«La presse sportive a atteint un degré de nuisance qu'il ne faut pas passer sous silence» L'initiative lancée par notre confrère El Heddaf et le quotidien égyptien d'informations générales Al Misri Al Yaoum ‘‘une rose pour chaque joueur algérien'' a connu un écho très favorable en Egypte. Avant-hier, le rédacteur en chef du quotidien égyptien, Magdy Al Gallad, et Khaled Mekdi, membre du comité de rédaction d'El Heddaf, étaient les invités de l'émission «90 minutes» de la télévision égyptienne. Les deux ont convergé vers l'idée que le 14 novembre prochain, il y aura seulement un match de football entre l'Egypte et l'Algérie et que ce n'est pas une discipline sportive, quel que soit l'enjeu qui en découle, qui altérerait les relations séculaires entre les peuples égyptien et algérien. «La presse sportive a atteint un degré de nuisance qu'il ne faut pas passer sous silence, surtout que l'Egypte partage avec l'Algérie des relations étroites et que l'âme du peuple algérien est influencée par la culture du peuple égyptien», a déclaré Magdy Al Gallad, avant d'ajouter : «L'Egypte doit être un modèle et un exemple et si le peuple égyptien a soutenu le Ghana en finale de la Coupe du monde U20 parce que c'est un pays du même continent, que dire alors d'un pays arabe et musulman comme l'Algérie avec lequel nous sommes liés par des rapports forts ?» Le rédacteur en chef du journal égyptien a annoncé qu'il ira à l'aéroport accueillir les joueurs algériens avec des roses et qu'il sera accompagné d'un bon nombre d'artistes et de sportifs. Il a également dénoncé la propension de certains journaux occidentaux, à leur tête le quotidien anglais The Guardian, à mettre de l'huile sur le feu en annonçant qu'il s'agit du match de la haine. De son côté, Khaled Mekid a assuré que les peules arabes sont très sentimentaux et qu'on peut gagner leur sympathie avec une simple rose et une belle parole, assurant que le peuple algérien voue un grand amour pour le peuple égyptien, comme en témoigne l'accueil royal qu'El Heddaf et Le Buteur avaient réservé à Mohamed Aboutrika lorsqu'ils l'avaient reçu à Alger.