«Si je ne le sens pas dans le coup, je me passerai de ses services.» Marc Wilmots s'est exprimé hier à travers la presse belge. Le sélectionneur des Diables Rouges n'a pas manqué l'occasion pour mettre la pression sur le meneur de jeu des Diables, Eden Hazard, la star du FC Chelsea. Pour Marc Wilmots, Hazard doit impérativement améliorer les statistiques. A ce propos, il a déclaré : «Il doit améliorer ses statistiques en équipe nationale. Là, il en est où ? A cinq buts, dont deux penaltys, en près de cinquante sélections. C'est bien trop peu.» «Si je ne le sens pas dans le coup, je me passerai de ses services» Pour Marc Wilmots, Eden Hazard sait pertinemment ce qu'il attend de lui durant la Coupe du monde, à l'instar de tous les supporters des Diables Rouges. Marc Wilmots est allé un peu loin, menaçant de le mettre sur le banc de touche, dans le cas où il ne serait pas dans le coup : «Eden Hazard sait ce que j'attends de lui et que je ne tolère pas le moindre relâchement en match. Laisser tomber une fois un effort, c'est une fois de trop. Si un jour je sens qu'il n'est pas dans cet état d'esprit, je me passerai de lui. Quitte à me mettre toute la Belgique à dos». Il enchaînera en disant : «Moi, pourtant beaucoup moins doué que lui, j'en ai mis 29, hein, des buts ! Eden, je l'adore, mais je lui demande d'être plus décisif.» «Je ne veux pas avoir des individualistes» Marc Wilmots a tiré les choses au clair. Pour lui, il n'y a pas de place aux joueurs individualistes dans son équipe. Pour le sélectionneur des Diables Rouges, il faut que le collectif prime pour pouvoir réaliser un bon parcours en Coupe du monde : «Celui qui joue pour sa pomme, il peut dégager. Je ne veux pas voir des individualistes. Et encore moins sur le terrain. Je vais veiller à ça.» Marc Wilmots a été clair ainsi et menace même de liquider le moindre joueur individualiste. Concernant la liste des joueurs retenus, Marc Wilmots a tout expliqué : «Je rentrerai trente noms à la FIFA, comme elle le demande. Mais je n'en embarquerai pas autant pour les stages, à Genk et en Suède. Vingt-six, cela me paraît bien. Et puis, sauf blessés, cela fera tout de même trois déçus le 2 juin.»