Déchirure des ligaments croisés et un break de 6 mois Ah, si Zaghli était là ! Voila une très mauvaise nouvelle de début de semaine pour le staff technique constantinois, le latéral droit Ammar Bellakhdar a effectué des tests médicaux pour savoir de quoi il souffrait exactement, après le mauvais coup qu'il avait reçu au genou face aux Libériens des Red Lions, dimanche dernier. Malheureusement, le verdict s'est avéré lourd et très décevant pour le joueur qui devra dire au revoir à la compétition pour une période de 6 mois, à cause d'une forte déchirure des ligaments, le genre de blessure qu'ont chopé dans le passé Yebda et Feradj. Un mauvais coup pour l'enfant de M'sila qui devra passer prochainement sur le billard pour une opération chirurgicale un peu compliquée. Une bien triste nouvelle pour Simondi et son groupe qui se sont montrés très peinés du malheur qui a touché leur coéquipier. Déchirure des ligaments croisés et un break de 6 mois Ammar Bellakhdar ratera même les préparatifs d'inter saison de l'été prochain, c'est ce qui fait le plus mal au joueur, qui, rappelons-le, n'est plus tout jeune, son rétablissement va prendre beaucoup de temps vu la gravité de sa blessure. Ce qui est certain, c'est qu'il avait vraiment de la peine quand le médecin lui a annoncé le verdict, il aurait même versé quelques larmes sur le coup, réaction très naturelle de la part d'un Bellakhdar qui sait pertinemment que ce sont des journées longues qui vont passer entre la rééducation et les soins dans les cliniques. De quoi démotiver n'importe quel joueur sur terre. Le CSC vient d'encaisser un sérieux coup et Simondi aura du mal à combler ce vide sur le côté droit. Ah, si Zaghli était là ! Il suffit qu'un joueur se blesse pour que les bourdes commises par l'ancienne direction refassent surface. Le latéral droit Djamel Zaghli, qui a passé la phase aller au CSC, n'a finalement pas été qualifié au Chabab. L'ancienne équipe dirigeante a mal géré le dossier de ce joueur avec son vis-à-vis de la JSMB. On a également omis de recruter un autre latéral au mercato d'hiver, préférant enrôler un milieu de terrain blessé, qui ne joue presque plus. Voilà donc le prochain casse-tête de Simondi, à savoir comment combler ce couloir et quelle est la solution qui pourra le sortir de ce nouveau pétrin ? --------------------- 600 places pour les Sanafir à Aïn M'lila Le petit derby entre le CSC et le CRBAF prévu ce samedi au stade Demane-Debih va drainer les foules de pas mal de villages et villes de la région. Le président Bakouche, en bon ami du CSC, compte offrir une seule tribune de 600 places aux Sanafir, un nombre insuffisant mais qui permettra au moins à une petite partie des supporters d'assister au match et d'offrir leur soutien aux troupes de Simondi. Les Fakrounis allument déjà la rencontre ! Entre une formation qui joue le maintien et une autre qui a l'esprit dans une autre compétition que le championnat, il faut s'attendre à un match un peu serré et certainement déséquilibré sur le papier. Entre le CRBAF et le CSC c'est 12 points d'écart et il existe une large différence de qualité entre les effectifs des deux clubs, seulement le CRBAF n'a pas l'intention d'être une proie facile, les points de la rencontre intéressent les deux équipes, ce qui annonce un match chaud et palpitant avec tous les ingrédients d'un derby, même si, côté constantinois, on préfère se préparer dans le silence et se concentrer sur l'essentiel, tandis qu'au CRBAF on cherche déjà à faire monter la pression et allumer le match, cela démontre l'importance de ce rendez-vous pour les Tortues, qui déclarent ne ménager aucun effort pour battre le CSC ce samedi. Que cela serve d'avertissement pour les Clubistes qui n'ont qu'à bien se tenir. Halalechi pour CRBAF-CSC La commission d'arbitrage a désigné le referee Halalechi pour officier le petit derby de l'Est entre Fakrounis et Constantinois, le match sera difficile à diriger, mais l'arbitre pourra compter sur son expérience pour mener à bien sa mission. Il sera assisté par Azerine et Badache. La rencontre est prévue ce samedi à 15h. --------------------- L'ASEC Mimosas, l'art de former les talents ivoiriens Le Chabab de Constantine n'a pas été gâté par le sort lors de cette Coupe de la CAF, le destin a voulu que la bande à Simondi tombe sur l'une des formations mythiques du continent africain. Fondé le 1er janvier 1948, le géant d'Abidjan qui détient une glorieuse histoire, est réputé pour sa formidable école de formation. Pour ceux qui ne le savent pas encore, à l'ASEC on a une manière bien définie de travailler avec les petites catégories et qui n'a rien à envier à celle du FC Barcelone, qui a peut-être volé la recette des Ivoiriens pour sortir son actuelle génération glorieuse. La méthode des Mimosas est toute simple, ils prennent les jeunes entre 9 et 12 ans, ces derniers sont formés pendant cinq ans et lorsqu'ils sont prêts, ils entrent à l'ASEC pour participer aux compétitions nationales. Cela donne une équipe composée de jeunes joueurs qui se connaissent depuis toujours, qui ont évolué ensemble, grandissant et progressant sans cesse, débutant dans le football professionnel en même temps en remportant des trophées par dizaines. Ça s'est toujours passé ainsi, et la Ligue des champions 1998, les 16 des 20 derniers championnats de Côte d'Ivoire, dont les deux derniers en 2009 et 2010 sont le fruit de la réussite de cette stratégie de travail. L'ASEC jouit d'une excellente santé financière Arsène Wenger, l'entraîneur du club anglais d'Arsenal aurait aussi chipé quelques idées à l'ASEC pour remplir les caisses de son club pour régler ses dettes. Il faut savoir que l'équipe ivoirienne jouit d'une excellente santé financière, grâce à sa bonne gestion et son habileté à vendre ses talentueux produits. L'ASEC a cette facilité de placer ses jeunots en Europe pour empocher des sommes faramineuses sur ces transferts qui tournent autour de millions d'euros. Les clubs des Ligues 1 et 2 belges et français comme principaux acheteurs des perles abidjanaises ainsi que les recettes de matches et d'autres produits d'exploitation qui génèrent beaucoup de bénéfices au club offrent à l'ASEC une santé économique qui souligne tous les atouts d'une équipe qui gagne.