«Forcément, ma situation de remplaçant à l'Inter ne m'arrange pas» «On s'est beaucoup chambrés, moi et Handanovic, pour ce match amical» «C'est le prix à payer quand on évolue dans les grands clubs» Relégué au poste de remplaçant depuis quelques matchs à l'Inter de Milan, le milieu de terrain, Saphir Taïder, nous parle, dans cet entretien, de sa nouvelle situation et évoque, pour nous, le match amical prévu, ce mercredi, contre la Slovénie. Comment s'est passé le voyage ? Très bien, merci. Un peu fatigué, mais El Hamdoulilah. Heureux de retrouver les Verts ? Oui, évidemment. Comme à chaque fois. On est là, désormais, pour jouer un match amical et on espère que tout se déroulera bien. Connaissez-vous cette équipe slovène ? Je sais que c'est une bonne équipe, qui compte dans ses rangs pas mal de joueurs de haut niveau. On va bien préparer ce match et on essayera de produire du beau jeu et prendre du plaisir sur le terrain. Le gardien de cette équipe de Slovénie, Samir Handanovic, évolue avec vous à l'Inter. Avez-vous parlé de cette partie ? Oui, on en a souvent parlé. On s'est chambrés et tout. Et comment voyez-vous ce match ? Ça sera un match de préparation. Il n'y aura pas de pression particulière, mais on ne doit, néanmoins, pas se louper. Tous les matchs sont important à gagner, et on tâchera de parfaitement assurer la continuité du travail accompli jusque-là. Parlons un peu de vous. Ça fait un moment que vous ne jouez pas avec l'Inter. Une situation inédite pour vous... Oui, c'est vrai que c'est la première fois, cette saison, que le club enchaîne quelques matchs, sans que je n'y joue. J'ai toujours été au rendez-vous, depuis l'entame de la saison et là, ça fait quatre à cinq matchs que je suis sur le banc des remplaçants. C'est une situation que je dois d'accepter. C'est ça le prix à payer quand on évolue dans de gros clubs européens. Cela ne vous dérange-t-il pas ? Si, forcément. Quand on est ambitieux, on a toujours envie de jouer tous les week-ends et les 90'. Cela dit, je ne me mets pas la pression et je pense surtout à travailler pour regagner ma place de titulaire à nouveau. Pour ce match contre la Slovénie, Halilhodzic a décidé d'écarter certains joueurs, notamment, ceux qui ne jouent pas régulièrement au sein de leurs clubs respectifs. A trois mois du Mondial, cela ne vous perturbe-t-il pas ? Non, pas du tout. Je suis là pour travailler et pour progresser. C'est une immense fierté pour moi d'évoluer dans un grand club comme l'Inter de Milan, et chaque jour, je sens que je progresse dans ce club. Lors du dernier stage de la sélection (match retour contre le Burkina Faso), vous aviez eu une petite embrouille avec le sélectionneur national. On imagine que vous allez profiter de ce stage pour régler ce différend une fois pour toutes, non ? Honnêtement, il n'y a pas eu de mésentente. Le plus important pour nous, en ce temps-là, était de nous qualifier et c'est ce que nous avons fait. A présent, on doit se focaliser sur notre préparation pour le Mondial et oublier les choses qui ne sont pas importantes. Etes-vous toujours en contact avec Belfodil ? Oui, on s'appelle régulièrement. Comment se sent-il à Livourne ? Il se sent bien là-bas. C'est un joueur qui apportera beaucoup de bien à Livourne, j'en suis sûr. Je lui souhaite de la réussite