parlez-nous de votre adaptation... C'est vrai, le championnat italien est différent du championnat français. En Italie, c'est très tactique et on doit être plus rigoureux derrière. Après, je me suis adapté et j'arrive à bien suivre le rythme. Avec un peu plus de temps, les choses vont forcément s'améliorer. Qualifié en Euro-League, bien parti pour décrocher le podium en Série A, et finaliste de la Coupe d'Italie, vous êtes passé à un palier supérieur... Dieu merci, je n'ai jamais cessé de travailler, même lorsque je suis passé par des moments difficiles. Je n'ai jamais perdu confiance en moi. Grâce à mon entourage et ma famille, j'ai pu tout surmonter et là, je suis dans un grand club, mais ce n'est pas une fin en soi. Je dois travailler pour progresser et améliorer mon niveau, c'est ce que le coach Benitez me demande quotidiennement de faire. Vous allez représenter l'Algérie dans cette grande fête du football italien en finale de la Coupe ; que ressentez-vous ? C'est une grande fierté, d'abord pour moi en tant que joueur, après c'est toujours de notre devoir de bien représenter l'Algérie dans les pays où on évolue. Les Algériens ont une grande histoire avec Naples de Maradona et là ils sont tous derrière vous, on ne rate pratiquement aucun de vos matchs... Je suis au courant, et je suis très fier d'eux. Cela constitue une motivation de plus pour moi. Je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour les honorer et honorer les couleurs de mon pays là où je serai appelé à le faire.